☆☆☆☆Pauvre Mi-hee! Après avoir trouvé le corps de son mari poignardé à mort et avoir été témoin de l’enlèvement inexplicable de son fils Hyo-je par une force surnaturelle, Mi-hee est injustement accusée du meurtre de ces derniers. Maintenant, 25 ans plus tard, elle a obtenu une libération conditionnelle et est assignée dans la maison où a eu lieu le drame. Sous aucun prétexte, elle ne peut quitter les lieux. Heureusement, elle ne sera pas complètement seule durant son séjour, car un prêtre catholique vient lui rendre visite. Ensemble, ils feront la lumière sur ce qui s’est réellement passé. Qui a assassiné le mari de Mi-hee et qu'est-il arrivé à Hyo-je?
HOUSE OF THE DISAPPEARED est le remake de House at the End of Time qui avait été présenté à Fantasia en 2014. Puisque j’ai vu et adoré le film original, je voulais découvrir l’adaptation coréenne. Le cinéma coréen nous a offert par le passé d’excellents longs métrages d’horreur et celui-ci ne fait pas exception. Lorsque je rédige une critique un film, j’ai tendance à écrire un compte-rendu plus détaillé du récit, mais je ne le ferai pas ici. Je préfère vous donner la chance d’apprécier le film dans sa totalité. Malgré quelques petites longueurs et une scène involontairement comique (le spécialiste du feng shui qui s’enfuit de la maison à toute vitesse), le scénario alternant entre des scènes qui ont lieu en 1992 et le présent arrive à capter notre attention jusqu’à la révélation finale qui en surprendra plus d’un. Pour ma part, même si je connaissais préalablement le "punch" du film, cela ne m’a pas ennuyé du tout: le remake comporte assez de différences pour en valoir le détour. En ce qui a trait à l’horreur, les scènes sont bien réalisées. L'atmosphère lugubre de la maison est parfaite et certaines séquences arrivent efficacement à nous faire sursauter. Kim Yunjin interprète à merveille le rôle de Mi-hee que ce soit dans les scènes du passé ou du présent. Dans le passé, son personnage possède une certaine force comparativement au présent où elle est devenue une vieille femme frêle atteinte d’un cancer du larynx. Consumée par la disparition de son fils 25 ans auparavant, elle est déterminée à découvrir ce qui s’est passé. Tous les autres comédiens qui complètent la distribution donnent une bonne performance et cela, même lorsque l’histoire prend une tournure mélodramatique.
HOUSE OF THE DISAPPEARED n’est pas un film d’horreur de maison hantée typique. À voir absolument! (Surtout si vous n’êtes pas familiers avec le film original.)
HOUSE OF THE DISAPPEARED n’est pas un film d’horreur de maison hantée typique. À voir absolument! (Surtout si vous n’êtes pas familiers avec le film original.)
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