⭐⭐⭐⭐ Le cinéaste James Cameron fait équipe avec le réalisateur Robert Rodriguez pour nous donner ALITA : BATTLE ANGEL / Alita: L’Ange Conquérant, l’un des meilleurs films de leurs illustres carrières. Le long métrage qui se base sur le manga Battle Angel Alita est LE film à voir ce mois-ci au grand écran. À noter que je ne suis pas du tout familière avec le matériel source.
L’histoire se situe en 2563 dans la ville d’Iron City. Il y a 300 ans, une guerre catastrophique nommée The Fall a dévasté la planète. Alita [performance-capture de Rosa Salazar] souffre d’amnésie. Le docteur en cybernétique Dyson Ido [Christoph Waltz] l’a retrouvée inconsciente et en très mauvais état dans un dépotoir, a ensuite transféré son cerveau dans un nouveau corps synthétique et l’a réactivée. À son réveil, telle une enfant, elle pose un regard émerveillé sur le monde dystopique qui l’entoure. Elle découvre comment manger une orange et le goût du chocolat. Lorsque confrontée à la violence, elle démontre également des habiletés exceptionnelles pour le combat Panzer Kunst, un vieil art martial.
Qui est-elle au juste? Peut-être que Hugo [Keean Johnson], le jeune homme qui a attiré son attention dès le premier regard ou le Dr Ido qui représente une figure paternelle pourraient l’aider à retrouver ses origines? Par ailleurs, etant donné ses capacités hors norme pour le combat, elle deviendra la cible de Vector [Mahershala Ali], un entrepreneur influent qui enverra le cyborg Grewishka [Jackie Earle Haley] se débarrasser d’elle.
Visuellement, ALITA : BATTLE ANGEL est impeccable. Impossible de ne pas être conquis par sa cinématographie ou ses effets spéciaux. Un effort a manifestement été investi dans la conception du monde dystopique. Tout l’aspect technique du film: les costumes, l’apparence des cyborgs ou des décors révèle une attention marquée pour le détail. Afin d’apprécier le tout à leur juste valeur, je recommande fortement le format IMAX 3D qui ajoute un degré d’immersion. Une petite scène notable dans laquelle les personnages sont situés sur le toit d’un édifice et regardent en bas m’a donné le vertige.
L’intrigue se déroule d’un pas rapide et ne perd presque jamais son momentum, sauf lors des romantiques entre Alita et Hugo. Les séquences d’action sont excitantes, bien conçues et chorégraphiées. La scène des qualifications au Motorball est fascinante de même que celle où Alita se bat dans un bar. Contrairement, à plusieurs séquences d’action de blockbusters, les scènes sont présentées de telle manière que le spectateur puisse suivre aisément ce qui se passe. On ne tente pas par exemple de cacher un mauvais CGI en mettant les personnages dans la pénombre ou en plaçant la caméra trop près de l’action.
Alita est sans contredit le meilleur aspect du film. On pourrait presque dire qu’elle porte le long métrage sur ses épaules. C’est un personnage unique et si bien caractérisé qu’on prend pour elle dès les premières scènes du film, et ce, même si elle a été créée grâce aux effets numériques par ordinateur. L’animation d’Alita s’intègre parfaitement aux décors qui l’entourent et il n’y a rien qui cloche esthétiquement dans ses interactions avec autrui. Bizarrement, au cours du film, on oubliera presque qu’elle est un personnage CGI. Ses énormes yeux dessinés comme ceux des personnages d’un anime japonais lui confère initialement un côté adorable et inoffensif. Au cours du récit, l’adolescente grandit, se taille une place parmi les Hunter-Warrior et démontre ultimement un côté complètement badass.
Un des seuls éléments du long métrage qui m’a réellement déplu est l’aspect romantique qui prend malheureusement une trop grande place dans le récit. Certains dialogues ou scènes entre Alita et Hugo sont beaucoup trop cucul, ce qui rend la relation entre les deux peu crédible. Ce qui n’aide pas non plus est la terrible performance de l’acteur Keean Johnson. J’ignore si son mauvais jeu est dû à sa difficulté de s’approprier les répliques ridicules qu'il doit prononcer ou le fait que Hugo est un personnage très peu développé (je suppose que le manga présente une meilleure version de lui), mais l’acteur possède si peu de personnalité et de charisme qu’on se demande bien les raisons pour lesquelles Alita est amoureuse d’Hugo. En toute honnêteté, je n'ai absolument rien ressenti durant les moments plus dramatiques le concernant.
Par la façon abrupte dont le film se termine, une suite est envisagée. Ce sera un rendez-vous à ne pas manquer!
ALITA : BATTLE ANGEL devrait conquérir le box-office mondial au cours des prochains jours. À voir sur le plus gros écran de cinéma possible.
Visuellement, ALITA : BATTLE ANGEL est impeccable. Impossible de ne pas être conquis par sa cinématographie ou ses effets spéciaux. Un effort a manifestement été investi dans la conception du monde dystopique. Tout l’aspect technique du film: les costumes, l’apparence des cyborgs ou des décors révèle une attention marquée pour le détail. Afin d’apprécier le tout à leur juste valeur, je recommande fortement le format IMAX 3D qui ajoute un degré d’immersion. Une petite scène notable dans laquelle les personnages sont situés sur le toit d’un édifice et regardent en bas m’a donné le vertige.
L’intrigue se déroule d’un pas rapide et ne perd presque jamais son momentum, sauf lors des romantiques entre Alita et Hugo. Les séquences d’action sont excitantes, bien conçues et chorégraphiées. La scène des qualifications au Motorball est fascinante de même que celle où Alita se bat dans un bar. Contrairement, à plusieurs séquences d’action de blockbusters, les scènes sont présentées de telle manière que le spectateur puisse suivre aisément ce qui se passe. On ne tente pas par exemple de cacher un mauvais CGI en mettant les personnages dans la pénombre ou en plaçant la caméra trop près de l’action.
Alita est sans contredit le meilleur aspect du film. On pourrait presque dire qu’elle porte le long métrage sur ses épaules. C’est un personnage unique et si bien caractérisé qu’on prend pour elle dès les premières scènes du film, et ce, même si elle a été créée grâce aux effets numériques par ordinateur. L’animation d’Alita s’intègre parfaitement aux décors qui l’entourent et il n’y a rien qui cloche esthétiquement dans ses interactions avec autrui. Bizarrement, au cours du film, on oubliera presque qu’elle est un personnage CGI. Ses énormes yeux dessinés comme ceux des personnages d’un anime japonais lui confère initialement un côté adorable et inoffensif. Au cours du récit, l’adolescente grandit, se taille une place parmi les Hunter-Warrior et démontre ultimement un côté complètement badass.
Un des seuls éléments du long métrage qui m’a réellement déplu est l’aspect romantique qui prend malheureusement une trop grande place dans le récit. Certains dialogues ou scènes entre Alita et Hugo sont beaucoup trop cucul, ce qui rend la relation entre les deux peu crédible. Ce qui n’aide pas non plus est la terrible performance de l’acteur Keean Johnson. J’ignore si son mauvais jeu est dû à sa difficulté de s’approprier les répliques ridicules qu'il doit prononcer ou le fait que Hugo est un personnage très peu développé (je suppose que le manga présente une meilleure version de lui), mais l’acteur possède si peu de personnalité et de charisme qu’on se demande bien les raisons pour lesquelles Alita est amoureuse d’Hugo. En toute honnêteté, je n'ai absolument rien ressenti durant les moments plus dramatiques le concernant.
Par la façon abrupte dont le film se termine, une suite est envisagée. Ce sera un rendez-vous à ne pas manquer!
ALITA : BATTLE ANGEL devrait conquérir le box-office mondial au cours des prochains jours. À voir sur le plus gros écran de cinéma possible.