☆☆☆Dans MUSEUM (Myujiamu), le détective Hisashi Sawamura [Shun Oguri] se trouve dans la mire d'un tueur en série. Aura-t-il le cran nécessaire pour mettre terme aux machinations du tueur, malgré le côté personnel de l'affaire?
Tiré du manga Museum: The Serial Killer Is Laughing in the Rain de Ryosuke Tomoe, MUSEUM est un ajout modeste du cinéma d'horreur japonais (J-Horreur). Empruntant plusieurs éléments de films d'horreur occidentaux tels que Seven ou plus particulièrement Saw, le spectateur aura une nette impression de déjà vu.
Le brillant détective Hisashi Sawamura de la police de Tokyo travaille si fort qu'il néglige sa femme Haruka et son fils de cinq ans, Shouta. Avant de le quitter en amenant son fils avec elle, Haruka lui mentionne qu'il est un terrible père. Hisashi est appelé à enquêter sur le meurtre d'une jeune femme ligotée. Elle est décédée d'une manière atroce, tuée par des chiens affamés. Un suspect portant un imperméable aurait été aperçu près des lieux du crime. Il a laissé une carte où il est écrit "Dog Food Penalty". Quelque temps plus tard, on retrouve le corps mutilé d'un homme. Encore une fois, le suspect a laissé une carte: "Pain of Mom Penalty". Le détective établit rapidement le lien entre les deux victimes. Tous les deux auraient été membres du jury dans l'affaire "Girl in resin", un meutre sordide où une fillette a été retrouvée baignant dans de la résine transparente. Le principal suspect de cette affaire été épinglé, jugé et condamné à la peine de mort il y a trois ans. Comble de malheur: Haruka faisait partie de ce jury! Son fils et elle sont maintenant introuvables. Comme Hisashi connaît une victime potentielle, il est relevé de ses fonctions le temps que le suspect soit appréhendé. Voulant sauver sa femme et son fils à tout prix, Hisashi n'a pas d'autre choix que de faire cavalier seul.
Comme le récit est rempli de clichés et d'invraisemblances (un exemple: l'enquête du détective Sawamura débloque lorsqu'il entend un mot prononcé par un client dans un restaurant ), je ne sais pas à quel moment mon intérêt pour le film a commencé à se dissiper. Le long métrage débute tout de même sur une bonne note. L'atmosphère est lugubre, mystérieuse et les punitions réservées aux victimes sont bien conceptualisées (on ne voit que les résultats des meurtres et non pas leur déroulement, ce qui aurait pu donner au long métrage d'horreur un aspect très gore). Malheureusement, le film me perd complètement dès que le visage du tueur est révélé. Je dois admettre que le masque de grenouille est un peu ridicule, mais le personnage possédait une part de mystère en le portant. Je m'attendais à un vilain similaire à Hannibal Lecter qui a toute sa tête et non à une personne détraquée qui ricane et lèche un écran de surveillance pour aucune raison. Il est donc plutôt risible qu'effrayant. De plus, on essaie de donner au tueur un backstory peu convaincant qui expliquerait ses tendances psychopathiques. Ce qui ne m'aide pas non plus dans mon appréciation est le jeu exagéré des acteurs. La performance de tous les comédiens lors de la confrontation finale entre le détective et le tueur dans une scène qui s'éternise est particulièrement atroce.
Par ailleurs, le long métrage d'une durée de plus deux heures est beaucoup trop long pour le scénario qu'on veut nous présenter. On sait dès la scène initiale du film que Haruka est malheureuse. Les séquences mélodramatiques qui ont lieu dans le passé sont redondantes, tuent le rythme de l'histoire et ne font qu'établir ce que l'on connaît déjà.
Bof. MUSEUM est loin d'être une oeuvre d'art.
Le brillant détective Hisashi Sawamura de la police de Tokyo travaille si fort qu'il néglige sa femme Haruka et son fils de cinq ans, Shouta. Avant de le quitter en amenant son fils avec elle, Haruka lui mentionne qu'il est un terrible père. Hisashi est appelé à enquêter sur le meurtre d'une jeune femme ligotée. Elle est décédée d'une manière atroce, tuée par des chiens affamés. Un suspect portant un imperméable aurait été aperçu près des lieux du crime. Il a laissé une carte où il est écrit "Dog Food Penalty". Quelque temps plus tard, on retrouve le corps mutilé d'un homme. Encore une fois, le suspect a laissé une carte: "Pain of Mom Penalty". Le détective établit rapidement le lien entre les deux victimes. Tous les deux auraient été membres du jury dans l'affaire "Girl in resin", un meutre sordide où une fillette a été retrouvée baignant dans de la résine transparente. Le principal suspect de cette affaire été épinglé, jugé et condamné à la peine de mort il y a trois ans. Comble de malheur: Haruka faisait partie de ce jury! Son fils et elle sont maintenant introuvables. Comme Hisashi connaît une victime potentielle, il est relevé de ses fonctions le temps que le suspect soit appréhendé. Voulant sauver sa femme et son fils à tout prix, Hisashi n'a pas d'autre choix que de faire cavalier seul.
Comme le récit est rempli de clichés et d'invraisemblances (un exemple: l'enquête du détective Sawamura débloque lorsqu'il entend un mot prononcé par un client dans un restaurant ), je ne sais pas à quel moment mon intérêt pour le film a commencé à se dissiper. Le long métrage débute tout de même sur une bonne note. L'atmosphère est lugubre, mystérieuse et les punitions réservées aux victimes sont bien conceptualisées (on ne voit que les résultats des meurtres et non pas leur déroulement, ce qui aurait pu donner au long métrage d'horreur un aspect très gore). Malheureusement, le film me perd complètement dès que le visage du tueur est révélé. Je dois admettre que le masque de grenouille est un peu ridicule, mais le personnage possédait une part de mystère en le portant. Je m'attendais à un vilain similaire à Hannibal Lecter qui a toute sa tête et non à une personne détraquée qui ricane et lèche un écran de surveillance pour aucune raison. Il est donc plutôt risible qu'effrayant. De plus, on essaie de donner au tueur un backstory peu convaincant qui expliquerait ses tendances psychopathiques. Ce qui ne m'aide pas non plus dans mon appréciation est le jeu exagéré des acteurs. La performance de tous les comédiens lors de la confrontation finale entre le détective et le tueur dans une scène qui s'éternise est particulièrement atroce.
Par ailleurs, le long métrage d'une durée de plus deux heures est beaucoup trop long pour le scénario qu'on veut nous présenter. On sait dès la scène initiale du film que Haruka est malheureuse. Les séquences mélodramatiques qui ont lieu dans le passé sont redondantes, tuent le rythme de l'histoire et ne font qu'établir ce que l'on connaît déjà.
Bof. MUSEUM est loin d'être une oeuvre d'art.