⭐️⭐️⭐️⭐️ THE COLOR PURPLE de
Blitz Bazawule est l’adaptation cinématographique du roman éponyme d’Alice Walker qui avait déjà fait l’objet d’une adaptation par Steven Spielberg en 1985. Je n’ai jamais vu ce dernier, mais je suppose que cette nouvelle adaptation reprend la même histoire. Le film explore les thèmes de la race et de la force mentale à travers le parcours de Celie interprétée par Phylicia Pearl Mpasi jeune et par Fantasia Barrino âgée.
L’histoire commence au sud des États-Unis au début du 20e siècle et suit le périple de Celie, une jeune femme qui doit endurer les sévices de son père et ensuite ceux de son mari Albert “Mister” Johnson [Colman Domingo]. Le film dépeint la ségrégation raciale et la misogynie et met en lumière les injustices faites aux femmes noires durant cette époque.
La distribution est exceptionnelle. Fantasia Barrino qui joue son premier rôle au cinéma est une révélation. Je la connais depuis son passage à American Idol et ici, elle est magnifique. Elle chante très bien et joue les scènes dramatiques de façon convaincante. Elle mérite bien sa nomination aux Golden Globes. C’est pareil pour Danielle Brooks dans le rôle de Sofia. Elle a également une nomination aux Golden Globes. Dans le film, elle vole la vedette dans toutes ses scènes et incarne de façon authentique la lutte pour la dignité.
Malgré les thèmes sérieux comme la violence faite aux femmes, le film réussit à faire rire par l’humour dans les dialogues. Les numéros musicaux sont bien réalisés et les chansons entraînantes. En gros, le film est bien divertissant et le 2 h 20 minutes que dure le film passe très vite. Le public était de plus très réceptif face au film avec des gros rires et applaudissements. C’est un véritable “crowd pleaser”.
THE COLOR PURPLE est à voir absolument! C’est à l’affiche le jour de Noël dans les cinémas nord-américains.