⭐️⭐️⭐️⭐️ Ma critique de WARFARE d’Alex Garland et Ray Mendoza.
Durant la guerre en Irak, en novembre 2006, un bataillon de Navy SEALS Américain se terre dans une maison pour une mission de surveillance lorsqu’ils sont attaqués par des insurgés. Ils devront tenter de survivre.
L’histoire est basée sur des faits véridiques. On nous informe au début du film que c’est basé sur la mémoire des combattants. Co-réalisé par Alex Garland et Ray Mendoza, un ex-Navy SEAL, le film est présenté en temps réel plongeant le spectateur au cœur de l’action. Le spectateur est tendu dès le début, car il sait que quelque chose va se passer, mais ne sait pas quoi et quand. Lorsque la bombe explose, il est désorienté comme les personnages et reste tendu jusqu’à la fin alors que les insurgés encerclent la maison. Après avoir collaboré avec Alex Garland dans Civil War à titre de superviseur militaire, Ray Mendoza récidive en nous présentant des scènes de guerre authentiques et brutales. Le son est un élément notable du film, chaque coup de feu, explosions sont entendus clairement. Contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser, le film ne glorifie pas la guerre. On nous fait que présenter un événement vécu de façon réaliste, sans artifices. Mentionnons également qu’il n’y a aucune trame sonore permettant le spectateur d’être complètement immergé dans l’action du film.
Outre Ray Mendoza et Elliot Miller, le sniper, les autres personnages utilisent un alias pour ne pas se faire reconnaître. La distribution est composée de plusieurs acteurs connus tels que Will Poulter, Cosmo Jarvis, Joseph Finn, Charles Melton qui donnent des performances convaincantes. Comme c’est un film en temps réel et sans artifices, on a aucunement l’occasion de les connaître, sauf pour leur désir de survie.
WARFARE prend l’affiche le 11 avril.
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