⭐⭐🔸Le réalisateur Jason Reitman présente dans THE FRONT RUNNER, l’histoire vraie du politicien Gary Hart qui aurait pu devenir Président des États-Unis si ça n’avait été de sa vie privée qui a été étalée au grand jour. Malheureusement, c’est un long métrage inégal qui s’essouffle complètement avant le fil d’arrivée.
L'histoire est basée sur le livre All the Truth Is Out: The Week Politics Went Tabloid du chroniqueur politique Matt Bai. Le sénateur du Colorado Gary Hart [Hugh Jackman] arrive second derrière Walter Mondale à l’investiture du Parti démocrate pour les élections présidentielles de 1984. Trois ans plus tard, il est en pleine ascension. Il est le favori pour l’emporter lors des primaires présidentielles du Parti démocrate américain de 1988 et selon certains, serait la personne qui a le plus de chance de devenir le prochain président des États-Unis. Comme l’indique un texte qui défile à l’écran au début du film, tout peut changer en l’espace de trois semaines. L’ascension de Gary Hart s’arrête brutalement lors de la publication d’un article du Miami Herald relatant sa relation extraconjugale avec Donna Rice [Sara Paxton] qu’il a rencontré sur un yacht à Miami. Cette nouvelle a l’effet d’une bombe et plusieurs médias (journalistes politiques et journaux à sensation) reprennent l’affaire.
THE FRONT RUNNER commence assez bien par une scène magnifiquement filmée en un seul plan-séquence nous montrant le cirque médiatique le soir de la Convention nationale démocrate. Il est évident que les médias et la politique américaine vont de pair. Quelques scènes plus tard, Gary Hart est en pleine campagne électorale. Pour obtenir l’appui de la population, il participe à des événements (comme un lancer de la hache!). Certaines scènes sont rythmées par de la musique de percussions. Lorsque le journaliste Tom Fielder [Steve Zissis] du Miami Herald flaire une histoire sur l’infidélité de Gary Hart, son collègue Pete Murphy [Bill Burr] et lui placent la demeure de Gary Hart sous surveillance. L’intrigue prend alors la forme d’un mini-thriller intéressant. Au lieu de continuer sur cette lancée, le rythme s’essouffle complètement par la suite.
Pour un film qui est censé être un biopic sur Gary Hart, certains choix bizarres ont été faits concernant l’homme au cœur de l’intrigue. Lors de la seconde moitié du film, le personnage disparaît pendant plusieurs scènes. La trame narrative se déroule selon plusieurs perspectives différentes : Lee [Vera Farmiga], la femme de Gary Hart qui est prise malgré elle dans le scandale et doit se cacher des paparazzis qui ont élu domicile devant sa maison; le chef de la campagne électorale Bill Dixon [J.K. Simmons]; les médias et la "Monica Lewinsky" de l’époque, Donna Rice qui est dépeinte comme une femme qui n’a plus de vie privée.
Hugh Jackman est un acteur qui possède un charisme naturel. Dans THE FRONT RUNNER, une fois l’affaire étalée dans les médias, l’acteur enlève tout de son charisme pour nous donner une interprétation d’un homme qui se montre froid et arrogant envers tout le monde. L’incapacité de Gary Hart de reconnaître ses torts, même envers les membres du personnel de sa campagne électorale, est probablement la principale cause de la fin de sa carrière politique, bien plus que d’avoir trompé sa femme à plusieurs reprises. Le scénario n’offre aucune chance au personnage d’évoluer naturellement de manière émotionnelle ou morale. Au dénouement du film, le personnage reste énigmatique aux yeux du public.
THE FRONT RUNNER commence assez bien par une scène magnifiquement filmée en un seul plan-séquence nous montrant le cirque médiatique le soir de la Convention nationale démocrate. Il est évident que les médias et la politique américaine vont de pair. Quelques scènes plus tard, Gary Hart est en pleine campagne électorale. Pour obtenir l’appui de la population, il participe à des événements (comme un lancer de la hache!). Certaines scènes sont rythmées par de la musique de percussions. Lorsque le journaliste Tom Fielder [Steve Zissis] du Miami Herald flaire une histoire sur l’infidélité de Gary Hart, son collègue Pete Murphy [Bill Burr] et lui placent la demeure de Gary Hart sous surveillance. L’intrigue prend alors la forme d’un mini-thriller intéressant. Au lieu de continuer sur cette lancée, le rythme s’essouffle complètement par la suite.
Pour un film qui est censé être un biopic sur Gary Hart, certains choix bizarres ont été faits concernant l’homme au cœur de l’intrigue. Lors de la seconde moitié du film, le personnage disparaît pendant plusieurs scènes. La trame narrative se déroule selon plusieurs perspectives différentes : Lee [Vera Farmiga], la femme de Gary Hart qui est prise malgré elle dans le scandale et doit se cacher des paparazzis qui ont élu domicile devant sa maison; le chef de la campagne électorale Bill Dixon [J.K. Simmons]; les médias et la "Monica Lewinsky" de l’époque, Donna Rice qui est dépeinte comme une femme qui n’a plus de vie privée.
Hugh Jackman est un acteur qui possède un charisme naturel. Dans THE FRONT RUNNER, une fois l’affaire étalée dans les médias, l’acteur enlève tout de son charisme pour nous donner une interprétation d’un homme qui se montre froid et arrogant envers tout le monde. L’incapacité de Gary Hart de reconnaître ses torts, même envers les membres du personnel de sa campagne électorale, est probablement la principale cause de la fin de sa carrière politique, bien plus que d’avoir trompé sa femme à plusieurs reprises. Le scénario n’offre aucune chance au personnage d’évoluer naturellement de manière émotionnelle ou morale. Au dénouement du film, le personnage reste énigmatique aux yeux du public.