Ma brève critique de MINARI actuellement à l'affiche et également disponible en vidéo sur demande.
⭐⭐⭐½ Dans les années 80, la famille américano-coréenne Yi décide de déménager de la Californie pour venir s'installer en Arkansas, dans une toute petite ferme. La famille est formée des parents Jacob et Monica et des enfants Anne et David. L'adaptation est déjà immense par rapport à ce qu'ils ont connu jusqu'ici, mais ce n'est rien comparé à l'arrivée de leur grand-mère maternelle Soonja au caractère sournois, grossier tout en étant particulièrement attachant. Au milieu de l’instabilité et des défis de cette nouvelle vie dans les Ozarks accidentés, MINARI montre la résilience indéniable d’une famille et définit ce qu’est un foyer.
MINARI se veut d'être un récit semi-autobiographique du réalisateur et scénariste Lee Isaac Chung qui a grandi dans une ferme en Arkansas. Le film est raconté à travers les yeux du petit David, sept ans. Son jeune acteur Alan S. Kim qui en est à sa première expérience au cinéma est mignon et donne une prestation remarquable pour son jeune âge. Il a une chimie incroyable avec Youn Yuh-jung qui joue sa grand-mère. On souhaite au jeune garçon une bonne carrière. Steven Yeun, dans le rôle du père donne également une interprétation juste de son personnage. Il n'a même pas besoin de parler pour que l'on comprenne les émotions de son personnage. Même si le film est du genre fragments de vie où il ne se passe pas grand chose, le spectateurs auront tout de même de quoi à se mettre sous la dent, grâce au récit charmant et remplit d'authenticité, les personnages attachants et la touche d'humour. La vie à la ferme n'est pas chose facile et comme l'herbe Minari qui pousse dans un marécage, la vie pourra s'épanouir. La nomination du long métrage comme meilleur film étranger aux Golden Globes est amplement méritée!