⭐⭐⭐🔸 Le très attendu MIRAI /Mirai, ma petite sœur de Mamoru Hosoda prend enfin l’affiche dans les cinémas québécois. Le film qui a été sélectionné à titre d'un des meilleurs films d’animation aux Oscars devrait charmer petits et grands grâce à sa superbe animation et de son thème central qu’est la famille.
Kun est un garçon d’âge préscolaire qui vit heureux avec ses parents et son chien Yukko. Tout change par l’arrivée de sa petite sœur Mirai (le nom signifie "futur" en japonais). La nouvelle venue est absolument adorable et a toute l’attention de ses parents débordés. Jaloux du bébé et frustré par ses parents, Kun boude et pique des crises. Il prend refuge dans sa cour qui abrite un arbre généalogique magique. Il fera alors la connaissance de ses proches provenant du passé et du futur. En plus de l’entraîner dans diverses aventures, ces derniers changeront sa perspective des choses.
Le récit qui se base sur les expériences personnelles du réalisateur et scénariste Mamoru Hosoda, père de deux enfants, semble être un amalgame de A Christmas Carol et l’épisode de Lisa’s First Word de The Simpsons. Contrairement à ce que le titre du film laisse supposer, le personnage de Mirai n’occupe qu’une petite place dans le récit. L’intrigue se déroule presque entièrement selon le point de vue du protagoniste principal, Kun. Étant donné que celui-ci n’a que quatre ans, le récit est beaucoup trop simple et n’offre aucune profondeur. Kun agit parfois comme un petit morveux en manque d’attention et a tendance à faire des crises pour rien. Ces scènes pourraient agacer certains spectateurs. La nature épisodique de la trame narrative (i.e. Kun fait une crise, il rencontre un personnage et a une aventure avec lui, il revient dans le temps présent, Kun fait une autre crise, il rencontre un autre personnage, etc.) est également un reproche qu’on peut faire. L’épisode de Kun et de son arrière-grand-père est l’un de mes préférés. L’humour est également au rendez-vous. J’ai particulièrement aimé toute la séquence du rangement des poupées.
MIRAI est visiblement magnifique. Le spectateur le remarquera dès la première scène du film alors qu’un survol de la ville où vivent les protagonistes est fait. L’animation qui mélange les effets par ordinateur et les dessins faits à la main est exquise et porte une attention aux détails. Le troisième acte qui a lieu dans une gare de train presque cauchemardesque est impeccable.
MIRAI prend l’affiche cette semaine au Québec.
Le récit qui se base sur les expériences personnelles du réalisateur et scénariste Mamoru Hosoda, père de deux enfants, semble être un amalgame de A Christmas Carol et l’épisode de Lisa’s First Word de The Simpsons. Contrairement à ce que le titre du film laisse supposer, le personnage de Mirai n’occupe qu’une petite place dans le récit. L’intrigue se déroule presque entièrement selon le point de vue du protagoniste principal, Kun. Étant donné que celui-ci n’a que quatre ans, le récit est beaucoup trop simple et n’offre aucune profondeur. Kun agit parfois comme un petit morveux en manque d’attention et a tendance à faire des crises pour rien. Ces scènes pourraient agacer certains spectateurs. La nature épisodique de la trame narrative (i.e. Kun fait une crise, il rencontre un personnage et a une aventure avec lui, il revient dans le temps présent, Kun fait une autre crise, il rencontre un autre personnage, etc.) est également un reproche qu’on peut faire. L’épisode de Kun et de son arrière-grand-père est l’un de mes préférés. L’humour est également au rendez-vous. J’ai particulièrement aimé toute la séquence du rangement des poupées.
MIRAI est visiblement magnifique. Le spectateur le remarquera dès la première scène du film alors qu’un survol de la ville où vivent les protagonistes est fait. L’animation qui mélange les effets par ordinateur et les dessins faits à la main est exquise et porte une attention aux détails. Le troisième acte qui a lieu dans une gare de train presque cauchemardesque est impeccable.
MIRAI prend l’affiche cette semaine au Québec.
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