☆☆☆ L’adaptation cinématographique de THE DARK TOWER, une série de huit romans écrits par le maître de l’horreur et du suspense Stephen King a été envisagée pour la première fois il y a 10 ans. Depuis ce temps, le projet est passé par plusieurs studios et attaché à plusieurs réalisateurs tels que Ron Howard et J.J. Abrams. Au final, c’est Sony Pictures qui a décidé de miser sur cette franchise en nous offrant THE DARK TOWER / La Tour Sombre. Comme je ne suis pas familière avec le matériel source, je ne suis pas la meilleure personne pour juger si l’adaptation est fidèle à l’œuvre originale. Contrairement, à ce que prétendent les nombreuses critiques qui sont pour la plupart peu valorisantes, le film est loin d’être médiocre, mais n’est pas excellent non plus.
Au Mid-World, un monde similaire à un Far West américain apocalyptique, Roland Deschain [Idris Elba] est le dernier « Gunslinger ». Les Gunslingers étaient des agents de la paix et avaient de mandat de protéger la Tour Sombre située au centre de l’Univers. Cette tour qui existe depuis la nuit des temps protège tout l’Univers de la noirceur et des créatures maléfiques. Un jour, le père de Roland se fait assassiner par le sorcier Walter Padick [Matthew McConaughey], également connu comme l’Homme en noir. Depuis ce temps, Roland jure de se venger.
Sur Terre (appelé Keystone Earth par les non-terriens), on fait la connaissance de Jake Chambers [Tom Taylor]. Il habite dans une maison à New York en compagnie de sa mère et de son beau-père. Depuis le décès de son père, un pompier mort en service, il est en proie à des cauchemars/rêves étranges. Il rêve d’un autre dimension où les enfants de son âge sont forcés par des créatures avec de faux visages humains d’utiliser leurs pouvoirs psychiques pour détruire petit à petit une tour sombre. Lorsque la tour est attaquée, cela crée des remous jusqu’à New York où des tremblements de terre sont ressentis. Il rêve également d’un homme habillé tout en noir ainsi que d’un homme aux fusils. Persuadé que ces rêves sont réels, Jake documente le tout par des dessins. Il en parle à ses proches, mais évidement, personne ne le croit. Un jour, il entre dans une maison sur Dutch Hill à Brooklyn qu’il a aperçue dans un rêve. Il active un portail vers Mid-World où il fait la rencontre Roland. De plus, il s’avère que son « shine » (habilité psychique) est pur et c’est exactement ce dont l’Homme en noir a besoin pour détruire la Tour Sombre. En plus de se venger de Walter, Roland devra tenter de protéger Jake.
Le principal problème de THE DARK TOWER est sa durée beaucoup trop courte. 95 minutes ne sont pas assez pour développer les personnages et le monde dans lequel ils évoluent. Le spectateur aura nettement l’impression qu’il manque quelque chose au film. L’Homme en noir a le pouvoir de contrôler les actions de tout le monde, mais pour une raison inexpliquée ses sortilèges n'ont aucun effet sur Roland. Walter est le vilain principal et veut détruire la Tour pour créer un chaos dans l’Univers. Pourquoi le vouloir s’il peut déjà contrôler les actions des créatures et humains? Comme on ne connait pas vraiment ses motivations pour être méchant, il nous apparaît comme un vilain caricatural, sans aucune profondeur. Par ailleurs, le sort de l’Univers en entier est en jeu, mais on ne ressent aucunement l’urgence de la situation.
De plus, plutôt que de nous montrer le récit dans la perspective de Roland, un personnage très charismatique grâce au jeu intense d’Idris Elba, c’est raconté du point de vue de Jake, un personnage beaucoup moins intéressant (l’acteur Tom Taylor qui en est à sa première expérience au cinéma donne néanmoins une bonne performance). On a parfois l’impression de regarder un film fantastique pour adolescents, ce qui n’aide pas en sa faveur.
Roland Deschain est un tireur ambidextre très rapide et précis. Il a l’occasion de nous montrer son savoir-faire dans diverses séquences d’action bien chorégraphiées. Lorsqu’il visite Keystone Earth pour la première fois, il est complètement hors de son élément, ce qui donne lieu à plusieurs moments hilarants. Le CGI n'est pas parfaitement rendu et plusieurs séquences d'action semblent se dérouler dans la noirceur pour cacher ce fait. Le film regorge de références sur d’autres œuvres de Stephen King (IT, 1408, The Shawshank Redemption, etc.) que vous pouvez vous amuser à trouver.
Malgré que THE DARK TOWER ne réinvente rien au genre, il demeure divertissant. Il est par contre loin d’être mémorable et n’est donc pas nécessaire de le voir au cinéma. Attendez sa sortie vidéo. Le film est le premier de deux adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires de Stephen King cette année. Le second, IT prendra l’affiche dans un peu plus d’un mois. Le réalisateur Andrès Muschietti, le même qui nous a donné Mama est aux commandes de ce film. Ça promet!
Sur Terre (appelé Keystone Earth par les non-terriens), on fait la connaissance de Jake Chambers [Tom Taylor]. Il habite dans une maison à New York en compagnie de sa mère et de son beau-père. Depuis le décès de son père, un pompier mort en service, il est en proie à des cauchemars/rêves étranges. Il rêve d’un autre dimension où les enfants de son âge sont forcés par des créatures avec de faux visages humains d’utiliser leurs pouvoirs psychiques pour détruire petit à petit une tour sombre. Lorsque la tour est attaquée, cela crée des remous jusqu’à New York où des tremblements de terre sont ressentis. Il rêve également d’un homme habillé tout en noir ainsi que d’un homme aux fusils. Persuadé que ces rêves sont réels, Jake documente le tout par des dessins. Il en parle à ses proches, mais évidement, personne ne le croit. Un jour, il entre dans une maison sur Dutch Hill à Brooklyn qu’il a aperçue dans un rêve. Il active un portail vers Mid-World où il fait la rencontre Roland. De plus, il s’avère que son « shine » (habilité psychique) est pur et c’est exactement ce dont l’Homme en noir a besoin pour détruire la Tour Sombre. En plus de se venger de Walter, Roland devra tenter de protéger Jake.
Le principal problème de THE DARK TOWER est sa durée beaucoup trop courte. 95 minutes ne sont pas assez pour développer les personnages et le monde dans lequel ils évoluent. Le spectateur aura nettement l’impression qu’il manque quelque chose au film. L’Homme en noir a le pouvoir de contrôler les actions de tout le monde, mais pour une raison inexpliquée ses sortilèges n'ont aucun effet sur Roland. Walter est le vilain principal et veut détruire la Tour pour créer un chaos dans l’Univers. Pourquoi le vouloir s’il peut déjà contrôler les actions des créatures et humains? Comme on ne connait pas vraiment ses motivations pour être méchant, il nous apparaît comme un vilain caricatural, sans aucune profondeur. Par ailleurs, le sort de l’Univers en entier est en jeu, mais on ne ressent aucunement l’urgence de la situation.
De plus, plutôt que de nous montrer le récit dans la perspective de Roland, un personnage très charismatique grâce au jeu intense d’Idris Elba, c’est raconté du point de vue de Jake, un personnage beaucoup moins intéressant (l’acteur Tom Taylor qui en est à sa première expérience au cinéma donne néanmoins une bonne performance). On a parfois l’impression de regarder un film fantastique pour adolescents, ce qui n’aide pas en sa faveur.
Roland Deschain est un tireur ambidextre très rapide et précis. Il a l’occasion de nous montrer son savoir-faire dans diverses séquences d’action bien chorégraphiées. Lorsqu’il visite Keystone Earth pour la première fois, il est complètement hors de son élément, ce qui donne lieu à plusieurs moments hilarants. Le CGI n'est pas parfaitement rendu et plusieurs séquences d'action semblent se dérouler dans la noirceur pour cacher ce fait. Le film regorge de références sur d’autres œuvres de Stephen King (IT, 1408, The Shawshank Redemption, etc.) que vous pouvez vous amuser à trouver.
Malgré que THE DARK TOWER ne réinvente rien au genre, il demeure divertissant. Il est par contre loin d’être mémorable et n’est donc pas nécessaire de le voir au cinéma. Attendez sa sortie vidéo. Le film est le premier de deux adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires de Stephen King cette année. Le second, IT prendra l’affiche dans un peu plus d’un mois. Le réalisateur Andrès Muschietti, le même qui nous a donné Mama est aux commandes de ce film. Ça promet!