Pour éviter de spoiler complètement le film et ce, cette critique ne contient pas de Synopsis ;)
Note:
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Critique
En 1954,
le tout premier film de Godzilla (Gojira) est sorti au cinéma au Japon. Ce film
a conquis le coeur de plusieurs cinéphiles et pour les 60 dernières années,
après plusieurs remakes, c'est maintenant au tour de GODZILLA (2014) du
réalisateur Gareth Edwards (Monsters) de faire son apparition dans les salles
de cinéma.
Le héros du film est Ford Brody (Aaron Taylor-Johnson), un officier de la marine, qui après sa réunion éphémère avec sa femme Elle et son fils Sam aux États-Unis, doit s'envoler pour le Japon afin d'aider son père avec qui il entretient une relation tendue. Après la destruction d'une partie du Japon, on suit le parcours que doit faire le jeune homme pour retrouver sa famille à San Francisco. Elle (Elisabeth Olsen) est une infirmière qui doit faire face au chaos qui règne et s'occuper des différents blessés dans la ville de San Francisco. (Notons que ces deux acteurs reviendront sur nos écrans en tant que frère et soeur dans le film à venir Avengers : Age of Ultron.) Le jeu des acteurs est tellement réaliste que l'on ressent de la sympathie pour leur personnage, en particulier celle de Bryan Cranston qui se démarque par sa performance magistrale. L'acteur que l'on connait pour son interprétation de Walter White dans Breaking Bad campe ici le rôle de l’ingénieur nucléaire Joe Brody. Joe est un homme qui a tout perdu il y a 15 ans après qu'un incident majeur a détruit la famille. Il est un homme rongé par la culpabilité à cause du rôle qu'il a joué dans ce drame. La performance de Bryan Cranston est excellente et arrivera peut-être à vous soutirer des larmes aux yeux durant la scène où son personnage doit faire un choix impossible. Selon moi, l’acteur Ken Watanabe qui joue un scientifique japonais est sous-utilisé dans le long-métrage.
Le CGI et effets visuels sont fantastiques. Les effets sonores sont réussis et l'instant où vous entendrez finalement le rugissement de Godzilla est particulièrement intense. Ce rugissement est en trois parties distinctes : un cri métallique, suivi d'une plainte et d'un mugissement. Les scènes de destruction massives sont authentiques. Le réalisateur arrive à stimuler notre imagination en faisant allusion au monstre sans jamais vraiment le mettre complètement en évidence. Tel que dans le film Jaws de Steven Spielberg, le monstre n'apparaît que sporadiquement. Durant la première heure, on ne voit pas le monstre en entier, mais seulement des parties de son corps. On sent donc la tension monter et le suspense atteint son paroxysme jusqu'au moment où on le voit pour la première fois dans toute sa splendeur. La trame sonore composée par Alexandre Desplat (The Monuments Men, The Grand Budapest Hotel) accompagne bien l'action du film et est aussi épique que le monstre mythique.
Le scénario du film est ficelé et ceux qui anticipent un autre film du genre Gozdilla contre humains seront surpris de la tournure des événements. Pour vous garder toute surprise, je ne m'attarderai pas davantage sur le scénario.
Contrairement au désastreux film cheesy qu'est Godzilla (1998), GODZILLA (2014)
vaut le prix du billet de cinéma en particulier pour les dernières 30 minutes
du film. Je recommande de voir ce film sur le plus gros écran de cinéma
possible : le format IMAX. GODZILLA (2014) n'est pas semblable à PACIFIC
RIM où l'emphase est mise sur le combat contre les monstres. La présence
minimale de Godzilla dans le film (je dirais environ une trentaine de minutes)
vont sûrement déplaire certains.