Un des films les plus attendus cet automne, LES SEPT MERCENAIRES met en scène une brochette phénoménale d’acteurs. Le réalisateur Antoine Fuqua revisite le long métrage du même nom sorti en 1960 qui s’était lui-même inspiré de Seven Samurai d’Akira Kurosawa, un classique du cinéma. Voulant ajouter une touche plus moderne au western, il a choisi une distribution de comédiens de différentes ethnies. Il dirige pour une troisième fois Denzel Washington avec qui il a déjà travaillé (Training Day et The Equilizer — lire ma critique).
L’histoire se passe aux États-Unis en 1879. L’homme d’affaires Bartholomew Bogue (Peter Sarsgaard) a pris le contrôle de la localité de Rose Creek et terrorise ses habitants. Il veut acheter les terres pour une fraction du prix et leur donne trois semaines pour quitter les lieux. Il met le feu dans l’église avant d’assassiner froidement Matthew Cullen (Matt Bomer, très petit rôle), le mari d’Emma Cullen (Haley Bennett, Hardcore Henry – ma critique) ainsi que quelques autres villageois. Emma prend les choses en main et se rend à Amador City pour convaincre le chasseur de primes Sam Chisolm (Denzel Washington) de défendre la ville. Ce dernier recrute à son tour le joueur Josh Faraday (Chris Pratt, Guardians of the Galaxy, Jurassic World); un tireur d’élite durant la guerre de Sécéssion, Goodnight « l’ange de la mort » Robicheaux (Ethan Hawke); Billy Rocks (Byung-Hun Lee, Masquerade-ma critique), un expert au maniement des couteaux; Jack Horne (Vincent D’Onofrio), un homme qui a vécu, seul dans la nature et qui se bat avec tout ce qui lui tombe sous la main – ou sauter sur l’ennemi comme un ours; le criminel mexicain Vasquez (Manuel Garcia-Rulfo) et l’amérindien comanche, Red Harvest (Martin Sensmeier). Les sept mercenaires ainsi que les habitants de Rose Creek, des fermiers qui n’ont jamais manié une arme de leur vie auront la tâche presque impossible de vaincre Bogue et ses forces armées. Il est évident que tous ne s’en sortiront pas vivants et ces sept hors-la-loi sont prêts à sacrifier leur vie pour cette cause juste.
Tout d’abord, le scénario, très simple et linéaire, n’offre aucune nouveauté ou aucun rebondissement comparativement au film de 1960. Cette nouvelle version de l’histoire, hormis la romance qui se développe entre l’un des mercenaires et une villageoise dans le film de 1960, est très similaire à son prédécesseur. Parmi les différences notables, j’ai apprécié le fait que le récit ne comporte aucune sous-intrigue amoureuse.
Les acteurs jouent tous avec conviction. Par contre, les deux comédiens principaux, Denzel Washington et Chris Pratt n’ont pas le charisme de Yul Brynner et Steve McQueen. Le film manque de profondeur en ce qui a trait dans le développement des personnages. Sam Chisolm est un homme plutôt silencieux (ce qui ne permet pas à son comédien de montrer son charisme usuel) et démontre une maitrise parfaite des armes. Son désir de se venger de la mort des membres de sa famille semble toutefois sortir de nulle part. Josh Faraday démontre un sang-froid exemplaire dans les situations fatales, comme lorsqu’il fait des tours de magie (la disparition de l’oreille!) alors que sa vie est en danger. Ses blagues tombent parfois à plat. Goodnight Robicheaux souffre d’un trouble de stress post-traumatique et ce n’est pas élaboré davantage. Les autres personnages sont caractérisés par leurs habiletés à tuer leurs adversaires. Par ailleurs, on ne ressent pas non plus la camaraderie qui devrait se développer au sein du groupe. Certains personnages se parlent entre eux à peine.
Les deux principales séquences d’action sont bien réalisées et divertissent. Le combat final est captivant et vaut à lui seul le prix du billet. Les balles fusent de partout, plusieurs explosions tuent rapidement plusieurs de leurs adversaires et chacun des sept mercenaires a amplement l’occasion de montrer ses habiletés. Antoine Fuqua, voulant faire un film à l’ancienne, a fait l’usage du moins possible d’effets spéciaux par ordinateur. Pour les séquences d’action, où par exemple, certains personnages chutent du dos d’un cheval ou d’un toit d’un établissement, des cascadeurs ont été utilisés rendant les scènes plus authentiques.
Comme le long métrage n’a pas été tourné avec des caméras IMAX, son visionnement dans ce format n’est pas idéal, à moins de vouloir admirer les magnifiques paysages rocheux du Far West (le tournage du film a eu lieu en Louisiane) sur le plus grand écran possible. La trame sonore composée en partie par James Horner (qui est décédé d’un accident d’avion avant de la terminer) et Simon Franglen semble être un hommage aux films de cowboy, mais n’a rien de mémorable. Le thème principal du film original est entendu lors du générique final.
THE MAGNIFICENT SEVEN ne se démarque pas de l’œuvre cinématographique de 1960, mais il est tout de même à voir au cinéma! En Amérique du Nord, il sera présenté dans le format IMAX pour une semaine en plus du format régulier.
Tout d’abord, le scénario, très simple et linéaire, n’offre aucune nouveauté ou aucun rebondissement comparativement au film de 1960. Cette nouvelle version de l’histoire, hormis la romance qui se développe entre l’un des mercenaires et une villageoise dans le film de 1960, est très similaire à son prédécesseur. Parmi les différences notables, j’ai apprécié le fait que le récit ne comporte aucune sous-intrigue amoureuse.
Les acteurs jouent tous avec conviction. Par contre, les deux comédiens principaux, Denzel Washington et Chris Pratt n’ont pas le charisme de Yul Brynner et Steve McQueen. Le film manque de profondeur en ce qui a trait dans le développement des personnages. Sam Chisolm est un homme plutôt silencieux (ce qui ne permet pas à son comédien de montrer son charisme usuel) et démontre une maitrise parfaite des armes. Son désir de se venger de la mort des membres de sa famille semble toutefois sortir de nulle part. Josh Faraday démontre un sang-froid exemplaire dans les situations fatales, comme lorsqu’il fait des tours de magie (la disparition de l’oreille!) alors que sa vie est en danger. Ses blagues tombent parfois à plat. Goodnight Robicheaux souffre d’un trouble de stress post-traumatique et ce n’est pas élaboré davantage. Les autres personnages sont caractérisés par leurs habiletés à tuer leurs adversaires. Par ailleurs, on ne ressent pas non plus la camaraderie qui devrait se développer au sein du groupe. Certains personnages se parlent entre eux à peine.
Les deux principales séquences d’action sont bien réalisées et divertissent. Le combat final est captivant et vaut à lui seul le prix du billet. Les balles fusent de partout, plusieurs explosions tuent rapidement plusieurs de leurs adversaires et chacun des sept mercenaires a amplement l’occasion de montrer ses habiletés. Antoine Fuqua, voulant faire un film à l’ancienne, a fait l’usage du moins possible d’effets spéciaux par ordinateur. Pour les séquences d’action, où par exemple, certains personnages chutent du dos d’un cheval ou d’un toit d’un établissement, des cascadeurs ont été utilisés rendant les scènes plus authentiques.
Comme le long métrage n’a pas été tourné avec des caméras IMAX, son visionnement dans ce format n’est pas idéal, à moins de vouloir admirer les magnifiques paysages rocheux du Far West (le tournage du film a eu lieu en Louisiane) sur le plus grand écran possible. La trame sonore composée en partie par James Horner (qui est décédé d’un accident d’avion avant de la terminer) et Simon Franglen semble être un hommage aux films de cowboy, mais n’a rien de mémorable. Le thème principal du film original est entendu lors du générique final.
THE MAGNIFICENT SEVEN ne se démarque pas de l’œuvre cinématographique de 1960, mais il est tout de même à voir au cinéma! En Amérique du Nord, il sera présenté dans le format IMAX pour une semaine en plus du format régulier.