Le duo de réalisateurs Ron Clements et John Musker à qui l’on doit les classiques de Disney comme The Little Mermaid et Aladdin nous présentent MOANA, un film d’animation charmant qui plaira certainement à toute la famille.
Moana [Auli’i Cravalho] est une jeune « princesse » de 16 ans vivant sur Motunui, une île paradisiaque. Son père Tui, le Chef de la communauté, interdit à tous ses habitants de franchir le récif et atteindre l’océan Pacifique en bateau. Cela ne fait pas du tout l’affaire de Moana, car elle veut s’y aventurer depuis la plus tendre enfance. Motunui est en période de crise : les aliments, dont les noix de coco, pourrissent; la pêche est difficile, car il n’y a plus de poissons. Contre la volonté de son père et avec l’approbation de sa grand-mère Tala qui lui révèle que leurs ancêtres étaient des explorateurs et qu’elle est « l’élue », Moana décide de prendre les choses en main : elle part en mission et s'aventure loin de l’île dans l’espoir de sauver ses habitants.
La première partie de sa quête : trouver Maui [Dwayne Johnson], le demi-dieu du vent et de la mer responsable de ce qui arrive à Motunui. Il y a 1000 ans, Maui aurait volé le cœur (représenté par un joyau vert) de Te Fiti, la déesse de la vie. Lors du combat qui l’a opposé à Te Ka, le dieu de la terre et du feu, qui s’est ensuivi, il a perdu le cœur et son hameçon magique, la source de son pouvoir de métamorphose. Depuis ce temps, la noirceur s’étend de plus en plus dans la région. Moana doit inciter Maui à traverser l’océan avec elle pour remettre le cœur à la bonne place. La mission ne sera pas chose facile, car d’autres créatures veulent s’approprier le cœur de Te Fiti.
À première vue, MOANA est visuellement époustouflant (le film d’animation DOIT être vu au cinéma). Toute l’attention est portée sur les détails, aussi petits soient-ils : l’apparence des longs cheveux de Moana qui volent au vent de manière réaliste est un exemple. Certains éléments fantastiques de l’histoire semblent être inspirés de Miyazaki et tout comme pour Kubo and the Two Strings (lire ma critique) qui s’inspire également de ses films, c’est grandement apprécié.
Je dois admettre que le scénario ne se démarque pas par son originalité. Les premières séquences où l’on voit un père interdire à sa fille de s’aventurer trop loin nous rappellent The Little Mermaid. D’autres moments du récit sont malheureusement très prévisibles, surtout lors de la seconde moitié du film. Malgré cette prévisibilité et ce impression de déjà vu, certaines scènes (deux en particulier) sont touchantes et vous soutireront les larmes des yeux. Il n’y a pas d’histoire d’amour entre les deux protagonistes principaux, ce qui est une bonne chose.
La séquence la plus mémorable de MOANA où des Kakamora, petits pirates en forme de noix de coco, attaquent Moana et Maui semble être un hommage à Mad Max : Fury Road (ma critique). Un autre hommage, fait à David Bowie cette fois-ci, par l’entremise de la chanson bizarre « Shiny » est divertissant.
MOANA met en scène des personnages charmants. L’héroïne principale, Moana est déterminée à accomplir sa mission et au cours de cette aventure, elle découvrira qui elle est vraiment (ce n’est pas une très grande morale, mais pour un film pour enfants, c’est suffisant). La performance vocale de la nouvelle venue, la jeune Auli’i Cravalho est excellente. Sa voix est puissante (en fait, je suis surprise d’apprendre qu’elle n’a que 15 ans!). Maui est charismatique. Dwayne Johnson prête sa voix à ce personnage et y ajoute une touche de sa propre personnalité. Même si l’acteur n’a pas la plus belle voix pour la chanson, il semble s’amuser à le faire. Le petit tatouage qui sert de conscience à Maui est comique, tout comme le coq stupide qui accompagne Moana dans son aventure.
MOANA des studios d’animation Walt Disney est charmant, touchant et agréable à regarder. Même s’il n’est pas le meilleur film d’animation de l’année (Zootopia du même studio et Kung Fu Panda 3 sont supérieurs à mon avis), c’est un incontournable du cinéma.
La première partie de sa quête : trouver Maui [Dwayne Johnson], le demi-dieu du vent et de la mer responsable de ce qui arrive à Motunui. Il y a 1000 ans, Maui aurait volé le cœur (représenté par un joyau vert) de Te Fiti, la déesse de la vie. Lors du combat qui l’a opposé à Te Ka, le dieu de la terre et du feu, qui s’est ensuivi, il a perdu le cœur et son hameçon magique, la source de son pouvoir de métamorphose. Depuis ce temps, la noirceur s’étend de plus en plus dans la région. Moana doit inciter Maui à traverser l’océan avec elle pour remettre le cœur à la bonne place. La mission ne sera pas chose facile, car d’autres créatures veulent s’approprier le cœur de Te Fiti.
À première vue, MOANA est visuellement époustouflant (le film d’animation DOIT être vu au cinéma). Toute l’attention est portée sur les détails, aussi petits soient-ils : l’apparence des longs cheveux de Moana qui volent au vent de manière réaliste est un exemple. Certains éléments fantastiques de l’histoire semblent être inspirés de Miyazaki et tout comme pour Kubo and the Two Strings (lire ma critique) qui s’inspire également de ses films, c’est grandement apprécié.
Je dois admettre que le scénario ne se démarque pas par son originalité. Les premières séquences où l’on voit un père interdire à sa fille de s’aventurer trop loin nous rappellent The Little Mermaid. D’autres moments du récit sont malheureusement très prévisibles, surtout lors de la seconde moitié du film. Malgré cette prévisibilité et ce impression de déjà vu, certaines scènes (deux en particulier) sont touchantes et vous soutireront les larmes des yeux. Il n’y a pas d’histoire d’amour entre les deux protagonistes principaux, ce qui est une bonne chose.
La séquence la plus mémorable de MOANA où des Kakamora, petits pirates en forme de noix de coco, attaquent Moana et Maui semble être un hommage à Mad Max : Fury Road (ma critique). Un autre hommage, fait à David Bowie cette fois-ci, par l’entremise de la chanson bizarre « Shiny » est divertissant.
MOANA met en scène des personnages charmants. L’héroïne principale, Moana est déterminée à accomplir sa mission et au cours de cette aventure, elle découvrira qui elle est vraiment (ce n’est pas une très grande morale, mais pour un film pour enfants, c’est suffisant). La performance vocale de la nouvelle venue, la jeune Auli’i Cravalho est excellente. Sa voix est puissante (en fait, je suis surprise d’apprendre qu’elle n’a que 15 ans!). Maui est charismatique. Dwayne Johnson prête sa voix à ce personnage et y ajoute une touche de sa propre personnalité. Même si l’acteur n’a pas la plus belle voix pour la chanson, il semble s’amuser à le faire. Le petit tatouage qui sert de conscience à Maui est comique, tout comme le coq stupide qui accompagne Moana dans son aventure.
MOANA des studios d’animation Walt Disney est charmant, touchant et agréable à regarder. Même s’il n’est pas le meilleur film d’animation de l’année (Zootopia du même studio et Kung Fu Panda 3 sont supérieurs à mon avis), c’est un incontournable du cinéma.