⭐⭐⭐⭐"Divertissant" et "film biographique" vont rarement de pair. Le réalisateur Adam McKay a réussi l’impossible en nous offrant VICE, un biopic divertissant teinté d’humour noir satirique. Suite au jour fatidique du 11 septembre 2001, le vice-président Dick Cheney est devenu l’homme le plus puissant de l’administration Bush et peut-être même du monde entier. Ses décisions et actions ont changé le cours de l’histoire des États-Unis. VICE dresse le portrait de ce personnage mystérieux interprété par un Christian Bale méconnaissable.
Un monsieur Tout-le-Monde nommé Kurt [Jesse Plemons] se charge de la narration omnisciente du récit. On nous informe dès le départ qu’il s’agit d’une histoire vraie et que si les faits ne sont pas véridiques, de porter la faute sur Dick Cheney qui voue un véritable culte du secret. L’histoire commence alors que le jeune Dick Cheney [Christian Bale] est une ordure "dirtbag". Il s’est fait suspendre de Yale en plus de se faire arrêter pour conduite en état d’ébriété à deux reprises. À la suite d’une discussion avec sa copine ambitieuse Lynne [Amy Adams] qui le menace de le quitter s’il ne change pas son comportement, il décide de prendre sa vie en main. Quelques années plus tard, il commence sa carrière politique sous la tutelle de Donald Rumsfeld [Steve Carell] au sein de la Maison-Blanche. Sa vie politique sera marquée par des hauts et des bas et sa santé fragilisée par des crises du cœur viendra le nuire. Heureusement, il peut compter sur l’appui de sa femme et de ses deux filles Mary [Alison Pill] et Liz [Lily Rabe].
Fier de l’Oscar qu’il avait remporté pour le scénario adapté de The Big Short en 2016, le réalisateur et scénariste Adam McKay insuffle à VICE un ton et un style bien particuliers. Ceux qui s’attendent à un biopic conventionnel seront très surpris. VICE parvient à maintenir l’intérêt grâce à diverses techniques : briser le quatrième mur; présenter des images d’archives qui intègrent parfois des images tournées avec les acteurs du film; dialogues et scènes surréalistes; l’emploi du style documentaire (qui ressemble à une œuvre de Michael Moore), etc. Ce style unique ne fonctionne pas toujours, certains gags s’étirent en longueur (par exemple, la scène où Dick et Lynne discutent en utilisant un langage shakespearien) et l’on se demande parfois les raisons pour lesquelles certaines images sont montrées.
Christian Bale est impressionnant dans le rôle de Dick Cheney. L’acteur, entièrement dévoué à son rôle, a pris 40 livres alors qu’il aurait pu tout bonnement faire l’usage d’un bon maquillage et de prothèses. Il ressemble à Dick Cheney à s’y méprendre, tant au niveau physique que par sa façon de parler et de sa gestuelle. L’effet est saisissant, le public n’aura pas l’impression de regarder Christian Bale, mais Dick Cheney jouer lui-même. Les autres acteurs font également bonne figure. Mentions spéciales à Tyler Perry (que je n’ai pas du tout reconnu) dans le rôle de Colin Powell et Sam Rockwell dans celui de George W. Bush, un personnage qui mord à l’hameçon et se fait tirer les ficelles par l’ambitieux Dick Cheney.
Compte tenu du ton satirique employé pour dépeindre les républicains, VICE devra sans aucun doute diviser la critique américaine en deux. Le président Donald Trump qui a toujours son mot à dire sur tout ne manquera probablement pas de démolir le film.
VICE prend l’affiche le jour de Noël dans les salles de cinéma nord-américaines.
** Le film comporte une séquence mi-générique que je vous laisse découvrir.**
Fier de l’Oscar qu’il avait remporté pour le scénario adapté de The Big Short en 2016, le réalisateur et scénariste Adam McKay insuffle à VICE un ton et un style bien particuliers. Ceux qui s’attendent à un biopic conventionnel seront très surpris. VICE parvient à maintenir l’intérêt grâce à diverses techniques : briser le quatrième mur; présenter des images d’archives qui intègrent parfois des images tournées avec les acteurs du film; dialogues et scènes surréalistes; l’emploi du style documentaire (qui ressemble à une œuvre de Michael Moore), etc. Ce style unique ne fonctionne pas toujours, certains gags s’étirent en longueur (par exemple, la scène où Dick et Lynne discutent en utilisant un langage shakespearien) et l’on se demande parfois les raisons pour lesquelles certaines images sont montrées.
Christian Bale est impressionnant dans le rôle de Dick Cheney. L’acteur, entièrement dévoué à son rôle, a pris 40 livres alors qu’il aurait pu tout bonnement faire l’usage d’un bon maquillage et de prothèses. Il ressemble à Dick Cheney à s’y méprendre, tant au niveau physique que par sa façon de parler et de sa gestuelle. L’effet est saisissant, le public n’aura pas l’impression de regarder Christian Bale, mais Dick Cheney jouer lui-même. Les autres acteurs font également bonne figure. Mentions spéciales à Tyler Perry (que je n’ai pas du tout reconnu) dans le rôle de Colin Powell et Sam Rockwell dans celui de George W. Bush, un personnage qui mord à l’hameçon et se fait tirer les ficelles par l’ambitieux Dick Cheney.
Compte tenu du ton satirique employé pour dépeindre les républicains, VICE devra sans aucun doute diviser la critique américaine en deux. Le président Donald Trump qui a toujours son mot à dire sur tout ne manquera probablement pas de démolir le film.
VICE prend l’affiche le jour de Noël dans les salles de cinéma nord-américaines.
** Le film comporte une séquence mi-générique que je vous laisse découvrir.**
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