Critique
HAIL, CAESAR! se veut d’être un hommage à l’âge d'or d’Hollywood. Le récit du film se situe durant la dernière décennie de cette période, dans le début des années 50. L’industrie du cinéma bat son plein. Dans le studio de cinéma fictif Capitol Pictures (le studio est apparu pour la première fois dans Barton Fink, autre film des frères Coen), plusieurs œuvres cinématographiques sont tournées : Hail, Caesar! A Tale of the Christ, une méga production biblique (ressemblant étrangement à Ben-Hur); Merrily we dance, un drame, No dames, une comédie musicale, etc.
George Clooney personnifie Baird Whitlock un acteur un peu stupide. Il détient le rôle principal de Hail, Caesar. Après le tournage d’une scène, il se fait enlever par deux figurants du film et est amené dans une demeure isolée à Malibu. Ses ravisseurs sont un groupe de communistes appelés the Future qui anime des discussions sur le capitalisme. Ils envoient une demande de rançon de 100 000 $ à Eddie Mannix (Josh Brolin), le « fixer » de Capitol Pictures. Mentionnons que Eddie Mannix s’inspire d’une réelle personne, Edgar Joseph Mannix un véritable fixer des studios MGM. Eddie Mannix possède un don pour régler les problèmes sur les plateaux de cinéma, mais a également des problèmes personnels. Malgré sa promesse faite à sa femme (Alison Pill), il est incapable d’arrêter de fumer et doit confesser son crime au confessionnal.
Revenons à ce que j’ai mentionné au début de ma critique. Le meilleur moment du film est sans contredit la séquence de la comédie musicale mettant en vedette Channing Tatum dans le rôle de Burt Gurney. Elle vaut à elle seule le prix du billet de cinéma. Dans cette scène, qui semble être un hommage à Gene Kelly, l’acteur vêtu d’un uniforme de marin, chante (il chante étonnament très bien), danse et fait même de la claquette (!) Il faut mentionner qu’aucune doublure n’a été utilisée, l’acteur a bel et bien appris à faire de la claquette pour ce rôle. Je n’étais pas une admiratrice de l’acteur avant, mais cette séquence m’a prouvé qu’il a un talent indéniable et est charismatique.
Une autre révélation du film est Alden Ehrenreich, un acteur qui m’est totalement inconnu. Il interprète Hobart « Hobie » Doyle, un cowboy-chanteur qui a du succès dans les westerns. Il obtient le rôle principal dans Merrily We Dance, un drame. Cela ne correspond pas du tout à ce qu’il a l’habitude de faire et durant le tournage d’une scène, il démontre son incapacité à jouer son personnage sous le regard désapprobateur du réalisateur Laurence Larentz (Ralph Fiennes) De plus, sa voix trainante ce qui exaspère ce dernier. Scarlett Johansson a un petit rôle, tandis que Jonah Hill a un caméo de quelques minutes seulement (je n’ai pas compris pourquoi l’acteur apparait sur l’affiche du film).
Quelques blagues sont ratées, car elles n’ont pas fait rire le public. Par contre, la blague où le foulard de la monteuse C.C. Calhoun (Frances McDormand) reste coincé a causé l’hilarité dans la salle durant la projection.
Comme pour plusieurs des longs métrages des fières Coen, HAIL, CAESAR! n’est pas un film pour le grand public. Ce duo de réalisateurs a un style particulier qui ne plaira pas à tout le monde. À moins de détester une plus plusieurs de leurs œuvres cinématographiques, je recommande fortement de voir leur plus récent film au cinéma.
George Clooney personnifie Baird Whitlock un acteur un peu stupide. Il détient le rôle principal de Hail, Caesar. Après le tournage d’une scène, il se fait enlever par deux figurants du film et est amené dans une demeure isolée à Malibu. Ses ravisseurs sont un groupe de communistes appelés the Future qui anime des discussions sur le capitalisme. Ils envoient une demande de rançon de 100 000 $ à Eddie Mannix (Josh Brolin), le « fixer » de Capitol Pictures. Mentionnons que Eddie Mannix s’inspire d’une réelle personne, Edgar Joseph Mannix un véritable fixer des studios MGM. Eddie Mannix possède un don pour régler les problèmes sur les plateaux de cinéma, mais a également des problèmes personnels. Malgré sa promesse faite à sa femme (Alison Pill), il est incapable d’arrêter de fumer et doit confesser son crime au confessionnal.
Revenons à ce que j’ai mentionné au début de ma critique. Le meilleur moment du film est sans contredit la séquence de la comédie musicale mettant en vedette Channing Tatum dans le rôle de Burt Gurney. Elle vaut à elle seule le prix du billet de cinéma. Dans cette scène, qui semble être un hommage à Gene Kelly, l’acteur vêtu d’un uniforme de marin, chante (il chante étonnament très bien), danse et fait même de la claquette (!) Il faut mentionner qu’aucune doublure n’a été utilisée, l’acteur a bel et bien appris à faire de la claquette pour ce rôle. Je n’étais pas une admiratrice de l’acteur avant, mais cette séquence m’a prouvé qu’il a un talent indéniable et est charismatique.
Une autre révélation du film est Alden Ehrenreich, un acteur qui m’est totalement inconnu. Il interprète Hobart « Hobie » Doyle, un cowboy-chanteur qui a du succès dans les westerns. Il obtient le rôle principal dans Merrily We Dance, un drame. Cela ne correspond pas du tout à ce qu’il a l’habitude de faire et durant le tournage d’une scène, il démontre son incapacité à jouer son personnage sous le regard désapprobateur du réalisateur Laurence Larentz (Ralph Fiennes) De plus, sa voix trainante ce qui exaspère ce dernier. Scarlett Johansson a un petit rôle, tandis que Jonah Hill a un caméo de quelques minutes seulement (je n’ai pas compris pourquoi l’acteur apparait sur l’affiche du film).
Quelques blagues sont ratées, car elles n’ont pas fait rire le public. Par contre, la blague où le foulard de la monteuse C.C. Calhoun (Frances McDormand) reste coincé a causé l’hilarité dans la salle durant la projection.
Comme pour plusieurs des longs métrages des fières Coen, HAIL, CAESAR! n’est pas un film pour le grand public. Ce duo de réalisateurs a un style particulier qui ne plaira pas à tout le monde. À moins de détester une plus plusieurs de leurs œuvres cinématographiques, je recommande fortement de voir leur plus récent film au cinéma.