⭐️⭐️1/2 Ma critique de LE TRAIN de Marie Brassard.
Au Québec dans les années 1960, Agathe, enfant asthmatique à l’imagination fertile, vit en banlieue avec sa mère Thérèse, une artiste mélancolique. La nuit, le sifflement d’un train nourrit les visions d'Agathe d'un monde parallèle étrange. Adolescente dans les années 1970, elle découvre le milieu bohème et y rencontre Frank, un jeune écrivain de science-fiction. Son récit transportera l’adolescente dans un voyage insolite, au-delà de la frontière du monde, vers « tout ce qu’on ne connaît pas. »
Les scènes de rêves d’Agathe n’évoquent rien chez le spectateur. Malgré qu’elles soient bien filmées, elles ne font qu’exister dans le film, le spectateur erre donc sans but à essayer de trouver leur signification. La production rappelle le Québec des années 60,70 par les costumes et coiffures, c’est donc bien réalisé à ce niveau. Les trois actrices principales Larissa Corriveau, Electra Codina Morelli et Thalie Rhainds font un travail remarquable. Electra Codina Morelli a bien été choisie, car elle ressemble comme deux gouttes d’eau à Larissa Corriveau qui joue sa mère.
LE TRAIN est actuellement à l’affiche au Québec.

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