Dans ce thriller, Rachel (Blunt), anéantie par son récent divorce, passe tout son temps de trajet quotidien à imaginer un couple parfait, vivant dans une maison située le long de l’itinéraire qu’effectue son train, jusqu’au jour où elle voit s’y produire quelque chose de choquant et se trouve prise au coeur d’un mystère. [Universal Pictures Canada]
THE GIRL ON THE TRAIN est l’adaptation cinématographique du best-seller mondial éponyme écrit par l’ex-journaliste Paula Hawkins. N’ayant pas lu le thriller, je n’en ferais pas de comparaison.
Rachel Watson [Emily Blunt, The Huntsman: Winter's War, Sicario, Edge of Tomorrow] est une alcoolique et n’est plus l’ombre d’elle-même depuis que son mari Tom [Justin Theroux] l’a laissé pour sa maîtresse Anna [Rebecca Ferguson, Florence Foster Jenkins, Mission Impossible Rogue Nation]. Le couple battait de l’aile depuis un moment dû à l’alcoolisme de Rachel qui la rend extrêmement agressive et de leur difficulté à procréer. Tom et Anna se sont mariés, ont une petite fille et habitent l’ancienne maison de Rachel et Tom. Dans le but de faire accroire à sa colocataire qu’elle occupe un emploi, Rachel prend le train tous les jours à destination de Manhattan. Sur le chemin, en sirotant de la vodka qu’elle cache dans une bouteille d’eau, elle observe jalousement une femme blonde et son mari (elle ne connaît pas leurs véritables noms) qui occupent la maison voisine de celle de Tom et Anna et imaginent leur vie parfaite. On connaîtra plus tard leur nom: Megan [Hayley Bennett, The Magnificent Seven, Hardcore Henry] et Scott Hipwell [Luke Evans, Dracula Untold, The Hobbit- Battle of the Five Armies]. Comme Rachel ne fait rien d’autre de ses journées, observer ces deux amants en devient presque une obsession. La passion entre Megan et Scott représente tout ce que Rachel a toujours voulu entre elle et Tom.
Un vendredi matin, elle voit Megan dans les bras d’un autre homme [Edgar Ramirez, Joy, Deliver Us From Evil]! Ceci la met tellement en colère qu’elle serait prête à tuer Megan et l'imagine fracasser sa tête contre le plancher. (J’ai trouvé la séquence où Rachel est enragée devant le miroir un peu exagéré, elle semblait être en pleine psychose.) En soirée, Rachel débarque du train en état d’ébriété avancé, suit une femme blonde dans un tunnel peu éclairé et la traite de salope (whore)... Le lendemain, elle se réveille avec des ecchymoses, la chemise en sang et ne se souvient plus du tout ce qui s’est passé. Elle apprend plus tard que Megan est portée disparue et elle aurait été vue pour la dernière fois le même vendredi soir qu'elle n’arrive pas à se remémorer. Ce mystère donne à Rachel un regain de vie (et une raison pour être sobre) et elle est persuadée qu’elle pourra apprendre ce qui est réellement arrivé à Megan.
Le récit est raconté selon le point de vue des trois femmes : Rachel, Anna et Megan et fait plusieurs sauts entre le passé et le présent. La nature fragmentée de l’histoire n’aide en rien au rythme du long métrage qui s’avère plus être un film dépressif et lent qu’un thriller captivant. Il est difficile, voire impossible, de créer du suspense dans ce cas-ci. Par contre, les événements se succèdent avec plus d’entrain lors du dernier tiers du film, même si je dois admettre qu’on devine aisément « qui est le coupable ».
Le spectateur a de la difficulté à s’identifier ou se soucier des personnages (les hommes comme les trois femmes) dus à la manière dont ils sont caractérisés. Ils sont dépeints superficiellement: Rachel, l'alcoolique et dépressive; Anna, l'épouse qui essaie d'être parfaite; Megan, la traînée et les hommes qui ne pensent qu'au sexe. Aucun n’est aimable. Certes, on peut éprouver de l’empathie pour Rachel à cause de son alcoolisme et pour Megan lorsqu’on apprend un de ses secrets. Emily Blunt joue le personnage de Rachel avec aplomb. Elle se glisse aisément dans le rôle d’une femme ravagée par l’alcool, émotionnellement instable et confuse par ses trous de mémoire.
THE GIRL ON THE TRAIN est loin d’être le meilleur thriller de l’année. L’adaptation cinématographique est comparée à Gone Girl qui s’avère être un bien meilleur film. À voir au cinéma (ou attendre la sortie vidéo.)
Rachel Watson [Emily Blunt, The Huntsman: Winter's War, Sicario, Edge of Tomorrow] est une alcoolique et n’est plus l’ombre d’elle-même depuis que son mari Tom [Justin Theroux] l’a laissé pour sa maîtresse Anna [Rebecca Ferguson, Florence Foster Jenkins, Mission Impossible Rogue Nation]. Le couple battait de l’aile depuis un moment dû à l’alcoolisme de Rachel qui la rend extrêmement agressive et de leur difficulté à procréer. Tom et Anna se sont mariés, ont une petite fille et habitent l’ancienne maison de Rachel et Tom. Dans le but de faire accroire à sa colocataire qu’elle occupe un emploi, Rachel prend le train tous les jours à destination de Manhattan. Sur le chemin, en sirotant de la vodka qu’elle cache dans une bouteille d’eau, elle observe jalousement une femme blonde et son mari (elle ne connaît pas leurs véritables noms) qui occupent la maison voisine de celle de Tom et Anna et imaginent leur vie parfaite. On connaîtra plus tard leur nom: Megan [Hayley Bennett, The Magnificent Seven, Hardcore Henry] et Scott Hipwell [Luke Evans, Dracula Untold, The Hobbit- Battle of the Five Armies]. Comme Rachel ne fait rien d’autre de ses journées, observer ces deux amants en devient presque une obsession. La passion entre Megan et Scott représente tout ce que Rachel a toujours voulu entre elle et Tom.
Un vendredi matin, elle voit Megan dans les bras d’un autre homme [Edgar Ramirez, Joy, Deliver Us From Evil]! Ceci la met tellement en colère qu’elle serait prête à tuer Megan et l'imagine fracasser sa tête contre le plancher. (J’ai trouvé la séquence où Rachel est enragée devant le miroir un peu exagéré, elle semblait être en pleine psychose.) En soirée, Rachel débarque du train en état d’ébriété avancé, suit une femme blonde dans un tunnel peu éclairé et la traite de salope (whore)... Le lendemain, elle se réveille avec des ecchymoses, la chemise en sang et ne se souvient plus du tout ce qui s’est passé. Elle apprend plus tard que Megan est portée disparue et elle aurait été vue pour la dernière fois le même vendredi soir qu'elle n’arrive pas à se remémorer. Ce mystère donne à Rachel un regain de vie (et une raison pour être sobre) et elle est persuadée qu’elle pourra apprendre ce qui est réellement arrivé à Megan.
Le récit est raconté selon le point de vue des trois femmes : Rachel, Anna et Megan et fait plusieurs sauts entre le passé et le présent. La nature fragmentée de l’histoire n’aide en rien au rythme du long métrage qui s’avère plus être un film dépressif et lent qu’un thriller captivant. Il est difficile, voire impossible, de créer du suspense dans ce cas-ci. Par contre, les événements se succèdent avec plus d’entrain lors du dernier tiers du film, même si je dois admettre qu’on devine aisément « qui est le coupable ».
Le spectateur a de la difficulté à s’identifier ou se soucier des personnages (les hommes comme les trois femmes) dus à la manière dont ils sont caractérisés. Ils sont dépeints superficiellement: Rachel, l'alcoolique et dépressive; Anna, l'épouse qui essaie d'être parfaite; Megan, la traînée et les hommes qui ne pensent qu'au sexe. Aucun n’est aimable. Certes, on peut éprouver de l’empathie pour Rachel à cause de son alcoolisme et pour Megan lorsqu’on apprend un de ses secrets. Emily Blunt joue le personnage de Rachel avec aplomb. Elle se glisse aisément dans le rôle d’une femme ravagée par l’alcool, émotionnellement instable et confuse par ses trous de mémoire.
THE GIRL ON THE TRAIN est loin d’être le meilleur thriller de l’année. L’adaptation cinématographique est comparée à Gone Girl qui s’avère être un bien meilleur film. À voir au cinéma (ou attendre la sortie vidéo.)