⭐⭐⭐🔸GLASS / Verre, le troisième opus de la trilogie surprise de M. Night Shyamalan s’amène enfin sur le grand écran. Malgré les critiques très mitigées (note de 40 % sur Rotten Tomatoes et de 42 % sur Metacritic au moment d’écrire ces lignes), le film devra satisfaire tous ceux qui ont aimé les deux premiers volets, à condition de garder les attentes peu élevées...
Dix-neuf années se sont écoulées depuis que David Dunn [Bruce Willis] fut l’unique survivant d’un déraillement d’un train à Philadelphie intentionnellement provoqué par Elijah Price [Samuel L. Jackson]. Ce dernier, également connu sous le sobriquet de Mr. Glass dû au handicap qu’est l’ostéogenèse imparfaite, a été interné à l’hôpital psychiatrique Raven Hill Memorial durant les dernières années. David Dunn que le public surnomme The Overseer se charge de protéger la ville de Philadelphie. Il garde son identité secrète et travaille dans sa propre firme de sécurité en compagnie de son fils Joseph [Spencer Treat Clark qui reprend son rôle]. Quelques-unes des 23 personnalités de Kevin Wendell Crumb [James McAvoy] qui forment The Horde n’ont rien perdu de leur appétit pour kidnapper des adolescentes « impures » dans le but de les sacrifier à The Beast, sa 24e personnalité. Près de trois semaines après les évènements de Split (ma critique du film est ici), il s’en prend à un groupe de quatre meneuses de claque. David Dunn tente de freiner ses agissements. Suite à un combat entre les deux, ils sont malheureusement arrêtés par les autorités policières et sont envoyés dans le même asile psychiatrique que Mr. Glass. La psychiatre Ellie Staple [Sarah Paulson] a trois jours pour les convaincre qu’ils souffrent tous du délire de grandeur et que leurs dons extraordinaires peuvent tous être expliqués à défaut de quoi ils seront tous internés à perpétuité.
Comme ce fut le cas dans Split, James McAvoy donne une performance digne de son talent. Chacune des personnalités est interprétée différemment par l’acteur qui change aisément son langage corporel, ses expressions, son accent ou le ton de sa voix. Parfois, plusieurs de ces changements ont lieu dans une seule et même scène. Petite déception quant à Anya Taylor-Joy qui n’a qu’une présence minime (alors qu’elle tenait le rôle principal dans Split). Bruce Willis et Samuel L. Jackson reprennent facilement et avec charisme leurs rôles respectifs. Un des seuls hic est la présence très tardive de Mr. Glass qui n’est plus l’ombre de lui-même durant une très grande partie du film. Ses machinations ne sont pas aussi diaboliques qu’anticipées.
Les trois premiers quarts du film parviennent à maintenir l’attention du spectateur malgré quelques scènes qui s’étirent en longueur. L’humour est au rendez-vous, principalement des gags portant sur les personnalités de Kevin. La trame sonore accompagne et ajoute un degré de suspense lorsque nécessaire.
Le scénariste et réalisateur M. Night Shyamalan intègre habilement dans son récit des scènes de flashback constituées de séquences rejetées lors du montage de Unbreakable. Comme on le sait, il est reconnu pour présenter dans ses longs-métrages des revirements de situation ou révélations imprévisibles lors du troisième acte. Dans GLASS, il tente de faire de même, ce qui donne un résultat plus ou moins réussi. Cette partie du film est possiblement ce qui va diviser ou frustrer la critique. Une des « révélations » n’en est pas réellement une. En fait, je vous en avais déjà fait part il y a deux ans dans cet article de Split que je vous invite à relire ici. Le cinéaste y émet des commentaires superflus (par l’entreprise des dialogues) concernant les vilains/héros de bande dessinée maintes fois explorés dans les films de superhéros. Par exemple, le public n’a pas besoin d’entendre ce que « showdown » signifie. Je suis persuadée que si GLASS était sorti il y a 10-15 ans alors le paysage cinématographique n’était pas aussi dominé par les œuvres de superhéros, il aurait certainement reçu un meilleur accueil.
GLASS, un thriller psychologique se déroulant dans un univers de superhéros prend l’affiche aujourd’hui.
Comme ce fut le cas dans Split, James McAvoy donne une performance digne de son talent. Chacune des personnalités est interprétée différemment par l’acteur qui change aisément son langage corporel, ses expressions, son accent ou le ton de sa voix. Parfois, plusieurs de ces changements ont lieu dans une seule et même scène. Petite déception quant à Anya Taylor-Joy qui n’a qu’une présence minime (alors qu’elle tenait le rôle principal dans Split). Bruce Willis et Samuel L. Jackson reprennent facilement et avec charisme leurs rôles respectifs. Un des seuls hic est la présence très tardive de Mr. Glass qui n’est plus l’ombre de lui-même durant une très grande partie du film. Ses machinations ne sont pas aussi diaboliques qu’anticipées.
Les trois premiers quarts du film parviennent à maintenir l’attention du spectateur malgré quelques scènes qui s’étirent en longueur. L’humour est au rendez-vous, principalement des gags portant sur les personnalités de Kevin. La trame sonore accompagne et ajoute un degré de suspense lorsque nécessaire.
Le scénariste et réalisateur M. Night Shyamalan intègre habilement dans son récit des scènes de flashback constituées de séquences rejetées lors du montage de Unbreakable. Comme on le sait, il est reconnu pour présenter dans ses longs-métrages des revirements de situation ou révélations imprévisibles lors du troisième acte. Dans GLASS, il tente de faire de même, ce qui donne un résultat plus ou moins réussi. Cette partie du film est possiblement ce qui va diviser ou frustrer la critique. Une des « révélations » n’en est pas réellement une. En fait, je vous en avais déjà fait part il y a deux ans dans cet article de Split que je vous invite à relire ici. Le cinéaste y émet des commentaires superflus (par l’entreprise des dialogues) concernant les vilains/héros de bande dessinée maintes fois explorés dans les films de superhéros. Par exemple, le public n’a pas besoin d’entendre ce que « showdown » signifie. Je suis persuadée que si GLASS était sorti il y a 10-15 ans alors le paysage cinématographique n’était pas aussi dominé par les œuvres de superhéros, il aurait certainement reçu un meilleur accueil.
GLASS, un thriller psychologique se déroulant dans un univers de superhéros prend l’affiche aujourd’hui.