☆☆☆ Tourné en partie à Montréal en automne 2016, DEATH WISH / Un Justicier dans la ville d’Eli Roth [Knock, Knock, The Green Inferno, Hostel] est le remake du film du même nom de 1974 mettant en vedette Charles Bronson. Ce dernier était le premier d’une saga cinématographique comptant cinq films. Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de le voir donc je ne pourrais pas faire de comparaison entre les deux. La sortie de DEATH WISH, un film manifestement pro-armes arrive au mauvais moment dans les salles de cinéma alors que le débat sur le port d’armes à feu fait toujours rage aux États-Unis.
Chicago est surnommée la capitale américaine du crime. Pas un jour ne se passe sans qu’une victime tombe sous les balles. Le chirurgien traumatologique Paul Kersey [Bruce Willis] de l’hôpital de Chicago North est témoin quotidiennement des conséquences de la violence. Peu importe le patient, criminel ou policier, il doit faire tout son possible pour le sauver. Le soir de son anniversaire, Paul effectue une chirurgie urgente lorsque deux nouvelles patientes font leur entrée en traumatologie. Les deux femmes ont été atteintes par balles lors d’un cambriolage qui a mal tourné. Comble de malheur, il s’agit de Lucy [Elisabeth Shue], la femme de Paul et Jordan [Camila Morrone, dans son premier rôle au cinéma], sa fille de 18 ans. Lucy succombe à ses blessures tandis que Jordan est plongée dans le coma.
Paul est brisé. La police, débordée par tous les crimes de la ville ne peut être efficace. Qui plus est, l’enquête piétine, car l’ADN des malfaiteurs recueillis sur les lieux du crime ne correspond à aucun criminel fiché dans leur système. Face à la lenteur de l’enquête, Paul décide de se faire justice lui-même et se lance dans une chasse à l’homme. Son but premier est évidemment de trouver les responsables de la mort de sa femme, mais il prend plaisir à traquer et à descendre n’importe quel criminel. La vidéo de sa première tuerie qui a été captée par un smartphone devient virale. Les médias le surnomment « le bourreau » (The Grim Reaper). Le détective Rains [Dean Norris] et la détective Jackson [Kimberly Elise] sont chargés de l’affaire. Paul parviendra-t-il a retrouver les malfrats qui ont tué sa femme avant que l’étau se serre autour de lui?
Selon moi, DEATH WISH est un bon divertissement, mais sans extravagances. Eli Roth nous a habitués à des longs métrages beaucoup plus percutants avec plus d’intensité, ce qui est moins le cas pour DEATH WISH. On voit du gore et une scène de torture, mais le réalisateur semble s’être retenu pour ne pas trop en mettre comparativement à ses projets précédents. Ceci dit, s’il était allé jusqu’au bout de ses capacités, le film aurait été trop violent pour être diffusé au grand écran. La plupart des scènes de meurtres sont bien construites et diversifiées. Comme dans plusieurs films d’action, le scénario manque un peu de réalisme, mais ça ne devrait pas trop gâcher votre visionnement. L’histoire est teintée d’une touche d’humour et les moments comiques vous tireront au moins un sourire. Malheureusement, le film manque un peu de dynamisme et certaines séquences m’ont paru moins captivantes.
Même si son personnage n’est pas complètement badass, Bruce Willis n’a rien perdu de sa forme. Son jeu est toujours juste, ses performances sont constantes et crédibles. Le docteur Paul Kersey est un homme changé depuis la mort de sa femme. Bruce Willis incarne bien la dichotomie du personnage (il sauve la vie des gens en tant que chirurgien et il assassine des criminels en tant que justicier).
Ces dernières années, on a rarement eu la chance de voir l'acteur au cinéma, car ses films sortent presque tous directement en DVD, je vous recommande de profiter de cette occasion. Vous apprécierez sûrement son retour au grand écran dans DEATH WISH, même si le long métrage est loin d’être mémorable.
Paul est brisé. La police, débordée par tous les crimes de la ville ne peut être efficace. Qui plus est, l’enquête piétine, car l’ADN des malfaiteurs recueillis sur les lieux du crime ne correspond à aucun criminel fiché dans leur système. Face à la lenteur de l’enquête, Paul décide de se faire justice lui-même et se lance dans une chasse à l’homme. Son but premier est évidemment de trouver les responsables de la mort de sa femme, mais il prend plaisir à traquer et à descendre n’importe quel criminel. La vidéo de sa première tuerie qui a été captée par un smartphone devient virale. Les médias le surnomment « le bourreau » (The Grim Reaper). Le détective Rains [Dean Norris] et la détective Jackson [Kimberly Elise] sont chargés de l’affaire. Paul parviendra-t-il a retrouver les malfrats qui ont tué sa femme avant que l’étau se serre autour de lui?
Selon moi, DEATH WISH est un bon divertissement, mais sans extravagances. Eli Roth nous a habitués à des longs métrages beaucoup plus percutants avec plus d’intensité, ce qui est moins le cas pour DEATH WISH. On voit du gore et une scène de torture, mais le réalisateur semble s’être retenu pour ne pas trop en mettre comparativement à ses projets précédents. Ceci dit, s’il était allé jusqu’au bout de ses capacités, le film aurait été trop violent pour être diffusé au grand écran. La plupart des scènes de meurtres sont bien construites et diversifiées. Comme dans plusieurs films d’action, le scénario manque un peu de réalisme, mais ça ne devrait pas trop gâcher votre visionnement. L’histoire est teintée d’une touche d’humour et les moments comiques vous tireront au moins un sourire. Malheureusement, le film manque un peu de dynamisme et certaines séquences m’ont paru moins captivantes.
Même si son personnage n’est pas complètement badass, Bruce Willis n’a rien perdu de sa forme. Son jeu est toujours juste, ses performances sont constantes et crédibles. Le docteur Paul Kersey est un homme changé depuis la mort de sa femme. Bruce Willis incarne bien la dichotomie du personnage (il sauve la vie des gens en tant que chirurgien et il assassine des criminels en tant que justicier).
Ces dernières années, on a rarement eu la chance de voir l'acteur au cinéma, car ses films sortent presque tous directement en DVD, je vous recommande de profiter de cette occasion. Vous apprécierez sûrement son retour au grand écran dans DEATH WISH, même si le long métrage est loin d’être mémorable.
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