⭐⭐⭐⭐ANT-MAN AND THE WASP / Ant-man et la Guêpe, la nouvelle production cinématographique des Studios Marvel mise en scène par Peyton Reed arrive sur nos écrans. Le ton léger de l’œuvre et les séquences d’action créatives plairont à toute la famille. Les fans du premier volet sauront sûrement apprécier cette suite qui en met plein la vue.
Le récit se déroule près de deux ans après les événements de Captain America: Civil War. Suite à sa participation dans l’affrontement qui a opposé divers membres des Avengers à l’aéroport de Leipzig (scène mémorable de Civil War), Scott Lang [Paul Rudd] a été assigné à résidence pour avoir brisé les lois établies dans les Accords de Sokovie. Cette détention à domicile de deux ans est sur le point de prendre fin dans trois jours. Scott a l’intention de passer ces trois derniers jours à relaxer (karaoké, jouer de la batterie, prendre un bain durant plusieurs heures, etc.). Il fait alors un rêve pour le moins étrange : il se retrouve dans le corps de Janet van Dyne [Michelle Pfeiffer]. Mais qu’est-ce que cela signifie? Janet serait-elle encore vivante? Comme le raconte le docteur Hank Pym [Michael Douglas] dans ANT-MAN (et dans la séquence qui introduit ANT-MAN AND THE WASP) Janet, dans le costume de la Guêpe a disparu il y a 30 ans après qu’elle a dû se réduire jusqu’à une échelle subatomique pour freiner un missile en direction des États-Unis. Hope van Dyne [Evangeline Lilly] et Hank sont persuadés qu’elle est quelque part dans le "Quantum Realm", une dimension inexplorée. Cette mission de sauvetage s’avère urgente et malheureusement Ghost [Hannah John-Kamen] a dérobé quelque chose d’absolument indispensable à leur quête. Pour se mesurer à Ghost, Scott devra enfiler son costume d’Ant-Man et Hope, celui de la Guêpe. Tout devra se faire dans le plus grand des secrets, car Hank et Hope sont recherchés par les autorités fédérales et Scott fera face à une peine automatique de 20 ans de prison s’il est pris en flagrant délit à l’extérieur de sa maison.
Pour faire écho à la vision féministe qui prévaut dans les œuvres cinématographiques ces temps-ci, les personnages féminins de ANT-MAN AND THE WASP semblent davantage être mis de l’avant. C’est effectivement le cas ici puisque Evangeline Lilly a un rôle beaucoup plus important et vole totalement la vedette à Paul Rudd. Ce n’est un secret pour personne que Hope Van Dyne est plus badass que Scott Lang. Dans ANT-MAN, c’est elle qui lui avait appris à se battre. Dans la scène du générique de fin, Hank lui présente un nouveau prototype du costume de la Guêpe et lui propose de devenir à son tour une superhéroïne, ce qu’elle accepte sans hésiter! Dans cet opus, en plus d’avoir la capacité de se réduire à une taille d’une guêpe et d’émettre des boules d’énergie, elle utilise son talent pour se battre, ce qui est mis en valeur dans plusieurs séquences d’action.
Le personnage de Ghost qui est un homme dans les comics a été changé en femme pour les besoins de l’histoire. Elle n’est pas une vilaine à proprement parler et ses motivations sont justifiées. Son unique but est de survivre. Ses pouvoirs qui lui permettent de devenir invisible et intangible lui occasionnent des souffrances physiques auxquelles elle souhaite mettre fin. Toutefois, elle ne pense pas aux conséquences que ses gestes peuvent entraîner. Le seul personnage qu'on pourrait considérer être un vilain est le gangster Sonny Burch [Walton Goggins] dont la seule motivation est de se faire beaucoup d'argent.
Comme dans le premier volet, les acteurs campent bien leur rôle et je n’ai rien à dire de négatif à dire sur leur interprétation. Les nouveaux personnages comme les anciens donnent une bonne performance. L’actrice qui personnifie Ghost est parfaitement crédible et son jeu empreint de vulnérabilité apporte de la profondeur à son personnage.
L’humour est au rendez-vous. Luis [Michael Peña], l’ancien compagnon de cellule de Scott est toujours aussi comique. Impossible de ne pas rire aux éclats lors de la scène où il doit répondre à une question sous l’effet d’un sérum de vérité. J’ai bien aimé la blague récurrente à propos du costume défectueux d’Ant-Man. Les fourmis font également l’objet de gags et il faudra attendre jusqu’à la séquence post générique pour une autre de ces blagues. Scott Lang est le seul superhéros de l’univers cinématographique Marvel à être un père. Jongler avec le rôle d’être le père d’une fillette de 10 ans et sa vie de super héros n’est évidemment pas une chose facile...
Les moments cocasses ne sont pas toujours réussis et certains gags ne parviennent pas à nous tirer un sourire.
Ne vous attendez pas aux scènes de bataille sérieuses qu’on a eu l’habitude de voir dans les films de superhéros de 2018. Vous aurez plutôt droit à des séquences d’action stratégiques et bien pensées, où les héros usent de leur créativité pour combattre leurs adversaires. L’amalgame de la chorégraphie des combats et le grossissement et rétrécissement des personnages et des objets rend les séquences excitantes. Les effets spéciaux sont tellement bien réalisés que lorsqu’on voit les individus ou les objets changer de taille, on ne perçoit rien d’incohérent. Les effets visuels sont parfaitement à la hauteur d’un film des Studios Marvel.
Mettant en scène des séquences qui ont du piquant, ANT-MAN AND THE WASP fourmille sur les grands écrans nord-américains le 6 juillet prochain!
** Le long métrage comporte deux séquences supplémentaires. Il est primordial d’avoir vu AVENGERS : INFINITY WAR au préalable!
Pour faire écho à la vision féministe qui prévaut dans les œuvres cinématographiques ces temps-ci, les personnages féminins de ANT-MAN AND THE WASP semblent davantage être mis de l’avant. C’est effectivement le cas ici puisque Evangeline Lilly a un rôle beaucoup plus important et vole totalement la vedette à Paul Rudd. Ce n’est un secret pour personne que Hope Van Dyne est plus badass que Scott Lang. Dans ANT-MAN, c’est elle qui lui avait appris à se battre. Dans la scène du générique de fin, Hank lui présente un nouveau prototype du costume de la Guêpe et lui propose de devenir à son tour une superhéroïne, ce qu’elle accepte sans hésiter! Dans cet opus, en plus d’avoir la capacité de se réduire à une taille d’une guêpe et d’émettre des boules d’énergie, elle utilise son talent pour se battre, ce qui est mis en valeur dans plusieurs séquences d’action.
Le personnage de Ghost qui est un homme dans les comics a été changé en femme pour les besoins de l’histoire. Elle n’est pas une vilaine à proprement parler et ses motivations sont justifiées. Son unique but est de survivre. Ses pouvoirs qui lui permettent de devenir invisible et intangible lui occasionnent des souffrances physiques auxquelles elle souhaite mettre fin. Toutefois, elle ne pense pas aux conséquences que ses gestes peuvent entraîner. Le seul personnage qu'on pourrait considérer être un vilain est le gangster Sonny Burch [Walton Goggins] dont la seule motivation est de se faire beaucoup d'argent.
Comme dans le premier volet, les acteurs campent bien leur rôle et je n’ai rien à dire de négatif à dire sur leur interprétation. Les nouveaux personnages comme les anciens donnent une bonne performance. L’actrice qui personnifie Ghost est parfaitement crédible et son jeu empreint de vulnérabilité apporte de la profondeur à son personnage.
L’humour est au rendez-vous. Luis [Michael Peña], l’ancien compagnon de cellule de Scott est toujours aussi comique. Impossible de ne pas rire aux éclats lors de la scène où il doit répondre à une question sous l’effet d’un sérum de vérité. J’ai bien aimé la blague récurrente à propos du costume défectueux d’Ant-Man. Les fourmis font également l’objet de gags et il faudra attendre jusqu’à la séquence post générique pour une autre de ces blagues. Scott Lang est le seul superhéros de l’univers cinématographique Marvel à être un père. Jongler avec le rôle d’être le père d’une fillette de 10 ans et sa vie de super héros n’est évidemment pas une chose facile...
Les moments cocasses ne sont pas toujours réussis et certains gags ne parviennent pas à nous tirer un sourire.
Ne vous attendez pas aux scènes de bataille sérieuses qu’on a eu l’habitude de voir dans les films de superhéros de 2018. Vous aurez plutôt droit à des séquences d’action stratégiques et bien pensées, où les héros usent de leur créativité pour combattre leurs adversaires. L’amalgame de la chorégraphie des combats et le grossissement et rétrécissement des personnages et des objets rend les séquences excitantes. Les effets spéciaux sont tellement bien réalisés que lorsqu’on voit les individus ou les objets changer de taille, on ne perçoit rien d’incohérent. Les effets visuels sont parfaitement à la hauteur d’un film des Studios Marvel.
Mettant en scène des séquences qui ont du piquant, ANT-MAN AND THE WASP fourmille sur les grands écrans nord-américains le 6 juillet prochain!
** Le long métrage comporte deux séquences supplémentaires. Il est primordial d’avoir vu AVENGERS : INFINITY WAR au préalable!