SULLY, du réalisateur Clint Eastwood (American Sniper – lire ma critique) revient sur l’événement du vol 1549 de U.S Airways le 15 janvier 2009 où le commandant de bord a réussi l’impossible : moins de cinq minutes après le décollage, suite à la perte des deux engins de l’avion, il l’a atterri sur la rivière Hudson à New York, sauvant la vie de 155 personnes (150 passagers et cinq membres de l’équipage). Le scénario est basé sur les mémoires du capitaine Chesley Sullenberger, Highest Duty : My search for what really matters.
Le film débute par un cauchemar : l’avion piloté par le commandant de bord, Chesley « Sully » Sullenberger [Tom Hanks] est frappé par plusieurs oiseaux. Il perd ses deux engins avant de s’écraser sur un immeuble à New York. Ce n’est évidemment pas ce qui est réellement arrivé. Quelque temps après l’événement qui est surnommé « The Miracle on the Hudson », Chesley Sullenberger souffre d’anxiété. Il fait des rêves réveillés et a des hallucinations. Malgré tout le cirque médiatique qui l’entoure (dont des entrevues avec Katie Couric et David Letterman), il ne se considère pas un héros, il n’a fait que sa job. Lui et son copilote Jeff Skiles [Aaron Eckhart] font l’objet d’une enquête par le NTSB (National Transportation Safety Board) qui leur reproche d’avoir posé l’avion sur la rivière Hudson, ce qui aurait mis la vie des passagers en danger. Ils n’auraient pas écouté les directives du contrôleur aérien de revenir à l’aéroport LaGuardia et selon un rapport préliminaire, un des engins fonctionnait toujours. Si les simulations par ordinateurs ne lui donnent pas raison, Chesley perdra son emploi et sa pension. Ses 42 ans de carrière pourraient partir en fumée. Heureusement, il a le support de sa femme Lorrie [Laura Linney] avec qui il communique par téléphone.
D’une durée de 98 minutes, SULLY semble être un peu court pour un film de ce genre, mais ceci est justifié par la minceur du scénario. Le long métrage prend tout son temps pour nous montrer la séquence de l’atterrissage forcé sur la rivière Hudson, se concentrant sur les conséquences de l’incident. Tout l’incident (embarquement des passagers, décollage de l’avion, collision avec une multitude d’oiseaux, atterrissage forcé sur les eaux glaciales de l'Hudson, l’évacuation et le sauvetage des passagers et membres de l’équipage) est présenté via un long retour en arrière. Cette même scène est reprise plus tard dans le film, mais montrée selon le point de vue des pilotes dans le cockpit. Les caméras IMAX sont utilisées à bon escient ici.
Après avoir risqué sa vie pour sauver la vie des membres de l’équipage dans Captain Phillips (ma critique) et plus récemment affronté la chaleur de l’Arabie Saoudite dans An Hologram For the King (ma critique), Tom Hanks joue avec efficacité. Son personnage n’exprime pas ses émotions ouvertement, mais le spectateur devine aisément qu’il est marqué par l’événement si bien qu’il commence à douter de sa décision. Lors de l’incident qui aurait pu s’avérer être un désastre, il est d'un calme résolu.
SULLY nous présente un véritable héros. La décision du capitaine Chesley Sullenberger le jour du 15 janvier 2009 a sauvé le monde d’une autre catastrophe aérienne. À voir au cinéma. Restez assis durant le générique pour voir des photos du véritable incident ainsi que la réunion de Sully avec les membres de l’équipage et des passagers.
D’une durée de 98 minutes, SULLY semble être un peu court pour un film de ce genre, mais ceci est justifié par la minceur du scénario. Le long métrage prend tout son temps pour nous montrer la séquence de l’atterrissage forcé sur la rivière Hudson, se concentrant sur les conséquences de l’incident. Tout l’incident (embarquement des passagers, décollage de l’avion, collision avec une multitude d’oiseaux, atterrissage forcé sur les eaux glaciales de l'Hudson, l’évacuation et le sauvetage des passagers et membres de l’équipage) est présenté via un long retour en arrière. Cette même scène est reprise plus tard dans le film, mais montrée selon le point de vue des pilotes dans le cockpit. Les caméras IMAX sont utilisées à bon escient ici.
Après avoir risqué sa vie pour sauver la vie des membres de l’équipage dans Captain Phillips (ma critique) et plus récemment affronté la chaleur de l’Arabie Saoudite dans An Hologram For the King (ma critique), Tom Hanks joue avec efficacité. Son personnage n’exprime pas ses émotions ouvertement, mais le spectateur devine aisément qu’il est marqué par l’événement si bien qu’il commence à douter de sa décision. Lors de l’incident qui aurait pu s’avérer être un désastre, il est d'un calme résolu.
SULLY nous présente un véritable héros. La décision du capitaine Chesley Sullenberger le jour du 15 janvier 2009 a sauvé le monde d’une autre catastrophe aérienne. À voir au cinéma. Restez assis durant le générique pour voir des photos du véritable incident ainsi que la réunion de Sully avec les membres de l’équipage et des passagers.