Apocalypse, le premier mutant de l’histoire, décide d’éliminer l’humanité tout entière. Les X-men feront tout pour l’en empêcher.
Suite au succès phénoménal de X-MEN : DAYS OF FUTURE PAST (lire ma critique), Bryan Singer avait la tâche de réaliser une suite à sa hauteur. À mes yeux, X- MEN : APOCALYPSE ne se démarque pas de son prédécesseur (très difficile, car pour moi, Days of Future Past est l’un de mes films préférés de tous les temps), mais il reste malgré tout l’un des meilleurs films de l’année 2016. Les critiques sont divisées pour ce film et je peux en comprendre les raisons.
Dans la scène après le générique de Days of Future Past, un jeune mutant à la peau bleue démontrait son pouvoir de faire bouger des blocs télépathiquement pour construire une pyramide alors que la foule scande son nom « En Sabah Nur » . Le mutant est Apocalypse, le premier mutant de l’histoire de l’humanité. Dans X-MEN : APOCALYPSE, l’histoire commence en 3600 av. J.C.. Apocalypse transfert sa conscience dans le corps d’un homme plus jeune. Durant ce transfert, des dissidents qui le considèrent comme un faux dieu causent l’effondrement de la pyramide dans lequel il se trouve. En 1983 (10 ans après des événements de Days of Future Past), des fanatiques le réveillent. Il fait appel à quatre mutants qui deviendront ses disciples, dont Erik Lehnsherr. Il y a quelques années, Erik a pris l’identité d’Henryk Gursky et s’est établi en Pologne. Il travaille dans une usine et a fondé une famille. Suite à une tragédie, il redevient le mutant qu’il a toujours été, Magneto et rejoint les rangs d’Apocalypse qui a le sombre dessein de causer la destruction du monde afin qu’il puisse y régner.
Contrairement à Batman v Superman et Captain America: Civil War où le vilain principal est faible, X-MEN: APOCALYPSE nous présente enfin un vilain qui a de l'allure et qui tient tête aux protagonistes. J'admets que j'aurai aimé qu'Apocalypse soit encore plus menaçant et qu’il utilise ses pouvoirs davantage. Il passe une grande partie de l'histoire à recruter ses quatre cavaliers. Il est interprété par Oscar Isaac, méconnaissable sous les traits d’Apocalypse. Oscar Isaac qui m’a démontré son talent dans Inside Llewyn Davis (lire ma critique), joue parfaitement le rôle. Michael Fassbender est un autre acteur dont j’ai aimé la performance. Il tient un rôle très émotionnel (dans Days of Future Past, c’est James McAvoy qui tenait le rôle émotionnel du film) et il exprime avec brio toute la peine et la rage que Magneto ressent.
Les nouvelles recrues des X-Men : Cyclops (Tye Sheridan) , Jean Grey (Sophie Turner), Nightcrawler (Kodi Smit-McPhee) possèdent une bonne chimie avec eux et leur complicité est crédible. Les jeunes acteurs les incarnant ont eu la tâche de reprendre le rôle de personnages dont nous sommes habitués. Ils l’ont fait avec détermination. Dans le camp d’Apocalypse, Storm (Alexandra Shipp), Angel (Ben Hardy) et Psylocke (Olivia Munn) qui se sont ont vu leurs pouvoirs décuplés par Apocalypse contribuent à accentuer les tensions existantes entre les deux clans.
La scène clé du film est une autre séquence mettant en vedette Quicksilver. Dans l'opus précédent, la séquence dans le Pentagone de Time in a Bottle est mémorable et il était difficile d’imaginer une meilleure scène. Dans APOCALYPSE, la scène d’environ 3 minutes est accompagnée de la chanson Sweet Dreams are made of This est à couper le souffle en plus d’être hilarante. Selon des sources, la séquence a pris plus d’un mois de tournage! Pour moi, elle est probablement la meilleure séquence que j’ai vue au cinéma cette année.
Évidemment, personne ne sera surpris d’apprendre que le film regorge d’effets spéciaux. Les scènes d’explosion et destruction d’immeubles sont nombreuses et très bien réalisées. Les pouvoirs des nouveaux personnages de cet opus sont particulièrement impressionnants et donnent au film son charme. Les séquences tournées à Montréal ne nous permettent même pas d’identifier la ville tellement elle a été transformée. Comme pour plusieurs films, le 3D n’est pas nécessaire. En fait, j’irai jusqu’à dire de NE PAS voir le film dans ce format. Le 3D rend l’image beaucoup trop sombre dans plusieurs séquences.
Le moment marquant du film est bien entendu le combat final qui a répondu à mes attentes. Cette bataille impliquant la plupart des membres de la franchise X-Men se transforme en guerre ou personne n’est épargné. Les scènes d’action par leur intensité impressionnent.
Il est très recommandé de revoir First Class et Days of Future Past juste avant de visionner Apocalypse (en particulier First Class), car ce dernier comporte plusieurs références aux événements de ces films.
Le tournage de X-MEN : APOCALYPSE s’est déroulé en grande partie aux studios Mel’s à Montréal et dans la ville au printemps et à l’été 2015. Une scène du film a manifestement été enlevée au montage final, car je sais qu’une scène avait été tournée à Plaza Côte-des-Neiges. Un autre film de la série X-men se produira de nouveau à Montréal en 2017.
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