☆☆☆Au 28ème siècle, Valérian [Dane DeHaan] et Laureline [Cara Delevingne] forment une équipe d’agents spatio-temporels chargés de maintenir l’ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha – une métropole en constante expansion où des espèces venues de l’univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d’Alpha, une force obscure qui menace l’existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l’avenir de l’univers. [Films Séville, EuropaCorp]
Après nous avoir donné des films cultes tels que Léon le Professionnel et Le 5e élément, le cinéaste français Luc Besson s’est attaqué à l’adaptation cinématographique de Valérian et Laureline, une série de bandes dessinées qui a marqué son enfance.
* Je dois d’abord à mentionner que contrairement à mon plan, j’ai dû visionner la version doublée en français de VALERIAN AND THE CITY OF A THOUSAND PLANETS ce qui a probablement nui à mon appréciation générale du film.*
J’ignore ce qui m’a le plus déçu des personnages; le fait qu’ils soient sous-développés; le manque de chimie entre les deux acteurs principaux, l’indifférence que l’on ressent à l’égard des personnages ou même le jeu à la limite acceptable des acteurs. Grosso modo, je crois que la production aurait eu intérêt à revoir son casting. Personnellement, je considère que Cara Delevingne n’a pas suffisamment d’expérience pour tenir un premier rôle dans un long métrage de cette envergure. Son expression faciale est assez figée. Elle parvient difficilement à manifester différentes émotions. De plus, on ne ressent pas du tout sa complicité avec Dane DeHaan, ce qui enlève toute crédibilité à leur relation. Ses jeunes fans qui l’adulent sauront sûrement apprécier sa performance, mais ce n’est point mon cas. La mini romance qui s’amorce entre Laureline et Valérian est maladroite et manque de profondeur. Par ailleurs, j’ai trouvé qu’on ne nous présente pas suffisamment les personnages. On tient pour acquis que le spectateur est déjà fan de la BD et connait déjà les personnages. S’ils avaient été mieux introduits, on se serait attaché davantage à eux et l'on se serait soucié plus de leur sort.
La chanteuse Rihanna qui tient un petit rôle dans le film s’est bien débrouillée. Elle interprète Bubble, une artiste de cabaret. Elle est une "métamorphe" et a donc le pouvoir de modifier son apparence physique à son gré. Son numéro de danse où elle change plusieurs fois de tenue est assez impressionnant et parviendra sûrement à capter l’attention de tous les hommes dans la salle de cinéma. Malgré sa courte présence, elle réussit à nous donner une meilleure impression que celle de Cara Delevingne.
Globalement, le scénario est correct, mais contient certains temps mort lorsqu’on s’éloigne de l’intrigue principale. À partir du moment où Laureline se fait kidnapper par des extraterrestres, le rythme du film s’essouffle et restera ainsi pratiquement jusqu’à la fin. En ce qui concerne les scènes d’action, les premières sont assez réussies et tiennent les spectateurs en haleine. Ne vous attendez pas à de gros combats hyper chorégraphiés, mais à de bonnes scènes de course poursuite. La première séquence d’action qui se déroule dans un univers alternant entre le virtuel et la réalité est particulièrement innovatrice.
VALERIAN AND THE CITY OF A THOUSAND PLANETS est visuellement impressionnant. Comme pour la plupart des 'space-opera', l’accent est mis sur la création de nouveaux environnements et créatures extraterrestres. Que ce soit pour Mül, une planète paradisiaque où vivent les Pearls; Kirian, une planète désertique ou la station spatiale Alpha, les décors sont visuellement impeccables et on ne voit pas qu’ils sont artificiels. Même les extraterrestres ont l’air authentiques. Le monde est tellement vaste et détaillé qu’on n’a pas l’occasion de tout explorer. Parmi les créatures les plus intéressantes, nommons les charmants Shingouz, le trio vendeur d’information (malheureusement, ils disparaissent complètement du récit).
Doté d’une histoire passable et des effets visuels sublimes, VALERIAN AND THE CITY OF A THOUSAND PLANETS n’amène rien de nouveau au genre. L’esthétique du film parvient tout de même à nous impressionner. Le format 3D n’apporte pas grand-chose de plus au film, il ne fait que rendre l’image plus sombre. Je vous suggère d’éviter de payer la surcharge lorsque vous le verrez au cinéma.
* Je dois d’abord à mentionner que contrairement à mon plan, j’ai dû visionner la version doublée en français de VALERIAN AND THE CITY OF A THOUSAND PLANETS ce qui a probablement nui à mon appréciation générale du film.*
J’ignore ce qui m’a le plus déçu des personnages; le fait qu’ils soient sous-développés; le manque de chimie entre les deux acteurs principaux, l’indifférence que l’on ressent à l’égard des personnages ou même le jeu à la limite acceptable des acteurs. Grosso modo, je crois que la production aurait eu intérêt à revoir son casting. Personnellement, je considère que Cara Delevingne n’a pas suffisamment d’expérience pour tenir un premier rôle dans un long métrage de cette envergure. Son expression faciale est assez figée. Elle parvient difficilement à manifester différentes émotions. De plus, on ne ressent pas du tout sa complicité avec Dane DeHaan, ce qui enlève toute crédibilité à leur relation. Ses jeunes fans qui l’adulent sauront sûrement apprécier sa performance, mais ce n’est point mon cas. La mini romance qui s’amorce entre Laureline et Valérian est maladroite et manque de profondeur. Par ailleurs, j’ai trouvé qu’on ne nous présente pas suffisamment les personnages. On tient pour acquis que le spectateur est déjà fan de la BD et connait déjà les personnages. S’ils avaient été mieux introduits, on se serait attaché davantage à eux et l'on se serait soucié plus de leur sort.
La chanteuse Rihanna qui tient un petit rôle dans le film s’est bien débrouillée. Elle interprète Bubble, une artiste de cabaret. Elle est une "métamorphe" et a donc le pouvoir de modifier son apparence physique à son gré. Son numéro de danse où elle change plusieurs fois de tenue est assez impressionnant et parviendra sûrement à capter l’attention de tous les hommes dans la salle de cinéma. Malgré sa courte présence, elle réussit à nous donner une meilleure impression que celle de Cara Delevingne.
Globalement, le scénario est correct, mais contient certains temps mort lorsqu’on s’éloigne de l’intrigue principale. À partir du moment où Laureline se fait kidnapper par des extraterrestres, le rythme du film s’essouffle et restera ainsi pratiquement jusqu’à la fin. En ce qui concerne les scènes d’action, les premières sont assez réussies et tiennent les spectateurs en haleine. Ne vous attendez pas à de gros combats hyper chorégraphiés, mais à de bonnes scènes de course poursuite. La première séquence d’action qui se déroule dans un univers alternant entre le virtuel et la réalité est particulièrement innovatrice.
VALERIAN AND THE CITY OF A THOUSAND PLANETS est visuellement impressionnant. Comme pour la plupart des 'space-opera', l’accent est mis sur la création de nouveaux environnements et créatures extraterrestres. Que ce soit pour Mül, une planète paradisiaque où vivent les Pearls; Kirian, une planète désertique ou la station spatiale Alpha, les décors sont visuellement impeccables et on ne voit pas qu’ils sont artificiels. Même les extraterrestres ont l’air authentiques. Le monde est tellement vaste et détaillé qu’on n’a pas l’occasion de tout explorer. Parmi les créatures les plus intéressantes, nommons les charmants Shingouz, le trio vendeur d’information (malheureusement, ils disparaissent complètement du récit).
Doté d’une histoire passable et des effets visuels sublimes, VALERIAN AND THE CITY OF A THOUSAND PLANETS n’amène rien de nouveau au genre. L’esthétique du film parvient tout de même à nous impressionner. Le format 3D n’apporte pas grand-chose de plus au film, il ne fait que rendre l’image plus sombre. Je vous suggère d’éviter de payer la surcharge lorsque vous le verrez au cinéma.