⭐⭐⭐⭐Le réalisateur australien Julius Avery est aux commandes d’OVERLORD, un film d’horreur grandement efficace qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale.
Fait historique : Opération Overlord est le nom de code de la Bataille de Normandie qui débuté le 6 juin 1944 (le Jour J) durant la Seconde Guerre mondiale. Dans OVERLORD, à quelques heures du Jour J, un groupe de soldats américains de la 101eᵉ division aéroportée mené par le caporal Ford [Wyatt Russell] atterrit en France derrière les lignes ennemies. Ils ont pour mission de détruire une antenne radio se trouvant sur le toit d’une église fortifiée. Cette mission est absolument cruciale et doit être réalisée avant six heures du matin. L’antenne brouille toutes les communications des forces alliées, ce qui ne les permettra donc pas de contacter le support aérien lors du débarquement de Normandie. À leur arrivée au village qui est sous l’occupation de l’officier SS Wafner [Pilou Asbæk] et de ses hommes, les soldats américains sont accueillis par une villageoise française Chloe Laurent [Mathilde Ollivier] et son adorable petit frère de huit ans, Paul [Gianny Taufer]. Il semblerait que les nazis soient sur place pour bien plus qu’une simple opération militaire. En pénétrant dans le laboratoire nazi tenu secret situé dans le sous-sol de l’église, nos héros seront confrontés à des ennemis plus dangereux que les nazis...
OVERLORD est d’abord et avant tout un film typique de guerre avant d’évoluer d’un pas très délibéré en film de monstre. Dès les premières minutes, le spectateur est plongé dans la dure réalité de la guerre. Le long métrage s’ouvre sur une excellente séquence remplie de tension où l’on observe un avion militaire se faire descendre par des tirs ennemis. Le soldat Ed Boyce [Joven Adepo] qui est entré dans l’armée il y a quelques mois doit trouver en très peu de temps le courage de sauter hors de l’appareil en feu. En faisant de Boyce le protagoniste principal, le film fait fi des clichés usuels c.-à-d. dans les longs métrages d’horreur de série B, les noirs sont souvent relégués au second rang ou dans les premières personnes à se faire tuer.
Malgré toute la violence qui s’ensuit, la séquence d’ouverture demeure la scène la plus intense du film. Le gore et le sang créés grâce à des effets pratiques et du CGI sont omniprésents. Le "body horror" ( blessures, plaies ouvertes, défigurements, individu dont la tête ne tient qu’à un fil, etc.) devra impressionner même les plus grands fans de ce genre. La scène de transformation est particulièrement grotesque. Le film met également en scène des moments violents et des "jump scare" efficaces. L’esthétique des séquences nous rappelle parfois le mode Zombie de Call of Duty ou les jeux vidéos de la série Wolfenstein. Comme pour ces jeux, vous serez amplement satisfaits de voir les adversaires se faire tuer très violemment.
Les protagonistes principaux sont unidimensionnels et auraient pu être développés davantage. Chacun peut être décrit en quelques mots seulement : le caporal Ford c'est la mission d'abord et le reste ensuite; Boyce est le compas moral du groupe; Tibbet [John Nagato] est le comique et Chase [Iain De Caestecker], le photographe. Heureusement, les acteurs insufflent à leurs personnages juste assez de vulnérabilité et jouent les émotions avec assez de conviction pour que l’on se soucie d’eux. De plus, la camaraderie entre les personnages évolue si naturellement que lorsqu’un d’entre eux meurt, leur peine se fait sentir.
OVERLORD, un film d’horreur de série B est divertissant et est à voir dès sa sortie en salle. Son réalisateur a récemment été choisi pour écrire et réaliser Flash Gordon. Ça promet!
OVERLORD est d’abord et avant tout un film typique de guerre avant d’évoluer d’un pas très délibéré en film de monstre. Dès les premières minutes, le spectateur est plongé dans la dure réalité de la guerre. Le long métrage s’ouvre sur une excellente séquence remplie de tension où l’on observe un avion militaire se faire descendre par des tirs ennemis. Le soldat Ed Boyce [Joven Adepo] qui est entré dans l’armée il y a quelques mois doit trouver en très peu de temps le courage de sauter hors de l’appareil en feu. En faisant de Boyce le protagoniste principal, le film fait fi des clichés usuels c.-à-d. dans les longs métrages d’horreur de série B, les noirs sont souvent relégués au second rang ou dans les premières personnes à se faire tuer.
Malgré toute la violence qui s’ensuit, la séquence d’ouverture demeure la scène la plus intense du film. Le gore et le sang créés grâce à des effets pratiques et du CGI sont omniprésents. Le "body horror" ( blessures, plaies ouvertes, défigurements, individu dont la tête ne tient qu’à un fil, etc.) devra impressionner même les plus grands fans de ce genre. La scène de transformation est particulièrement grotesque. Le film met également en scène des moments violents et des "jump scare" efficaces. L’esthétique des séquences nous rappelle parfois le mode Zombie de Call of Duty ou les jeux vidéos de la série Wolfenstein. Comme pour ces jeux, vous serez amplement satisfaits de voir les adversaires se faire tuer très violemment.
Les protagonistes principaux sont unidimensionnels et auraient pu être développés davantage. Chacun peut être décrit en quelques mots seulement : le caporal Ford c'est la mission d'abord et le reste ensuite; Boyce est le compas moral du groupe; Tibbet [John Nagato] est le comique et Chase [Iain De Caestecker], le photographe. Heureusement, les acteurs insufflent à leurs personnages juste assez de vulnérabilité et jouent les émotions avec assez de conviction pour que l’on se soucie d’eux. De plus, la camaraderie entre les personnages évolue si naturellement que lorsqu’un d’entre eux meurt, leur peine se fait sentir.
OVERLORD, un film d’horreur de série B est divertissant et est à voir dès sa sortie en salle. Son réalisateur a récemment été choisi pour écrire et réaliser Flash Gordon. Ça promet!