Réalisé par Bill Condon [Dreamgirls], BEAUTY AND THE BEAST se situe au 18e siècle dans un petit village en France appelé Villeneuve (nommé ainsi en l’honneur de Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve qui a écrit La Belle et la Bête en 1740). Comme l’histoire est connue de tous, je ne m’attarderai pas sur le scénario. Contrairement à Maleficent qui diverge largement du film original de Sleeping Beauty, le récit de BEAUTY AND THE BEAST est presque une copie conforme du film de 1991. Il ne comporte que de petites différences qui ne changent pas la trame narrative principale i.e. Maurice [Kevin Kline], le père de Belle est un artiste plutôt qu’un inventeur (Belle est celle qui fait preuve d’ingéniosité en fabriquant une « machine à laver »); Gaston [Luke Evans] démontre un côté plus cruel envers Maurice; la relation entre Belle et son père est un peu plus tendue, car elle ne sait pas ce qui est arrivé à sa mère, elle l’apprendra plus tard par le biais d’un livre magique; l’Enchanteresse réapparait plus tard dans le récit, etc.
Dans cette adaptation, Belle est plus proactive et on comprend mieux les raisons pour lesquelles elle est « marginale ». Elle subit les foudres du maire de Villeneuve en essayant d’apprendre à une fillette à lire et plus tard, elle tente de s’évader du château de la Bête dès qu’elle en a l’occasion. Emma Watson qui l’interprète donne une bonne performance, sans plus. Luke Evans qui personnifie le « monstre » Gaston donne une prestation plus mémorable. Il s’adonne entièrement dans l’arrogance du personnage qu’il interprète avec entrain. Il s’amuse et ça paraît. Il m’a fait découvrir ses talents pour chanter pour la première fois au cinéma et c’est divertissant. (Si vous voulez mon avis, il chante beaucoup mieux que Ryan Gosling dans La La Land.) Le numéro musical de la chanson « Gaston » par Luke Evans et Josh Gad (qui donne une également une prestation énergétique) est l’un des moments les plus forts et plus divertissants. (Ma scène préférée de tout le film.)
Les expressions faciales ainsi que les mouvements de la Bête ont été créés grâce aux performances-capture de l’acteur Dan Stevens. Tout comme Belle, on s’attache peu à peu au personnage et la performance de l’acteur est tellement convaincante (l’animation numérique est un peu moins réussie) que lorsque la Bête redevient humain à la fin du récit (on le voit humain lors de la première scène du film, mais pas clairement dû au maquillage extravagant qu’il porte), on ne peut s’empêcher de penser qu’il est moins séduisant/ charmant qu’anticipé.
La trame sonore du film de l’itération de 1991 avait valu au compositeur Alan Menken l’Oscar de la meilleure musique. Pour BEAUTY AND THE BEAST, il a composé trois nouvelles chansons à l’aide du parolier Tim Rice : " How does A Moment Last Forever" interprété par Maurice, "Days in the Sun" interprété par tous les habitants du château et "Evermore" interprété par la Bête suivant le départ de Belle. Ces morceaux n’apportent pas grand-chose au récit et pour vous l’avouer, ne sont pas vraiment mémorables. Trois jours après le visionnement du film, il est impossible pour moi de dire en quoi consistent ces chansons.
Les plus romantiques d’entre vous serez émerveillés par la ballade « Beauty and the Beast ». Tout de cette séquence clé de l’histoire est parfait (la robe de bal jaune de Belle, le décor de la salle, la chorégraphie de la valse, etc) l’émotion est à son comble et ira même jusqu’à vous tirer les larmes des yeux! D’autres numéros musicaux comme « Be Our Guest » plaisent par leur extravagance. Ceux qui connaissent les chansons par cœur seront surpris des petits changements apportés dans les paroles.
Malgré que BEAUTY AND THE BEAST dure 45 minutes de plus que le film d’animation, vous ne verrez pas du tout le temps passer. Cette œuvre recapture la magie du classique d’animation de 1991. Il charme, divertit et plaira sans aucun doute à tous ceux qui ont grandi avec l’original. À voir absolument au cinéma! À voir également si vous êtes comme moi et n’aimez pas vraiment ce genre de film. Vous sortirez de la salle avec un immense sourire aux lèvres. Il est inutile par contre de visionner la version IMAX du film.
Dans cette adaptation, Belle est plus proactive et on comprend mieux les raisons pour lesquelles elle est « marginale ». Elle subit les foudres du maire de Villeneuve en essayant d’apprendre à une fillette à lire et plus tard, elle tente de s’évader du château de la Bête dès qu’elle en a l’occasion. Emma Watson qui l’interprète donne une bonne performance, sans plus. Luke Evans qui personnifie le « monstre » Gaston donne une prestation plus mémorable. Il s’adonne entièrement dans l’arrogance du personnage qu’il interprète avec entrain. Il s’amuse et ça paraît. Il m’a fait découvrir ses talents pour chanter pour la première fois au cinéma et c’est divertissant. (Si vous voulez mon avis, il chante beaucoup mieux que Ryan Gosling dans La La Land.) Le numéro musical de la chanson « Gaston » par Luke Evans et Josh Gad (qui donne une également une prestation énergétique) est l’un des moments les plus forts et plus divertissants. (Ma scène préférée de tout le film.)
Les expressions faciales ainsi que les mouvements de la Bête ont été créés grâce aux performances-capture de l’acteur Dan Stevens. Tout comme Belle, on s’attache peu à peu au personnage et la performance de l’acteur est tellement convaincante (l’animation numérique est un peu moins réussie) que lorsque la Bête redevient humain à la fin du récit (on le voit humain lors de la première scène du film, mais pas clairement dû au maquillage extravagant qu’il porte), on ne peut s’empêcher de penser qu’il est moins séduisant/ charmant qu’anticipé.
La trame sonore du film de l’itération de 1991 avait valu au compositeur Alan Menken l’Oscar de la meilleure musique. Pour BEAUTY AND THE BEAST, il a composé trois nouvelles chansons à l’aide du parolier Tim Rice : " How does A Moment Last Forever" interprété par Maurice, "Days in the Sun" interprété par tous les habitants du château et "Evermore" interprété par la Bête suivant le départ de Belle. Ces morceaux n’apportent pas grand-chose au récit et pour vous l’avouer, ne sont pas vraiment mémorables. Trois jours après le visionnement du film, il est impossible pour moi de dire en quoi consistent ces chansons.
Les plus romantiques d’entre vous serez émerveillés par la ballade « Beauty and the Beast ». Tout de cette séquence clé de l’histoire est parfait (la robe de bal jaune de Belle, le décor de la salle, la chorégraphie de la valse, etc) l’émotion est à son comble et ira même jusqu’à vous tirer les larmes des yeux! D’autres numéros musicaux comme « Be Our Guest » plaisent par leur extravagance. Ceux qui connaissent les chansons par cœur seront surpris des petits changements apportés dans les paroles.
Malgré que BEAUTY AND THE BEAST dure 45 minutes de plus que le film d’animation, vous ne verrez pas du tout le temps passer. Cette œuvre recapture la magie du classique d’animation de 1991. Il charme, divertit et plaira sans aucun doute à tous ceux qui ont grandi avec l’original. À voir absolument au cinéma! À voir également si vous êtes comme moi et n’aimez pas vraiment ce genre de film. Vous sortirez de la salle avec un immense sourire aux lèvres. Il est inutile par contre de visionner la version IMAX du film.