⭐⭐⭐ Les jeux d’évasion ont gagné en popularité au cours des dernières années. Le réalisateur Adam Robitel qui nous a donné Insidious: The Last Key à pareille date l’année dernière nous présente dans le film d’horreur ESCAPE ROOM / Jeu d’évasion (titre québécois) / Escape Game (titre européen) une intrigue se déroulant presque entièrement dans l’un de ces jeux. Le film qui s’inspire des franchises Saw et Cube divertit, mais laisse l’amateur de ces films d’horreur sur sa faim.
À Chicago durant le weekend de l’Action de grâce, six inconnus provenant de différents milieux participent à un jeu d’évasion immersif de la compagnie Minos. Selon ce qui est écrit sur le site web de la compagnie, personne n’aurait encore réussi à accomplir toutes les épreuves et remporter le butin de 10 000 $. Pour traverser chaque pièce, les six devront travailler ensemble, résoudre des énigmes, compléter les casse-têtes. Le jeu qui semble inoffensif et divertissant est en fait extrêmement dangereux et menace la vie des participants qui ne réussissent pas les énigmes dans le temps alloué. Qui d’entre Danny [Nik Dodani], un amateur de jeux d’évasion; Amanda [Deborah Ann Woll], une vétérante de guerre souffrant d’un choc post-traumatique; le camionneur Mike [Tyler Labine]; l’homme d’affaires arrogant Jason [Jay Ellis]; l’étudiante en physique introvertie Zoey [Taylor Russell] et Ben [Logan Miller], un employé d’un supermarché survivra et empochera le prix tant convoité?
Certains aspects d’ESCAPE ROOM sont très prévisibles étant donné les choix bizarres des scénaristes Bragi Schut et Maria Melnik. Par exemple, il est facile de déduire qui seront les trois derniers survivants, car on met l’accent sur eux au début du film. L’idéal aurait été de présenter tous les six à ce moment-là. De plus, le prologue n’a aucune raison d’être: on nous montre l’un des six participants tenter de résoudre un puzzle, seul dans une pièce. S’il est tout seul, c’est peut-être qu’il est la seule personne toujours en vie? Que ce soit le cas ou non, pourquoi mettre la puce à l’oreille du spectateur dès les premières minutes du film?
ESCAPE ROOM est une version sans violence ni gore de Saw V destinée à un public adolescent. Les cinéphiles plus âgés trouveront néanmoins l’œuvre divertissante malgré l’aspect prévisible du scénario. Une fois les six joueurs réunis, le rythme ne ralentit jamais. Sauf pour quelques scènes de flashback, on ne perd pas de temps à développer les personnages. Ils n’ont donc aucune profondeur. Chaque acteur donne malgré tout une bonne performance et il se développe une bonne chimie entre eux. Lorsqu’un personnage perd la vie, ce n’est pas pris à la légère. Par ailleurs, un effort a manifestement été investi dans la conception des puzzles et des décors qui se démarquent les uns des autres. La scène qui se déroule dans un bar sens dessus dessous est ingénieuse et le sentiment de danger est palpable. Malheureusement, les choses se gâtent lors des 15 dernières minutes du film. L’épilogue qui introduit de façon forcée des éléments d’une suite ou d’une franchise envisagée est particulièrement atroce et laisse presque un goût amer.
ESCAPE ROOM qui ne réinvente pas la roue en ce qui à trait aux films de ce genre est actuellement à l’affiche.
Certains aspects d’ESCAPE ROOM sont très prévisibles étant donné les choix bizarres des scénaristes Bragi Schut et Maria Melnik. Par exemple, il est facile de déduire qui seront les trois derniers survivants, car on met l’accent sur eux au début du film. L’idéal aurait été de présenter tous les six à ce moment-là. De plus, le prologue n’a aucune raison d’être: on nous montre l’un des six participants tenter de résoudre un puzzle, seul dans une pièce. S’il est tout seul, c’est peut-être qu’il est la seule personne toujours en vie? Que ce soit le cas ou non, pourquoi mettre la puce à l’oreille du spectateur dès les premières minutes du film?
ESCAPE ROOM est une version sans violence ni gore de Saw V destinée à un public adolescent. Les cinéphiles plus âgés trouveront néanmoins l’œuvre divertissante malgré l’aspect prévisible du scénario. Une fois les six joueurs réunis, le rythme ne ralentit jamais. Sauf pour quelques scènes de flashback, on ne perd pas de temps à développer les personnages. Ils n’ont donc aucune profondeur. Chaque acteur donne malgré tout une bonne performance et il se développe une bonne chimie entre eux. Lorsqu’un personnage perd la vie, ce n’est pas pris à la légère. Par ailleurs, un effort a manifestement été investi dans la conception des puzzles et des décors qui se démarquent les uns des autres. La scène qui se déroule dans un bar sens dessus dessous est ingénieuse et le sentiment de danger est palpable. Malheureusement, les choses se gâtent lors des 15 dernières minutes du film. L’épilogue qui introduit de façon forcée des éléments d’une suite ou d’une franchise envisagée est particulièrement atroce et laisse presque un goût amer.
ESCAPE ROOM qui ne réinvente pas la roue en ce qui à trait aux films de ce genre est actuellement à l’affiche.