☆☆☆☆Rampage est un jeu vidéo d’arcade sorti en 1986. Dans ce jeu, on a la possibilité d’incarner trois monstres: George le gorille, Lizzie le lézard et Ralph le loup-garou. L’objectif est de démolir tous les immeubles d’une ville avant que les forces armées prennent le dessus. Au fil des années, Rampage a généré quelques suites et fait maintenant l’objet d’une adaptation cinématographique. Le long métrage RAMPAGE / Ravages (titre québécois) / Rampage: Hors de contrôle (titre français) est le fruit d’une troisième collaboration entre le réalisateur Brad Peyton et l’acteur Dwayne Johnson. Comme on peut s’y attendre, il s’agit d’un film popcorn divertissant.
Dans la réserve faunique de San Diego en Californie, l’ex-agent des forces spéciales Davis Okoye [Dwayne Johnson] est un primatologue réputé. Ce n’est un secret pour personne: il préfère la compagnie des animaux à celle des humains. Son meilleur ami est George, un gorille albinos qu’il a sauvé des griffes de braconniers il y a quelques années alors qu’il travaillait à la tête d’une unité anti-braconnage. Le primate est doté d’une intelligence extraordinaire, il a appris le langage des signes, est totalement inoffensif et pourvu d’un sens de l’humour tordu.
Suite aux expériences biogénétiques illégales de l’entreprise Energyne, trois fioles du Projet Rampage contenant un agent pathogène tombent littéralement du ciel. Cette substance provoque des mutations génétiques chez les animaux qui y sont exposés. Du jour au lendemain, George se métamorphose en monstre agressif et continue de se développer à une vitesse fulgurante. Davis fait tout en son pouvoir pour protéger George, mais rien n’y fait. L’agent Harvey Russell [Jeffrey Dean Morgan] de l’OGA (Other Government Agency) a déjà donné l’ordre de capturer l’animal. Davis fait alors la connaissance de la généticienne Kate Caldwell [Naomie Harris] ancienne employée d’Energyne qui sait où se trouve l’antidote. George n’est n’est pas le seul animal infecté: Ralph un loup du Wyoming et un crocodile du parc national d’Everglades ont également été génétiquement modifiés. Ces créatures qui grandissent à vue d’œil sont enragées et détruisent tout sur leur passage. Elles se dirigent tout droit vers le centre-ville de Chicago. Leur objectif: atteindre le gratte-ciel qui abrite les laboratoires d’Energyne. Davis et Kate trouveront-ils le remède avant que la ville de Chicago soit totalement ravagée?
La prémisse du jeu d’arcade est si mince qu’il était probablement facile d’en faire une adaptation. La seule différence majeure est le fait que George, Lizzie et Ralph sont des humains mutants dans l’œuvre originale ce qui n’est pas le cas ici. Les spectateurs attentifs trouveront une référence du jeu à l’arrière-plan d’une scène. Le scénario comporte parfois quelques moments over-the-top et certaines incohérences. Comme le plan des vilains principaux fait absolument aucun sens, il est conseillé de laisser son cerveau à la maison avant de visionner le film.
On le sait, Dwayne Johnson est un acteur charismatique capable de porter un film sur ses épaules. Dans RAMPAGE il fait de même. Seul bémol, son personnage est caractérisé comme un misanthrope : il n’aime pas la compagnie des gens. Ses expériences antérieures en tant que membre des forces spéciales et d’une unité anti-braconnage ont miné sa foi en l’humanité. L’acteur est si aimable qu’il est difficile de rendre crédible cette facette de la personnalité de Davis Okoye.
Par ailleurs, la dynamique entre Davis et George est au cœur de l’intrigue. Grâce au mélange de la performance-capture de l’acteur Jason Liles et des effets visuels signés par Weta Digital (le même studio qui a animé Caesar dans War for the Planet of the Apes), le public sera ressentira de l’empathie pour George. La "bromance" entre Davis et George établie au début du film est ressentie tout au long de l’histoire, ce qui donne lieu à des moments touchants.
Le film est un peu plus violent qu’anticipé. Dans le jeu vidéo, les trois créatures mangent des humains pour regagner leur santé. Comme toute la violence est montrée en 8-bit, il est difficile d’en cerner la gravité. Dans RAMPAGE, les êtres humains sont lancés, piétinés, dévorés ou avalés tout rond.
Les évènements se succèdent à un rythme effréné. Les séquences d’action nous sont montrées de manière à ce qu’on puisse suivre exactement ce qui se passe, et ce même dans la scène chaotique qui a lieu à Chicago. Chapeau également quant à la conception des monstres: ils évoluent en acquérant les habiletés d’autres espèces.
J’ai visionné la version 3D du long métrage. L’effet pop-up du 3D est notable durant la première séquence qui se déroule dans une station spatiale. Pour le reste des scènes, un effet de profondeur est visible, mais rien pour justifier le coût supplémentaire du billet de cinéma.
Après la sortie récente de Pacific Rim: Uprising (ma critique ici), RAMPAGE devrait satisfaire les spectateurs friands de films de monstres de grande envergure.
Suite aux expériences biogénétiques illégales de l’entreprise Energyne, trois fioles du Projet Rampage contenant un agent pathogène tombent littéralement du ciel. Cette substance provoque des mutations génétiques chez les animaux qui y sont exposés. Du jour au lendemain, George se métamorphose en monstre agressif et continue de se développer à une vitesse fulgurante. Davis fait tout en son pouvoir pour protéger George, mais rien n’y fait. L’agent Harvey Russell [Jeffrey Dean Morgan] de l’OGA (Other Government Agency) a déjà donné l’ordre de capturer l’animal. Davis fait alors la connaissance de la généticienne Kate Caldwell [Naomie Harris] ancienne employée d’Energyne qui sait où se trouve l’antidote. George n’est n’est pas le seul animal infecté: Ralph un loup du Wyoming et un crocodile du parc national d’Everglades ont également été génétiquement modifiés. Ces créatures qui grandissent à vue d’œil sont enragées et détruisent tout sur leur passage. Elles se dirigent tout droit vers le centre-ville de Chicago. Leur objectif: atteindre le gratte-ciel qui abrite les laboratoires d’Energyne. Davis et Kate trouveront-ils le remède avant que la ville de Chicago soit totalement ravagée?
La prémisse du jeu d’arcade est si mince qu’il était probablement facile d’en faire une adaptation. La seule différence majeure est le fait que George, Lizzie et Ralph sont des humains mutants dans l’œuvre originale ce qui n’est pas le cas ici. Les spectateurs attentifs trouveront une référence du jeu à l’arrière-plan d’une scène. Le scénario comporte parfois quelques moments over-the-top et certaines incohérences. Comme le plan des vilains principaux fait absolument aucun sens, il est conseillé de laisser son cerveau à la maison avant de visionner le film.
On le sait, Dwayne Johnson est un acteur charismatique capable de porter un film sur ses épaules. Dans RAMPAGE il fait de même. Seul bémol, son personnage est caractérisé comme un misanthrope : il n’aime pas la compagnie des gens. Ses expériences antérieures en tant que membre des forces spéciales et d’une unité anti-braconnage ont miné sa foi en l’humanité. L’acteur est si aimable qu’il est difficile de rendre crédible cette facette de la personnalité de Davis Okoye.
Par ailleurs, la dynamique entre Davis et George est au cœur de l’intrigue. Grâce au mélange de la performance-capture de l’acteur Jason Liles et des effets visuels signés par Weta Digital (le même studio qui a animé Caesar dans War for the Planet of the Apes), le public sera ressentira de l’empathie pour George. La "bromance" entre Davis et George établie au début du film est ressentie tout au long de l’histoire, ce qui donne lieu à des moments touchants.
Le film est un peu plus violent qu’anticipé. Dans le jeu vidéo, les trois créatures mangent des humains pour regagner leur santé. Comme toute la violence est montrée en 8-bit, il est difficile d’en cerner la gravité. Dans RAMPAGE, les êtres humains sont lancés, piétinés, dévorés ou avalés tout rond.
Les évènements se succèdent à un rythme effréné. Les séquences d’action nous sont montrées de manière à ce qu’on puisse suivre exactement ce qui se passe, et ce même dans la scène chaotique qui a lieu à Chicago. Chapeau également quant à la conception des monstres: ils évoluent en acquérant les habiletés d’autres espèces.
J’ai visionné la version 3D du long métrage. L’effet pop-up du 3D est notable durant la première séquence qui se déroule dans une station spatiale. Pour le reste des scènes, un effet de profondeur est visible, mais rien pour justifier le coût supplémentaire du billet de cinéma.
Après la sortie récente de Pacific Rim: Uprising (ma critique ici), RAMPAGE devrait satisfaire les spectateurs friands de films de monstres de grande envergure.