M. et Mme Bennet désirent marier leurs filles Liz, Jane, Lydia, Mary et Kitty à des hommes riches et de bonne réputation, afin de garantir leur futur. Cependant, les réunions sociales permettant la rencontre des deux sexes sont devenues impossibles à organiser depuis l’apparition des zombies. Ceux-ci sont d’ailleurs difficiles à repérer, puisque les symptômes de la maladie peuvent prendre quelques jours avant de se manifester sur les humains mordus. Malgré leur sens aigu des traditions lorsqu’il s’agit de relations amoureuses, M. et Mme Bennet ont élevés leurs filles dans la pure tradition des combattants, afin qu’elle puisse se défendre contre les attaques zombies. Entraînées en Chine par des maîtres Shaolin (ce qui n’est pas sans déplaire, puisque tout le monde s’entraîne au Japon), elles sont toutes devenues d’excellentes combattantes, Liz étant la plus douée.
PRIDE AND PREJUDICE AND ZOMBIES est l'adaptation cinématographique du bestseller éponyme écrit par Seth Grahame-Smith, un bizarre de mash-up si vous voulez mon avis. Je n'ai jamais lu le livre de Jane Austen, ni vu les films. PRIDE AND PREJUDICE AND ZOMBIES est donc ma toute première expérience avec l'œuvre classique de Jane Austen.
Dans la toute première scène du film, on fait tout de suite connaissance au Colonel Darcy (Sam Riley) qui se présente dans une résidence afin de trouver et tuer un individu qui a été mordu par un zombie. M. Darcy doit d'abord se dévêtir pour prouver qu'il n'a pas été mordu, sous les regards d'un prêtre qui le regarde avec envie (scène plus awkward que comique). Plus tard, M. Darcy utilise des mouches pour retrouver et assassiner le zombie.
On découvre par la suite grâce à un livre (scène d'animation en papier) le monde dans lequel évoluent les personnages. Au 19e siècle, en Angleterre, une mystérieuse épidémie s'attaque aux êtres humains. On ne sait pas ce qui a causé cette épidémie, c'est probablement les Français nous dit-on. Entre Londres et Herfordshire, il y a un no man's land nommé « In Between » où vivent les zombies. Ceux-ci ont franchi la « Grand Barrier » (le scénariste semble avoir un don pour nommer des lieux) et ont infiltré Herfordshire où vivent nos héroïnes.
Il y a plusieurs années, M. Bennet (Charles Dance) a envoyé ses cinq filles: Elizabeth (Lily James), Jane (Bella Heathcote), Lydia (Ellie Bamber), Mary (Millie Brady ) et Kitty (Suki Waterhouse ) apprendre les rudiments des arts martiaux en Chine. Dans ce monde bizarre, il y a différences classes sociales et les parents riches envoient plutôt leurs enfants au Japon, lieu de naissance des samouraïs. Les habiletés des cinq sœurs Bennet de combattre les zombies sont évidentes. Par contre, ces dernières ont d'autres préoccupations comme de se trouver un mari riche. Leur père ne pourra leur léguer son héritage à sa mort, car ce sont des femmes.
Je crois que l'histoire suit Pride and Prejudice. Par la manière de parler des personnages, certains dialogues semblent être directement tirés de l'œuvre originale. La discussion entre Elizabeth et Jane suivant leur rencontre avec M. Darcy et M. Bingley (Douglas Booth) aurait probablement été monotone si elles n'étaient pas en train de se battre. Même chose pour la séquence suivant la demande en mariage de M. Darcy à Elizabeth. Leur combat est divertissant. Le côté romantique de l'histoire n'est pas cucul, ce qui est une excellente chose. Le sentiment d'amour/haine qu'Élizabeth ressent envers M. Darcy est mignon et les acteurs sont crédibles dans leurs rôles respectifs.
L'apparence des zombies est notable. Le maquillage et effets pratiques de Mark Coulier (le même qui a créé les zombies de World War Z) pour les rendre sont réussi.
L'humour utilisé tombe complètement à plat. Un exemple est la morve sur le visage d'un zombie qui n'a fait rire personne pendant le visionnement. (Je crois avoir ri à quelques reprises pendant la projection, mais durant aucun moment assez mémorable pour que je m'en souvienne.) Parson Collins (Mart Smith), le « comic relief » du film n'est pas drôle du tout. Il ne fait qu'embêter les spectateurs dans toutes ses scènes.
Comme le dirait M. Darcy, PRIDE AND PREJUDICE AND ZOMBIES est « tolérable ». Il s'adresse plutôt aux admirateurs de films romantiques (chick flics) que ceux de films de zombies. Ça ne vaut vraiment pas la peine de le voir au cinéma. Les séquences d'action sont juste assez divertissantes pour regarder le film en DVD/Bluray.
** Restez assis sur votre siège pendant le générique pour une scène supplémentaire **