Sorti en 2002, The Ring, du réalisateur Gore Verbinski s’est avéré être un succès phénoménal en récoltant plus de 230 millions de dollars au box-office mondial. Le remake américain de Ringu reprenait la même idée de base : une mystérieuse vidéo cause la mort du spectateur sept jours après qu’il l’ait visionnée. La suite, The Ring Two (2005) voulant probablement profiter de l'engouement du premier chapitre avait fait piètre figure. (Pour moi, c’était un véritable navet.) RINGS (dont la date de sortie nord-américaine a été reportée à plusieurs reprises) en vaut-il le détour? Pas vraiment, même si je dois admettre qu’il n’est pas complètement médiocre.
Dans ce nouvel opus de la série, Julia [Matilda Lutz] qui n’a pas de nouvelles de son copain Holt [Alex Roe, The Fifth Wave] depuis plusieurs jours décide de se rendre à son université pour le trouver. Elle apprend qu’il fait partie d’une sous-culture menée par son professeur de microbiologie Gabriel [Johnny Galecki]. Ce dernier a fait une copie digitale de la mystérieuse vidéo de Samara Morgan et la fait visionner à un groupe d’étudiants qui doivent ensuite tenir le plus longtemps possible sans la montrer à une tierce personne. Il documente les effets néfastes (hallucinations, blessures physiques) et grâce à ses recherches, voudrait prouver l’existence de la vie après la mort. Sachant que Holt a vu la vidéo il y a presque une semaine et qu’il ne lui reste que quelques heures à vivre, Julia se sacrifie en regardant la vidéo. Plus tard, en faisant une copie, elle découvre qu’il y a un tout autre film caché dans le film original. À l’aide de son copain, elle commence sa propre enquête sur la signification des nouvelles images...
Commençons tout d’abord par le positif: un effort a été manifestement mis sur la cinématographie ainsi que la trame sonore qui reprend le thème principal de The Ring. Comme je n’ai jamais visionné le trailer (si vous me suivez depuis quelque temps, vous savez que je ne regarde plus aucune bande-annonce de films d’horreur, car elles ont tendance à tout réveler.), le récit comporte assez de rebondissements pour tenir le spectateur en haleine. Il en dévoile davantage sur le backstory de Samara Morgan, ce qui est une bonne chose.
Le côté horreur laisse grandement à désirer. La présence de « jump scare" qui sont pour la plupart inefficaces ou ridicules vient gâcher l’atmosphère lugubre qu’on essaie de présenter. Le jeu de l’actrice principale est de piètre qualité et c’est peut-être la raison pour laquelle je ne me suis jamais souciée de ce qui arrive au personnage. Matilda Lutz parle avec le même ton monotone durant tout le film. De plus, elle n’exprime pas aisément les émotions de peur se contentant d’avoir un visage larmoyant plutôt que de la véritable frayeur. On est si déconnecté de Julia qu’on ne ressent pas du tout de l'angoisse en voyant le film. Ce qui n’aide pas non plus est qu'on sait qu’elle est en proie à des hallucinations depuis le moment où elle a visionné la vidéo. Cela enlève presque tout le suspense de la majorité des scènes, car tout ce qui lui arrive d'anormal ou voit par la suite n'est pas "réel". Les performances des autres comédiens qui me sont tous inconnus (sauf pour Vincent d’Onofrio) ne sont pas vraiment crédibles non plus.
Comme RINGS est plutôt un « reboot » qu’une véritable suite, il n’est pas nécessaire d’avoir vu les deux premiers opus pour suivre l’histoire, mais il est tout de même préférable de le faire pour comprendre la signification du vidéo original. À titre de comparaison, RINGS est certainement d’une qualité inférieure à The Rings, mais plus intéressante The Rings Two.
Dans ce nouvel opus de la série, Julia [Matilda Lutz] qui n’a pas de nouvelles de son copain Holt [Alex Roe, The Fifth Wave] depuis plusieurs jours décide de se rendre à son université pour le trouver. Elle apprend qu’il fait partie d’une sous-culture menée par son professeur de microbiologie Gabriel [Johnny Galecki]. Ce dernier a fait une copie digitale de la mystérieuse vidéo de Samara Morgan et la fait visionner à un groupe d’étudiants qui doivent ensuite tenir le plus longtemps possible sans la montrer à une tierce personne. Il documente les effets néfastes (hallucinations, blessures physiques) et grâce à ses recherches, voudrait prouver l’existence de la vie après la mort. Sachant que Holt a vu la vidéo il y a presque une semaine et qu’il ne lui reste que quelques heures à vivre, Julia se sacrifie en regardant la vidéo. Plus tard, en faisant une copie, elle découvre qu’il y a un tout autre film caché dans le film original. À l’aide de son copain, elle commence sa propre enquête sur la signification des nouvelles images...
Commençons tout d’abord par le positif: un effort a été manifestement mis sur la cinématographie ainsi que la trame sonore qui reprend le thème principal de The Ring. Comme je n’ai jamais visionné le trailer (si vous me suivez depuis quelque temps, vous savez que je ne regarde plus aucune bande-annonce de films d’horreur, car elles ont tendance à tout réveler.), le récit comporte assez de rebondissements pour tenir le spectateur en haleine. Il en dévoile davantage sur le backstory de Samara Morgan, ce qui est une bonne chose.
Le côté horreur laisse grandement à désirer. La présence de « jump scare" qui sont pour la plupart inefficaces ou ridicules vient gâcher l’atmosphère lugubre qu’on essaie de présenter. Le jeu de l’actrice principale est de piètre qualité et c’est peut-être la raison pour laquelle je ne me suis jamais souciée de ce qui arrive au personnage. Matilda Lutz parle avec le même ton monotone durant tout le film. De plus, elle n’exprime pas aisément les émotions de peur se contentant d’avoir un visage larmoyant plutôt que de la véritable frayeur. On est si déconnecté de Julia qu’on ne ressent pas du tout de l'angoisse en voyant le film. Ce qui n’aide pas non plus est qu'on sait qu’elle est en proie à des hallucinations depuis le moment où elle a visionné la vidéo. Cela enlève presque tout le suspense de la majorité des scènes, car tout ce qui lui arrive d'anormal ou voit par la suite n'est pas "réel". Les performances des autres comédiens qui me sont tous inconnus (sauf pour Vincent d’Onofrio) ne sont pas vraiment crédibles non plus.
Comme RINGS est plutôt un « reboot » qu’une véritable suite, il n’est pas nécessaire d’avoir vu les deux premiers opus pour suivre l’histoire, mais il est tout de même préférable de le faire pour comprendre la signification du vidéo original. À titre de comparaison, RINGS est certainement d’une qualité inférieure à The Rings, mais plus intéressante The Rings Two.