☆☆☆☆☆PIRATES OF THE CARIBBEAN: DEAD MEN TELL NO TALES / Pirates des Caraïbes : les morts ne racontent pas d’histoires (Salazar’s Vengeance / La Vengeance de Salazar en Europe) cinquième volet de la saga Pirates of the Caribbean arrive enfin sur nos écrans. La nouvelle mouture du duo de réalisateurs norvégiens Joachim Rønning et Espen Sandberg en vaut-elle le détour? OUI! et à ma grande surprise le film est le meilleur volet depuis The Curse of the Black Pearl. Paré à l’abordage!!!
Avant toute chose, si vous vous souvenez de la scène après générique de PIRATES OF THE CARIBBEAN 3: At World’s End, vous constaterez que la séquence ne concorde pas du tout avec le récit du 5e opus. Dans ce dernier, le jeune Henry s’empare d’une carte maritime et plonge sous les eaux. Le Flying Dutchman apparaît soudainement navigué par son père, le capitaine Will Turner [Orlando Bloom]. Comme le stipule la légende, le bateau ne peut naviguer sans son capitaine. Will est donc un prisonnier du navire jusqu’à la fin des temps. Henry veut sauver son père. Il lui fait part de son intention: retrouver à tout prix le Trident de Poseïdon. Cet artéfact a le pouvoir de briser toute malédiction en plus de donner à son propriétaire le contrôle des eaux. L’emplacement de ce Trident serait sur une "carte que nul homme ne peut déchiffrer". Will pense que c’est une tâche impossible que son sort ne sera jamais brisé, mais son fils croit que Jack Sparrow [Johnny Depp] pourrait l’aider dans sa quête...
Neuf ans plus tard, Henry [Brenton Thwaites] n’a toujours pas trouvé la carte ni Jack Sparrow. Il est seulement un marin de la Marine Royale, mais connaît tout des mythes, des légendes et malédictions. Le navire dans lequel il voyage s’aventure dangereusement près du Devil’s Triangle. Sachant qu’il y a un danger, il urge le capitaine de changer de route. Henry se fait ensuite jeter en prison pour son refus d’obéir aux ordres. De sa cellule, il entend l’équipage au complet se faire massacrer par le Capitaine Armando Salazar [Javier Bardem] et ses comparses. Salazar se présente devant Henry et lui laisse la vie sauve, car quelqu’un doit témoigner de ce qui vient de se passer. Salazar ne peut pas le faire, car il est mort et les morts ne racontent pas d’histoires!
Chaque protagoniste et antagoniste principal: Jack Sparrow, Henry Turner, Carina Smyth [Kaya Scodelario] (une jeune femme adepte de l’astronomie et pour cette raison elle est accusée de sorcellerie) et Salazar a une raison personnelle de trouver le Trident.
Le pirate flamboyant Jack Sparrow est toujours aussi charmant et drôle. Johnny Depp qui a déjà obtenu une nomination aux Oscars pour ce rôle l’interprète à merveille comme à son habitude. Les séquences d’action qui le mettent en scène sont particulièrement amusantes. La scène du vol de banque astucieux dans les rues de Saint-Martin plaît et j’ai eu un fou rire lors de la scène hilarante de la guillotine (je ne vais pas la décrire ici, mais vous saurez exactement de quoi je parle en voyant le film). Par une scène de flashback, on découvre également son "origin story" de la manière dont il est devenu capitaine et obtenu le respect de ses pairs. Ses actions ont causé la "mort" de Salazar et de tout son équipage. Salazar jure vengeance depuis ce temps. Il souhaite la mort de Jack Sparrow et la destruction de tout navire qui arbore le drapeau noir des pirates.
Hector Barbossa est l’un des seuls personnages à être présent dans les cinq films de la saga. Dans cet opus, il est développé plus en profondeur et démontre même un côté plus sympathique. Qui aurait cru que derrière ce pirate impitoyable se cache un homme au cœur tendre? Le récit comporte un aspect touchant qui se rapporte à lui. Carina et Henry sont évidemment des personnages analogues à Elizabeth Swann et Will Turner. Leur romance est un peu forcée. Ils auraient pu être de simples amis sans que cela ne change quoi que ce soit à l’intrigue. La dynamique entre Jack Sparrow, Carina et Henry est intéressante, mais leur complicité est moins forte que celle du trio original.
Le scénario de PIRATES OF THE CARIBBEAN: DEAD MEN TELL NO TALES est moins complexe que celui des opus précédents, les événements se succèdent donc à un rythme plus rapide. Le spectateur n’aura pas le temps de s’ennuyer. Les séquences d’action sont bien élaborées et divertissent par leurs moments comiques. La dernière scène d’action d’envergure semble s’être inspirée des Dix Commandements. Elle est magnifique et pour cette raison, je recommande de voir le film en IMAX 2D comme je l’ai fait. Le format IMAX profite amplement de la belle cinématographie colorée. Ce qui aide est le fait que la majorité des scènes ont lieu durant le jour, contrairement au volet précédent. Une seule séquence d’action a lieu pendant la nuit sous la pluie. Il est difficile de suivre ce qui se passe à ce moment-là.
Malgré les critiques peu reluisantes à son effet (la critique que vous lisez en ce moment a été rédigée le lundi 22 mai alors que la cote du film sur Rotten Tomatoes était de 33 %...Ouch), je recommande fortement PIRATES OF THE CARIBBEAN: DEAD MEN TELL NO TALES, l’un des films les plus divertissants de 2017.
** Restez jusqu’à la toute fin du générique pour une séquence supplémentaire**
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