Synopsis
Durant une performance d'un groupe de musique, un jeune homme au t-shirt ensanglanté se présente sur scène, vole le micro et chante avant de s'évanouir. Il souffre d'amnésie et ne se souvient même plus de son nom. La gérante du groupe, Kasumi, le surnomme Pooch et l'intègre au groupe en tant que chanteur. Tout va pour le mieux, jusqu'au jour où son passé de gangster va le rattraper.
LA LA LA AT ROCK BOTTOM du réalisateur Nobuhiro Yamashita, met en vedette Subaru Shibutani (chanteur du groupe Kanjani Eight) dans le rôle d'un criminel souffrant d'amnésie.
Un jeune criminel vient de passer les 18 derniers mois en prison. À sa sortie, il se fait tabasser par un gang. Un des membres lui assène un coup de batte de baseball à la tête. Un sans-abri lui vole également son veston. Lorsqu'il se réveille, il ne sait plus qui il est. Il souffre d'amnésie rétrograde. Perdu, il est attiré par une musique et se retrouve sur scène pendant une performance du groupe Akainu (unun véritable groupe de musique japonais: www.akainu.com). Il vole le micro au chanteur et donne une performance qui surprend le public. Kasumi, la gérante d'Akainu l'héberge chez son grand-père sénile et l'ajoute au groupe lorsque le chanteur principal est victime d'un accident de voiture.
Subaru Shibutani est correct dans sa performance. Par contre, il ne démontre pas beaucoup d'émotions. Dans les premières scènes, on a l'impression qu'il est un zombie tellement il réagit lentement. C'est comme si l'amnésie de son personnage lui a enlevé toute trace de personnalité. Il est plus énergique lorsqu'il chante. Selon moi, il est un meilleur chanteur qu'acteur. Fumi Nikaido est également bonne dans le rôle de Kasumi, même si le scénario ne lui en demande que très peu. Pas de scènes émotionnelles par exemple. Kasumi ne s'est jamais remise de la mort de son père mort il y a deux ans. Pour éviter que son studio de musique ferme, elle a dû abandonner ses études pour gérer l'établissement ainsi que le groupe Akainu. Elle mentionne à Pooch (Pooch est le nom de son chien qui s'est enfui) qu'elle n'a besoin que de 4 choses dans sa vie: son grand-père, son amie Makiko, son studio de musique et le band Akainu.
La romance qui se développe entre Pooch et Kasumi est très subtile, le réalisateur ayant choisi une approche minimaliste. Par exemple, plutôt que de l'embrasser ou de lui faire un câlin, Kasumi n'a qu'à faire un signe de sa main pour faire comprendre à Pooch son affection pour lui. Ceux qui s'attendent à une comédie romantique seront déçus. (En fait, le programme du New York Asian Film Festival induit les gens en erreur lorsqu'il décrit le film comme étant une comédie romantique. Selon moi, ce n'en est vraiment pas une.)
Le film possède quelques moments humoristiques, mais aucune scène n'est vraiment hilarante. De plus, certains trouveront le film "lent". Quelques séquences sont longues alors qu'elles n'ont pas besoin de l'être. Un exemple est la scène où Pooch et Kasumi mangent un melon d'eau pour ensuite cracher les pépins le plus loin possible et ce, durant près d'une minute.
Lorsque la mémoire de Pooch lui revient peu à peu, il va devoir choisir entre son ancienne et nouvelle vie. La musique est son moyen de rédemption. Le scénario est évidemment très prévisible. Les chansons sont bonnes et entraînantes, certaines resteront dans votre tête des heures après le visionnement du film.
LA LA LA AT ROCK BOTTOM sera présenté en version originale japonaise (sous-titres anglais) le 2 juillet au New York Asian film Festival et au festival Fantasia à Montréal.
Un jeune criminel vient de passer les 18 derniers mois en prison. À sa sortie, il se fait tabasser par un gang. Un des membres lui assène un coup de batte de baseball à la tête. Un sans-abri lui vole également son veston. Lorsqu'il se réveille, il ne sait plus qui il est. Il souffre d'amnésie rétrograde. Perdu, il est attiré par une musique et se retrouve sur scène pendant une performance du groupe Akainu (unun véritable groupe de musique japonais: www.akainu.com). Il vole le micro au chanteur et donne une performance qui surprend le public. Kasumi, la gérante d'Akainu l'héberge chez son grand-père sénile et l'ajoute au groupe lorsque le chanteur principal est victime d'un accident de voiture.
Subaru Shibutani est correct dans sa performance. Par contre, il ne démontre pas beaucoup d'émotions. Dans les premières scènes, on a l'impression qu'il est un zombie tellement il réagit lentement. C'est comme si l'amnésie de son personnage lui a enlevé toute trace de personnalité. Il est plus énergique lorsqu'il chante. Selon moi, il est un meilleur chanteur qu'acteur. Fumi Nikaido est également bonne dans le rôle de Kasumi, même si le scénario ne lui en demande que très peu. Pas de scènes émotionnelles par exemple. Kasumi ne s'est jamais remise de la mort de son père mort il y a deux ans. Pour éviter que son studio de musique ferme, elle a dû abandonner ses études pour gérer l'établissement ainsi que le groupe Akainu. Elle mentionne à Pooch (Pooch est le nom de son chien qui s'est enfui) qu'elle n'a besoin que de 4 choses dans sa vie: son grand-père, son amie Makiko, son studio de musique et le band Akainu.
La romance qui se développe entre Pooch et Kasumi est très subtile, le réalisateur ayant choisi une approche minimaliste. Par exemple, plutôt que de l'embrasser ou de lui faire un câlin, Kasumi n'a qu'à faire un signe de sa main pour faire comprendre à Pooch son affection pour lui. Ceux qui s'attendent à une comédie romantique seront déçus. (En fait, le programme du New York Asian Film Festival induit les gens en erreur lorsqu'il décrit le film comme étant une comédie romantique. Selon moi, ce n'en est vraiment pas une.)
Le film possède quelques moments humoristiques, mais aucune scène n'est vraiment hilarante. De plus, certains trouveront le film "lent". Quelques séquences sont longues alors qu'elles n'ont pas besoin de l'être. Un exemple est la scène où Pooch et Kasumi mangent un melon d'eau pour ensuite cracher les pépins le plus loin possible et ce, durant près d'une minute.
Lorsque la mémoire de Pooch lui revient peu à peu, il va devoir choisir entre son ancienne et nouvelle vie. La musique est son moyen de rédemption. Le scénario est évidemment très prévisible. Les chansons sont bonnes et entraînantes, certaines resteront dans votre tête des heures après le visionnement du film.
LA LA LA AT ROCK BOTTOM sera présenté en version originale japonaise (sous-titres anglais) le 2 juillet au New York Asian film Festival et au festival Fantasia à Montréal.
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