⭐️⭐️⭐️1/2 Ma critique de UN SIMPLE ACCIDENT, gagnant de la Palme d’Or.
Iran, de nos jours. Un homme croise par hasard celui qu’il croit être son ancien tortionnaire. Mais face à ce père de famille qui nie farouchement avoir été son bourreau, le doute s’installe.
UN SIMPLE ACCIDENT est un film iranien essentiel comme ce fut le cas pour The Seed and the Sacred Fig. On traite de sujets peu reluisants pour le pays autoritaire. C’est probablement la raison pour laquelle le réalisateur Jafar Panâhi a fait le tournage dans le plus grand secret. Les personnages principaux, toujours traumatisés par ce que leur tortionnaire leur a fait vivre durant leur séjour en prison se questionnent à savoir quoi faire avec l’homme que Vahid a kidnappé. Est-il réellement Eghbal leur bourreau? La production iranienne largement imprévisible se démarque par l’humour noir et de longues scènes sans coupures remplies de tension. Le réalisateur a créé un magnifique film de vengeance sans avoir un gros budget. Les acteurs et actrices font un travail exceptionnel et montrent leur talent lors des scènes sans coupures. J’ai particulièrement aimé le jeu de Mariam Afshari qui joue Shiva. Shiva est une femme forte malgré la douleur et son monologue surprend. L’actrice est courageuse, car elle ne porte pas de voile.
UN SIMPLE ACCIDENT prend l’affiche au Québec le 24 octobre.
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