☆☆☆☆ L’archéologue Lara Croft est une icône de jeux vidéo dont la franchise s’étale sur une douzaine de jeux en plus de deux films campés par Angelina Jolie. Pour ma part, je n’ai eu la chance que de jouer à sept jeux de la saga, dont Tomb Raider (2013), celui qui a relancé la franchise. Comme ce fut le cas pour le reboot de 2013, TOMB RAIDER (2018) mettant en vedette Alicia Vikander est l’origin story de la célèbre héroïne.
À 21 ans, Lara Croft n’a aucune ambition. Elle n’a jamais étudié à l’université et travaille comme livreuse à bicyclette dans les rues de Londres. Son père Richard [Domenic West] est porté disparu depuis sept ans. Elle pourrait hériter de Croft Holdings, l’immense multinationale et fortune de son père si elle décidait de signer le jugement déclaratif de son décès, ce qu’elle refuse de faire. Elle est persuadée qu’il est toujours vivant. À l’aide du journal de son père et d’autres indices trouvés dans une chambre secrète du manoir Croft, elle décide de partir à sa recherche. Sa destination: l’île mythique de Yamatai, située au large du Japon dans le Devil’s Triangle. Cette île serait le lieu du dernier repos de la reine Himiko surnommé The Queen of Death. Selon les légendes, il y a 2000 ans, Himiko avait le pouvoir surnaturel de tuer les gens par le simple toucher. Ses généraux l'ont trahie et l'ont enfermée vivante dans une tombe. Le voyage vers Yamatai est plus dangereux que prévu et Lara Croft devra se faire aider par Lu Ren [Daniel Wu] dont le père a également disparu dans des circonstances mystérieuses il y a sept ans. Arrivés à Yamatai, ils seront confrontés aux sombres desseins des membres de Trinity, une mystérieuse organisation criminelle. L’ouverture de la tombe de Himiko représenterait une menace pour l’humanité.
Certains éléments de TOMB RAIDER sont basés sur le jeu de 2013. Les deux œuvres se démarquent par une approche plus humaine du personnage de Lara Croft. Elle est une jeune femme vulnérable au physique désexualisé qui gagnera au fil des épreuves physiques et psychologiques une confiance qui lui permettra ultimement de devenir badass. La scène où elle est forcée de tuer un homme pour première fois est similaire à celle du jeu vidéo. C’est pénible et elle en devient émotionnelle. Alicia Vikander [The Light Between Oceans, The Man From U.N.C.L.E., Ex_machina] dans le rôle-titre insuffle au personnage la vulnérabilité et force nécessaire. L’actrice qui a subi un régime et un entraînement stricts avant et durant le tournage ( elle a mentionné dans une entrevue avoir effectué la plupart de ses cascades) est en pleine forme et se donne à fond.
J’ai eu un très mauvais pressentiment en voyant Lara Croft participer à une course à vélo au début du film. La séquence ne semblait pas avoir sa place dans Tomb Raider. Heureusement, une fois que l’action se déplace à Hong Kong et plus tard sur l’île de Yamatai, les scènes deviennent plus attrayantes. La séquence enlevante où Lara Croft se trouve dans une rivière, tombe d’une cascade et se retrouve suspendue à l’aile d’un avion délabré est directement tirée d’une cinématique "Quick Time Event" du jeu vidéo. Même si TOMB RAIDER est ponctué de références au jeu de 2013, le scénario comporte assez de différences pour maintenir l’intérêt du spectateur. Le récit comporte quelques rebondissements, mais une fois le tombeau ouvert, les événements s’inspirent largement d’œuvres cinématographiques qu’on a déjà vues (Indiana Jones and the Last Crusade vient immédiatement à l’esprit). Petite déception également quant à la trame sonore du film. Junkie XL qui nous a donné l’excellente trame de Mad Max: Fury Road signe ici une musique très générique et peu mémorable.
Malgré que TOMB RAIDER soit loin d’être parfait, c’est l’une des meilleures adaptations cinématographiques d’une franchise de jeux vidéo de ces dernières années. À voir au cinéma!
Certains éléments de TOMB RAIDER sont basés sur le jeu de 2013. Les deux œuvres se démarquent par une approche plus humaine du personnage de Lara Croft. Elle est une jeune femme vulnérable au physique désexualisé qui gagnera au fil des épreuves physiques et psychologiques une confiance qui lui permettra ultimement de devenir badass. La scène où elle est forcée de tuer un homme pour première fois est similaire à celle du jeu vidéo. C’est pénible et elle en devient émotionnelle. Alicia Vikander [The Light Between Oceans, The Man From U.N.C.L.E., Ex_machina] dans le rôle-titre insuffle au personnage la vulnérabilité et force nécessaire. L’actrice qui a subi un régime et un entraînement stricts avant et durant le tournage ( elle a mentionné dans une entrevue avoir effectué la plupart de ses cascades) est en pleine forme et se donne à fond.
J’ai eu un très mauvais pressentiment en voyant Lara Croft participer à une course à vélo au début du film. La séquence ne semblait pas avoir sa place dans Tomb Raider. Heureusement, une fois que l’action se déplace à Hong Kong et plus tard sur l’île de Yamatai, les scènes deviennent plus attrayantes. La séquence enlevante où Lara Croft se trouve dans une rivière, tombe d’une cascade et se retrouve suspendue à l’aile d’un avion délabré est directement tirée d’une cinématique "Quick Time Event" du jeu vidéo. Même si TOMB RAIDER est ponctué de références au jeu de 2013, le scénario comporte assez de différences pour maintenir l’intérêt du spectateur. Le récit comporte quelques rebondissements, mais une fois le tombeau ouvert, les événements s’inspirent largement d’œuvres cinématographiques qu’on a déjà vues (Indiana Jones and the Last Crusade vient immédiatement à l’esprit). Petite déception également quant à la trame sonore du film. Junkie XL qui nous a donné l’excellente trame de Mad Max: Fury Road signe ici une musique très générique et peu mémorable.
Malgré que TOMB RAIDER soit loin d’être parfait, c’est l’une des meilleures adaptations cinématographiques d’une franchise de jeux vidéo de ces dernières années. À voir au cinéma!
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