Durant la fin des années 50, Walter Keane pulvérise le monde de l'art grâce à ses peintures d'enfants ayant des grands yeux. En réalité, il n'était pas le créateur de ces peintures et prenait tout le crédit du travail de sa femme, Margaret.
Note:
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BIG EYES est le dernier film du réalisateur Tim Burton. Doté d'une quantité minimale de fantaisie et d'effets visuels, le long-métrage se veut d'être un projet plus personnel pour le réalisateur qui est un grand admirateur des œuvres de Margaret Keane.
En 1958, Margaret est récemment séparée de son mari. Pour subvenir à ses besoins et ceux de sa fille Jane, elle fait des portraits dans un parc à San Francisco. C'est là qu'elle fait la rencontre de Walter Keane, un peintre comme elle. Elle tombe vite sous son charme. Pour éviter que son ex-mari obtient la garde de sa fille, elle épouse Walter dans le temps de le dire. Durant la prochaine décennie, il va la manipuler afin de prendre tout le crédit de son travail.
Margaret Keane est une femme qui fait tout pour son mari et va jusqu'à mentir à sa propre fille et au monde entier durant près d'une décennie. Lorsque questionnée au sujet des grands yeux qui apparaissent sur ses peintures, elle mentionne: " Eyes are the window to the soul." Ses peintures sont donc le reflet de la tristesse qu'elle ressent durant son mariage avec Walter Keane. Elle commencera également à peindre des autoportraits de femmes aux corps et visages allongées qu'elle signera sous son nom MDH Keane. Même si elle semble être entièrement soumise à son mari, elle à une confiance en elle qui refuse de disparaître. Elle apprendra à se tenir droite et à défendre ses intérêts lorsqu’elle devient Témoin de Jéhovah. Amy Adams qui la personnifie nous donne une assez bonne performance. Le seul hic de toute son interprétation est son accent qu'elle perd à plusieurs reprises.
Walter est un homme d'affaires avant tout: il sait vendre "ses" œuvres d'art. Des copies de "ses" peintures sont vendues au supermarché ou sous la forme d’affiches et cartes postales. Ignoré par le propriétaire d'une galerie d'art (Jason Schwartzman dans un rôle très bref), il a ouvert sa propre galerie d'art. Il est devenu une personnalité publique qui apparaît dans les talk-shows américains où il raconte que l'inspiration pour ses peintures vient des enfants orphelins de la Seconde Guerre mondiale. Avec sa popularité qui ne fait que grandir, il devient paranoïaque et plus contrôlant envers sa femme. Pour ses actions, il n'est pas un personnage aimable, mais on peut tout de même sympathiser avec lui grâce à l'interprétation juste et humoristique de Christoph Waltz. La scène durant le tribunal où il est son propre avocat et procède à son interrogatoire est particulièrement hilarante.
Les fans de Tim Burton seront déçus de BIG EYES, car ce film est dénué de tout ce qui a rendu le réalisateur célèbre. Son style habituel n'est tout simplement pas présent. Oubliez les thèmes gothiques et l'atmosphère macabre. C'est le long-métrage qui ressemble le moins à Tim Burton de tout son répertoire. Lorsque vous le verrez au cinéma, vous n'aurez pas l'impression de voir un de ses films et serez peut-être surpris de voir son nom apparaître à titre de réalisateur. Pour moi, BIG EYES est un biopic divertissant.
En 1958, Margaret est récemment séparée de son mari. Pour subvenir à ses besoins et ceux de sa fille Jane, elle fait des portraits dans un parc à San Francisco. C'est là qu'elle fait la rencontre de Walter Keane, un peintre comme elle. Elle tombe vite sous son charme. Pour éviter que son ex-mari obtient la garde de sa fille, elle épouse Walter dans le temps de le dire. Durant la prochaine décennie, il va la manipuler afin de prendre tout le crédit de son travail.
Margaret Keane est une femme qui fait tout pour son mari et va jusqu'à mentir à sa propre fille et au monde entier durant près d'une décennie. Lorsque questionnée au sujet des grands yeux qui apparaissent sur ses peintures, elle mentionne: " Eyes are the window to the soul." Ses peintures sont donc le reflet de la tristesse qu'elle ressent durant son mariage avec Walter Keane. Elle commencera également à peindre des autoportraits de femmes aux corps et visages allongées qu'elle signera sous son nom MDH Keane. Même si elle semble être entièrement soumise à son mari, elle à une confiance en elle qui refuse de disparaître. Elle apprendra à se tenir droite et à défendre ses intérêts lorsqu’elle devient Témoin de Jéhovah. Amy Adams qui la personnifie nous donne une assez bonne performance. Le seul hic de toute son interprétation est son accent qu'elle perd à plusieurs reprises.
Walter est un homme d'affaires avant tout: il sait vendre "ses" œuvres d'art. Des copies de "ses" peintures sont vendues au supermarché ou sous la forme d’affiches et cartes postales. Ignoré par le propriétaire d'une galerie d'art (Jason Schwartzman dans un rôle très bref), il a ouvert sa propre galerie d'art. Il est devenu une personnalité publique qui apparaît dans les talk-shows américains où il raconte que l'inspiration pour ses peintures vient des enfants orphelins de la Seconde Guerre mondiale. Avec sa popularité qui ne fait que grandir, il devient paranoïaque et plus contrôlant envers sa femme. Pour ses actions, il n'est pas un personnage aimable, mais on peut tout de même sympathiser avec lui grâce à l'interprétation juste et humoristique de Christoph Waltz. La scène durant le tribunal où il est son propre avocat et procède à son interrogatoire est particulièrement hilarante.
Les fans de Tim Burton seront déçus de BIG EYES, car ce film est dénué de tout ce qui a rendu le réalisateur célèbre. Son style habituel n'est tout simplement pas présent. Oubliez les thèmes gothiques et l'atmosphère macabre. C'est le long-métrage qui ressemble le moins à Tim Burton de tout son répertoire. Lorsque vous le verrez au cinéma, vous n'aurez pas l'impression de voir un de ses films et serez peut-être surpris de voir son nom apparaître à titre de réalisateur. Pour moi, BIG EYES est un biopic divertissant.