⭐️⭐️⭐️⭐️ Ma critique de MARTY SUPREME.
En 1952, Marty cherche à trouver 1500 dollars afin de pouvoir voyager au Japon pour le tournoi mondial de ping-pong où il se mesurera à Endo, le champion en titre.
Plutôt que de nous donner un film sportif, le réalisateur Josh Safdie qui signe son premier long métrage en solo sans son frère Benny nous offre une étude du personnage de Marty Mauser, une jeune homme de 23 ans, confiant, arrogant et qui n’a pas la langue dans sa poche. On le suit avec intérêt alors qu’il se cherche 1500$ pour pouvoir voyager au Japon lors du championnat mondial de ping-pong. Marty cherche à tout prix pouvoir prouver au monde entier qu’il est le meilleur joueur de ping-pong. Le champion en titre est Endo qui est devenu une célébrité dans son pays. Cette quête ne sera pas sans embûches et Marty se retrouvera dans des situations stressantes (stressantes pour le spectateur), dangereuses et rocambolesques. Il sera accompagné parfois de sa copine Rachel qui est enceinte de huit mois et de Wally, un chauffeur de taxi. Il a de plus, une relation amoureuse avec Kay Stone, une actrice plus âgée. Le mari de cette dernière Milton s’intéresse à Marty et lui propose un projet que Marty refuse. On a le souffle coupé en voyant le film à cause des événements absurdes qui se succèdent à un rythme endiablé et des dialogues rapides. les scènes sont accompagnées de musique pulsée qui rend le tout encore plus divertissant.
Timothée Chalamet porte le film sur ses épaules, on le voit dans presque toutes les scènes et son charisme fait de son personnage un jeune homme que l’on veut voir réussir même s’il est arrogant. La devise « Fake it till you make it » du personnage le rend captivant à nos yeux. C’est lorsque Marty doit exprimer des émotions fortes que l’on voit la brillance de l’acteur, mais il rayonne également dans les moments plus calmes.
MARTY SUPREME arrive en salles à Noël.
