☆☆☆☆Ryan Reynolds fait un retour remarquable dans DEADPOOL 2, le film le plus déjanté de l’année!
Deux ans après les événements de Deadpool, Deadpool [ Ryan Reynolds] maintenant mercenaire fait un périple partout dans le monde dans le but de se débarrasser des criminels les plus dangereux (les Triades à Hong Kong, les Yakuzas à Tokyo et la mafia sicilienne). Lorsqu’il rentre au bercail, il retrouve sa fiancée juste à temps pour l’anniversaire du couple. Malheureusement, un drame se produit. Désemparé, il s’apitoie sur son sort et six semaines plus tard, il tente de se suicider en se faisant exploser. Évidemment, comme il est Deadpool, il ne meurt pas. Son ami Colossus l’aide à surmonter sa dépression et l’invite à rejoindre les X-Men en tant que recrue. Leur première mission : tenter de raisonner Russell Collins a.k.a Firefist [ Julian Dennison], un adolescent de 14 ans en pleine crise de nerfs. On apprendra par la suite que ce dernier est la cible de Cable [Josh Brolin], un mutant venu du futur pour le tuer.
L’une des personnes qui ont tué le chien de John Wick, le cinéaste David Leitch est aux commandes de son troisième film en carrière. Après nous avoir donné les excellents John Wick (ma critique ici) et Atomic Blonde (ma critique ici), DEADPOOL 2 met en évidence son talent pour réaliser des séquences d’action hautes en couleur. Celles-ci sont malheureusement un peu gâchées par des effets spéciaux numériques peu reluisants (particulièrement notable dans la première scène d’action de Domino).
Ce n’est pas toutes les blagues qui fonctionnent (celle du dubstep semble dépassée et la blague récurrente de l’interaction entre Deadpool et Yukio est comique seulement la première fois), mais lorsqu’elles le sont, elles font un tabac. La séquence du saut en parachute qui prend totalement le spectateur par surprise est hilarante et plusieurs heures après avoir vu le film, j’en riais encore. Assurez-vous de rester jusqu’au milieu du générique pour d’autres blagues hilarantes. Le scénario balance aisément le drame et l’humour. Les gags ne viennent pas gâcher les moments dramatiques. Avec tout le marketing entourant le film, il est surprenant de voir qu’aucune surprise n’a été révélée d’avance. Malgré un scénario extrêmement mince, DEADPOOL 2 surprend par sa nature imprévisible.
Votre niveau de divertissement dépendra de vos connaissances de la pop culture. Pour ma part, j’ai compris à peu près 90 % des références. Le générique d'ouverture présenté dans le même style que ceux de James Bond, Frozen, Basic Instinct sont les plus évidents. Gardez l’oeil ouvert pour des cameos d’acteurs connus. Un caché sous une tonne de maquillage (si méconnaissable que j’ai dû faire une recherche Google après le film pour confirmer qu’il s’agissait bel et bien de lui. Pour brouiller les pistes, il apparaît sous le nom de Dickie Greenleaf dans le générique du film) et un autre dont la présence dure une fraction de seconde.
Encore une fois, Ryan Reynolds se glisse aisément dans la peau de Wade Wilson et son alter ego Deadpool. Le personnage est déprimé pour une grande partie du film. Dès la première scène du film, il pleure la mort de Wolverine (mega spoiler de Logan!). Comme il sait qu’il est dans un "film familial", il fera l’effort de fonder la X-Force, sa nouvelle famille. L’acteur est assez versatile pour rendre les moments sérieux voire émotionnels crédibles. Des nouveaux personnages, Domino interprétée par Zazie Beetz et Cable joué par Josh Brolin se démarquent. Par ailleurs, il s’agit d’une excellente année pour ce dernier. Thanos, Cable et on le retrouvera dans quelques semaines au cinéma dans Sicario: Day of the Soldado.
Si vous avez aimé le premier volet, amenez vos fesses dans le cinéma le plus près de chez vous et voyez Deadpool 2.
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