🌟🌟🌟🌟🌟 BAO, nouveau court métrage tout à fait mignon de Pixar précède la présentation de THE INCREDIBLES 2.
Réalisé et scénarisé par Domee Shi, une artiste canadienne d’origine chinoise, BAO résonnera sans aucun doute avec les spectateurs chinois nés de parents immigrants (comme moi) et de parents qui ont un enfant unique. Tout d’abord, le mot "bao" peut signifier en chinois "emballer", "pain" ou dans ce cas-ci, un dumpling ou petit pain farci très populaire dans la cuisine chinoise.
Le court métrage d’animation est de huit minutes. Un matin après que son mari soit parti travailler, une dame s’aperçoit que le dumpling fait à la main qu’elle est sur le point de manger prend vie! Le petit dumpling, initialement un bébé grandira sous le regard angoissé de la dame qui développe un comportement de mère poule envers lui. Au nombre du montage de mini scènes qui s’ensuit, on voit par exemple la dame farcir de nouveau le petit bonhomme qui est écrasé et bien sûr, elle n’approuvera pas son choix de la copine de son Dumpling adoré. BAO traite également de manière touchante du syndrome du nid vide.
Les séquences sont riches en détail. On y voit par exemple le symbole Fu à l’envers orner un mur de la maison (un élément que l’on retrouve près de l’entrée de toutes les maisons chinoises) et lorsque le petit Dumpling atteint l'âge de la puberté, des graines de sésame apparaissent sur son visage. Comme pour plusieurs courts métrages de Pixar, tout se déroule sans qu’une seule parole soit prononcée. Toutes les émotions nous sont véhiculées par la trame sonore et l’expression des personnages.
BAO est une excellente entrée à se mettre sous la dent, juste avant le plat phénoménal qu’est THE INCREDIBLES 2.
Le court métrage d’animation est de huit minutes. Un matin après que son mari soit parti travailler, une dame s’aperçoit que le dumpling fait à la main qu’elle est sur le point de manger prend vie! Le petit dumpling, initialement un bébé grandira sous le regard angoissé de la dame qui développe un comportement de mère poule envers lui. Au nombre du montage de mini scènes qui s’ensuit, on voit par exemple la dame farcir de nouveau le petit bonhomme qui est écrasé et bien sûr, elle n’approuvera pas son choix de la copine de son Dumpling adoré. BAO traite également de manière touchante du syndrome du nid vide.
Les séquences sont riches en détail. On y voit par exemple le symbole Fu à l’envers orner un mur de la maison (un élément que l’on retrouve près de l’entrée de toutes les maisons chinoises) et lorsque le petit Dumpling atteint l'âge de la puberté, des graines de sésame apparaissent sur son visage. Comme pour plusieurs courts métrages de Pixar, tout se déroule sans qu’une seule parole soit prononcée. Toutes les émotions nous sont véhiculées par la trame sonore et l’expression des personnages.
BAO est une excellente entrée à se mettre sous la dent, juste avant le plat phénoménal qu’est THE INCREDIBLES 2.