⭐⭐⭐½ La franchise Saw est l'une de mes franchises d'horreur préférées grâce aux différents pièges qui y figurent et les rebondissements/révélations du scénario. J'attendais donc avec impatience la sortie de SPIRAL: FROM THE BOOK OF SAW / Spirale: L'héritage de Saw. Le film a vu sa sortie au cinéma repoussée en raison de la pandémie. L'attente en vaut-elle la peine? Voici ma critique du film.
**Attention cette critique comporte des spoilers**
Lors d'un défilé nocturne du 4 juillet, le détective Marv Bozwick est à la poursuite d'un voleur habillé comme l'Oncle Sam et s'introduit dans les égouts. Attaqué par derrière par un personnage portant un grotesque masque de cochon, Bozwick se réveille et se retrouve suspendu par sa langue dans un tunnel du métro. Alors qu'il se débat dans les airs, un message enregistré lui propose une affaire tordue: arracher la langue de sa bouche et vivre, ou y pendre et mourir. Incapable d'échapper au piège, Bozwick est tué par une rame de métro. Le lendemain, le détective Ezekiel «Zeke» Banks [Chris Rock] rencontre son nouveau partenaire, le détective en formation William Schenk [Max Minghella]. En enquêtant sur la mort horrible au métro, Banks et Schenk découvrent que la victime est un policier assassiné d'une manière qui rappelle le Jigsaw, tueur en série mort depuis longtemps. Désignés par le capitaine Angie Garza [Marisol Nichols] pour diriger une escouade, Banks et Schenk passent au peigne fin les indices et les anciens dossiers de cas Jigsaw à la recherche de réponses. Pendant ce temps, le père de Banks, le chef de la police à la retraite Marcus Banks [Samuel L. Jackson] prévient que les choses pourraient empirer s'il s'agit bien d'un copieur de Jigsaw...
Le réalisateur Darren Lynn Bousman qui nous a donné trois films de la franchise (Saw II, Saw III et Saw IV) puise dans son talent pour nous offrir dans SPIRAL: FROM THE BOOK OF SAW des scènes empreintes de suspense. L'intrigue se déroule si vite qu'on n'a pas le temps de respirer. Le film aurait dû bénéficier de plus de temps afin de développer davantage les personnages et les relations entre eux afin que l'on se soucie plus d'eux. Samuel L. Jackson par exemple n'apparaît que dans une minorité de scènes. Dans le rôle du protagoniste principal, Chris Rock fait un travail exemplaire lui qui est habitué à des rôles humoristiques. Il est comique au début du film et devient plus sérieux à mesure que les choses se corsent.
La révélation que Schenk est le nouveau Jigsaw est évidente et très prévisible. Ne restait plus qu'à connaître la raison. Cela gâche un peu le film. Lorsqu'il "meurt", on devine qu'il est Jigsaw par le fait qu'on ne voit pas le piège qui l'a tué. En ce qui concerne les pièges, ceux-ci sont brutaux et bien conceptualisés. J'ai entendu dire qu'un piège trop violent a été omis du film. J'aimerais bien voir un Director's Cut qui inclut cette scène.
En y pensant un peu, on se rend compte que la plupart des pièges sont imbattables (sauf pour celui des bouteilles de verre cassées) ce qui va à l'encontre du modus operandi de Jigsaw. Schenk ne croit donc pas à la réhabilitation des policiers corrompus. Par ailleurs, la voix de Jigsaw est loin d'être menaçante. J'aimais bien mieux l'originale.
Malgré tout, SPIRAL : FROM THE BOOK OF SAW demeure une bonne addition à la franchise. À voir au cinéma!