☆☆☆☆ THE HITMAN'S BODYGUARD / Mon meilleur ennemi (titre québécois) / Hitman & Bodyguard (titre français) est un buddy movie digne de ceux des années 90. Voici ma critique.
Le tueur à gages Darius Kincaid [Samuel L. Jackson] est appelé à témoigner contre Vladislav Dukhovich [Gary Oldman] ex-dictateur de Belarus lors du procès de ce dernier pour crimes de guerre à la Cour internationale de Justice située à La Haye dans 27 heures. Darius est actuellement incarcéré à Manchester en Grande-Bretagne. Son témoignage permettra à sa bien-aimée Sonia [Salma Hayek] de sortir de prison, car toutes les charges retenues contre elle seront abandonnées. Malgré que Darius est sous haute escorte policière, le véhicule dans lequel il se trouve est pris dans une embuscade. L’agente d’Interpol Amélia Roussel [Élodie Yung], la seule survivante de l'assaut est convaincue qu’il y a une taupe à Interpol. Elle fait donc appel à son ex-copain, le garde du corps Michael Bryce [Ryan Reynolds] et lui confie la tâche de protéger Darius. Le trajet des deux hommes jusqu’à destination ne sera pas de tout repos, car une équipe de mercenaires travaillant pour le compte de Vladislav feront tout en leur pouvoir pour que Darius ne puisse pas témoigner.
THE HITMAN'S BODYGUARD met en scène un duo improbable d’hommes qui ne s’apprécient guère au départ, mais qui développeront des liens au fil des heures passées ensemble. Même si l'on peut prévoir d’avance leur complicité, on suit l’histoire avec intérêt jusqu’à la fin. Ils se découvriront un point commun: ils sont tous les deux amoureux d’une femme inaccessible, ce qui alimentera quelques-unes de leurs discussions. Les deux séquences de flashback montrant la première rencontre de chaque personnage avec la femme de leur vie sont absurdes à souhait et vous feront bien rire. Évidemment, le film fonctionne parce que les deux acteurs principaux partagent une bonne chimie. On sent bien la connivence qui les unit. Les performances des comédiens ne sont pas particulièrement surprenantes, car ils incarnent des rôles similaires à ce qu’ils ont fait antérieurement. Toutefois, ils parviennent toujours à rendre leurs personnages intéressants. Le personnage de Darius Kincaid semble avoir été créé expressément pour Samuel L. Jackson qui mentionne plusieurs fois le mot motherf**ker durant le film.
L’humour parvient à nous faire rire parce que le film ne se prend pas au sérieux. C’est souvent l’aspect inattendu et loufoque des scènes qui provoquent les rires chez les spectateurs. Sans être une grande comédie, ce long métrage réussira sûrement à vous tirer un sourire. Le film comporte plusieurs séquences d’action diversifiées (fusillade brutale, batailles, une course-poursuite à bord de bateau-motocyclette-voitures dans les canaux d’Amsterdam, etc.) et bien présentées. J’ai particulièrement aimé la scène dynamique où Michael se bat contre un truand dans une cuisine pour se conclure plus tard dans une quincaillerie. Il utilise divers objets qui lui tombe sous la main pour se défendre contre son assaillant.
Malgré que les scènes utilisent de beaux paysages de la Grande-Bretagne et d’Amsterdam en toile de fond, le film semble étonnamment en être un à petit budget. Certains effets spéciaux laissent grandement à désirer et ne sont pas à la hauteur des standards actuels. De plus, un mélange d’une certaine lueur/éclat/image brouillée accompagne plusieurs scènes. Peut-être est-ce le choix du cinéaste Patrick Hugues pour mettre l’accent sur le fait que les personnages évoluent dans un monde absurde et presque surréaliste?
THE HITMAN'S BODYGUARD est le genre de film où il vaut mieux laisser son cerveau à la maison pour vraiment bien apprécier son contenu. Il ne faut pas le prendre au sérieux, juste apprécier le moment de divertissement. Bien que les critiques plutôt décevantes, ce film mérite d’être vu au cinéma. Vous allez rigoler un bon coup!
* Il y a une séquence supplémentaire vers la fin du générique. Il s’agit d’une prise ratée d’une scène qu’on a vue plus tôt dans le film.
THE HITMAN'S BODYGUARD met en scène un duo improbable d’hommes qui ne s’apprécient guère au départ, mais qui développeront des liens au fil des heures passées ensemble. Même si l'on peut prévoir d’avance leur complicité, on suit l’histoire avec intérêt jusqu’à la fin. Ils se découvriront un point commun: ils sont tous les deux amoureux d’une femme inaccessible, ce qui alimentera quelques-unes de leurs discussions. Les deux séquences de flashback montrant la première rencontre de chaque personnage avec la femme de leur vie sont absurdes à souhait et vous feront bien rire. Évidemment, le film fonctionne parce que les deux acteurs principaux partagent une bonne chimie. On sent bien la connivence qui les unit. Les performances des comédiens ne sont pas particulièrement surprenantes, car ils incarnent des rôles similaires à ce qu’ils ont fait antérieurement. Toutefois, ils parviennent toujours à rendre leurs personnages intéressants. Le personnage de Darius Kincaid semble avoir été créé expressément pour Samuel L. Jackson qui mentionne plusieurs fois le mot motherf**ker durant le film.
L’humour parvient à nous faire rire parce que le film ne se prend pas au sérieux. C’est souvent l’aspect inattendu et loufoque des scènes qui provoquent les rires chez les spectateurs. Sans être une grande comédie, ce long métrage réussira sûrement à vous tirer un sourire. Le film comporte plusieurs séquences d’action diversifiées (fusillade brutale, batailles, une course-poursuite à bord de bateau-motocyclette-voitures dans les canaux d’Amsterdam, etc.) et bien présentées. J’ai particulièrement aimé la scène dynamique où Michael se bat contre un truand dans une cuisine pour se conclure plus tard dans une quincaillerie. Il utilise divers objets qui lui tombe sous la main pour se défendre contre son assaillant.
Malgré que les scènes utilisent de beaux paysages de la Grande-Bretagne et d’Amsterdam en toile de fond, le film semble étonnamment en être un à petit budget. Certains effets spéciaux laissent grandement à désirer et ne sont pas à la hauteur des standards actuels. De plus, un mélange d’une certaine lueur/éclat/image brouillée accompagne plusieurs scènes. Peut-être est-ce le choix du cinéaste Patrick Hugues pour mettre l’accent sur le fait que les personnages évoluent dans un monde absurde et presque surréaliste?
THE HITMAN'S BODYGUARD est le genre de film où il vaut mieux laisser son cerveau à la maison pour vraiment bien apprécier son contenu. Il ne faut pas le prendre au sérieux, juste apprécier le moment de divertissement. Bien que les critiques plutôt décevantes, ce film mérite d’être vu au cinéma. Vous allez rigoler un bon coup!
* Il y a une séquence supplémentaire vers la fin du générique. Il s’agit d’une prise ratée d’une scène qu’on a vue plus tôt dans le film.
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