Après un accident de voiture, Michelle (Mary Elizabeth Winstead) se réveille dans un bunker sans aucun souvenir de ce qui lui est arrivé. Elle est dans la confusion la plus totale et pense avoir été kidnappée. Son « ravisseur » Howard (John Goodman) prétend qu’une attaque chimique ou nucléaire a dévasté la Terre et qu’il est dangereux de sortir à l’extérieur. Sentant qu’il ne lui dit pas la vérité, elle tente de s’échapper…
10 CLOVERFIELD LANE est un film-surprise de l’année 2016. La sortie du long métrage réalisé par Dan Trachtenberg n’a été annoncée qu’il y a deux mois. Les fans de Cloverfield vont accourir aux salles de cinéma, mais plusieurs d’entre eux seront déçus…
En réalité, la mention de Cloverfield dans le titre du film n’est que pour attirer les admirateurs du « premier opus ». 10 CLOVERFIELD LANE N’EST PAS UNE SUITE (ni un antépisode). Par les réactions des personnages face aux différentes situations présentées, il est évident que l’attaque des monstres qui a lieu New York il y a quelques années dans CLOVERFIELD n’a jamais eu lieu dans l’univers de 10 CLOVERFIELD LANE (ou bien les personnages n’en ont jamais entendu parler, ce qui est impossible). À part deux « easter eggs" que j’ai pu compter, il n’y a aucune allusion aux événements de CLOVERFIELD.
De plus, le style du film est complètement différent. Contrairement à CLOVERFIELD qui est un film d’horreur found-footage, 10 CLOVERFIELD LANE est un thriller psychologique. Le scénario est ponctué de plusieurs moments humoristiques ainsi que des moments de grande tension et de suspense. Il est de plus axé sur les dialogues plutôt que l’action. Le spectateur se glisse dans la peau de Michelle et la tension que l’on ressent est principalement due au fait qu’on ne sait pas si Howard est un homme de confiance. Le sentiment de huis clos est accentué par le nombre restreint de personnages et le fait que la majeure partie de l’histoire se déroule dans un seul lieu. Pour ces raisons, même si je considère le film très bon, je ne recommande pas de le voir au cinéma. Le format IMAX est inutile ici.
Le dénouement (les 10-15 dernières minutes du film) qui essaie tant bien que mal à faire un lien avec Cloverfield est bâclé et un peu trop over-the-top, ce qui est très décevant.
Le jeu des acteurs est excellent. John Goodman impressionne en particulier par la facilité avec laquelle il est capable de jouer un personnage intimidant. Mary Elizabeth Winstead possède une excellente chimie avec John Gallagher Jr, son principal partenaire de scène. Bradley Cooper a un caméo dans le film (qui va totalement passer inaperçu pour plusieurs spectateurs) : il interprète la voix de Ben.
En somme, 10 CLOVERFIELD LANE est définitivement un film à voir, mais attendez la sortie vidéo.
En réalité, la mention de Cloverfield dans le titre du film n’est que pour attirer les admirateurs du « premier opus ». 10 CLOVERFIELD LANE N’EST PAS UNE SUITE (ni un antépisode). Par les réactions des personnages face aux différentes situations présentées, il est évident que l’attaque des monstres qui a lieu New York il y a quelques années dans CLOVERFIELD n’a jamais eu lieu dans l’univers de 10 CLOVERFIELD LANE (ou bien les personnages n’en ont jamais entendu parler, ce qui est impossible). À part deux « easter eggs" que j’ai pu compter, il n’y a aucune allusion aux événements de CLOVERFIELD.
De plus, le style du film est complètement différent. Contrairement à CLOVERFIELD qui est un film d’horreur found-footage, 10 CLOVERFIELD LANE est un thriller psychologique. Le scénario est ponctué de plusieurs moments humoristiques ainsi que des moments de grande tension et de suspense. Il est de plus axé sur les dialogues plutôt que l’action. Le spectateur se glisse dans la peau de Michelle et la tension que l’on ressent est principalement due au fait qu’on ne sait pas si Howard est un homme de confiance. Le sentiment de huis clos est accentué par le nombre restreint de personnages et le fait que la majeure partie de l’histoire se déroule dans un seul lieu. Pour ces raisons, même si je considère le film très bon, je ne recommande pas de le voir au cinéma. Le format IMAX est inutile ici.
Le dénouement (les 10-15 dernières minutes du film) qui essaie tant bien que mal à faire un lien avec Cloverfield est bâclé et un peu trop over-the-top, ce qui est très décevant.
Le jeu des acteurs est excellent. John Goodman impressionne en particulier par la facilité avec laquelle il est capable de jouer un personnage intimidant. Mary Elizabeth Winstead possède une excellente chimie avec John Gallagher Jr, son principal partenaire de scène. Bradley Cooper a un caméo dans le film (qui va totalement passer inaperçu pour plusieurs spectateurs) : il interprète la voix de Ben.
En somme, 10 CLOVERFIELD LANE est définitivement un film à voir, mais attendez la sortie vidéo.
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