☆☆☆ L’acteur et cinéaste hongkongais Nick Cheung nous présente THE TROUGH (低压槽), un thriller policier hyperstylisé à la « Sin City ». Il s’agit de sa première incursion dans ce genre après Hungry Ghost Ritual et Keeper of Darkness, deux longs métrages d’horreur.
THE TROUGH se déroule dans la ville fictive de Solo Field, un lieu où la corruption sévit et les crimes font des ravages. Nick Cheung interprète Yu Chau, un homme au passé tragique. Il est un policier si infiltré dans les gangs qu’il ne sait plus dans quel camp il se trouve. Il est tellement désillusionné par Solo Field qu’il n’intervient pas lorsqu’un crime se déroule sous ses yeux. Après une fusillade dans une buanderie où le chef de son gang [Michael Miu] meurt (le chef du gang rival interprété par Lam Suet trouve également la mort tout comme la totalité de ses hommes) Yu Chau s’isole au milieu de nulle part dans le désert en Namibie le temps de récupérer. À son retour, il est sommé par Zhan [He Jiong] son supérieur dans la police de trouver l’identité et mettre hors d’état de nuire Boss, le chef énigmatique des Triades. Pour ce faire, il devra d’abord infiltrer le gang mené par Chun Hua [Yuen Wah] et l’aider à kidnapper une petite fille muette. Yu Chau découvrira alors que certains agents des forces de l’ordre ainsi que des membres hauts placés de la communauté sont corrompus.
Co-scénarisé par Nick Cheung, le récit présente des éléments bizarres et over-the-top. En fait, le spectateur s’en rendra compte dès la première scène du film alors que Yu Chau est confronté à une hyène et plus tard, lorsqu’il effectue un vol en wingsuit au milieu d’une forêt. Les effets spéciaux sont loin d’être exemplaires, ce qui donne au film un aspect kitsch, voire ridicule. Par ailleurs, l’aspect visuel du thriller neo-noir est notable. Le long métrage nous est présenté dans le style d’un roman graphique. Solo Field est une ville où le ciel est constamment ennuagé, il pleut souvent. L’atmosphère de la ville est morne. La cinématographie est aux couleurs désaturées.
Outre les séquences de fusillades frénétiques (une musique rock accompagne ces scènes), une course-poursuite en voiture et un combat à main nue bien chorégraphiés, on ne nous offre rien de mémorable quant au scénario. Une fois le personnage du Boss introduit dans le dernier tiers du film (il n’y a aucun mystère entourant le personnage, il révèle qui il est dès sa première rencontre avec Yu Chau), l’histoire devient alors moins intéressante. Ses motivations et actions ne font aucun sens. On perd complètement notre intérêt lors de la dernière confrontation entre le Boss et Yu Chau même si elle a lieu dans un endroit pour le moins inusité. Dommage, on ne peut s’empêcher de penser que le film aurait pu atteindre son plein potentiel si le scénario avait été peaufiné.
THE TROUGH (低压槽) est présenté en version originale cantonaise et sous-titrée en anglais dans quelques salles de cinéma en Amérique du Nord.
Co-scénarisé par Nick Cheung, le récit présente des éléments bizarres et over-the-top. En fait, le spectateur s’en rendra compte dès la première scène du film alors que Yu Chau est confronté à une hyène et plus tard, lorsqu’il effectue un vol en wingsuit au milieu d’une forêt. Les effets spéciaux sont loin d’être exemplaires, ce qui donne au film un aspect kitsch, voire ridicule. Par ailleurs, l’aspect visuel du thriller neo-noir est notable. Le long métrage nous est présenté dans le style d’un roman graphique. Solo Field est une ville où le ciel est constamment ennuagé, il pleut souvent. L’atmosphère de la ville est morne. La cinématographie est aux couleurs désaturées.
Outre les séquences de fusillades frénétiques (une musique rock accompagne ces scènes), une course-poursuite en voiture et un combat à main nue bien chorégraphiés, on ne nous offre rien de mémorable quant au scénario. Une fois le personnage du Boss introduit dans le dernier tiers du film (il n’y a aucun mystère entourant le personnage, il révèle qui il est dès sa première rencontre avec Yu Chau), l’histoire devient alors moins intéressante. Ses motivations et actions ne font aucun sens. On perd complètement notre intérêt lors de la dernière confrontation entre le Boss et Yu Chau même si elle a lieu dans un endroit pour le moins inusité. Dommage, on ne peut s’empêcher de penser que le film aurait pu atteindre son plein potentiel si le scénario avait été peaufiné.
THE TROUGH (低压槽) est présenté en version originale cantonaise et sous-titrée en anglais dans quelques salles de cinéma en Amérique du Nord.