⭐️⭐️⭐️ Ma critique du film français Eat the Night / Dévorer la Nuit.
Dans EAT THE NIGHT, Pablo et Apolline, un duo frère et soeur, sont accros à Darknoon, un jeu vidéo similaire à World of Warcraft. Le jeu leur permet de s’échapper de la monotonie de leur vie. Leur père est présent physiquement, mais absent mentalement, ils doivent donc se fier sur eux-mêmes. Lorsqu’ils reçoivent le message que le serveur de Darknoon fermera pour toujours le jour du solstice d’hiver, le décompte est lancé et ils auront 60 derniers jours pour jouer. Par ailleurs, Pablo est un dealer de drogue et lui et son associé Night entreprennent une relation amoureuse.
EAT THE NIGHT ressemble un peu à I Saw the TV GLOW par ses thèmes et ses personnages queer. Dans les deux films, les protagonistes s’évadent de leur quotidien et créent des liens par leur hobby, un jeu vidéo ou une télésérie. Dans EAT THE NIGHT que va-t-il se passer une fois que le serveur du jeu en ligne va fermer ses portes? Que leur réserve l’avenir des personnages? Outre leur passion pour le jeu, on a pas l’occasion de les connaître. Ils sont tous sous-développés, surtout Apolline qui ne semble pas avoir de vie sauf dans le jeu. Pablo, de son côté, survient à ses besoins en vendant sa propre drogue, mais se retrouve dans le trouble lorsqu’il fait affaire dans le territoire d’un gang. La violence sera donc au rendez-vous.
Les scènes d’animation du jeu sont très bien réalisées. On semble pouvoir tout faire dans ce jeu: nager, couper un arbre, tuer les autres avatars. Lorsque les avatars prennent l’apparence des acteurs, c’est assez réussi. C’est un jeu MMORPG qu’on aurait aimé découvrir par nous-mêmes.
EAT THE NIGHT prend l’affiche dans certaines salles de cinéma au Québec dès vendredi le 21 février.