Synopsis officiel du film
“Le Livre de la Jungle” est une toute nouvelle aventure de fiction épique qui suit Mowgli (nouveau venu Neel Sethi), un petit homme élevé par une famille de loups. Forcé d’abandonner la seule maison qu’il ait connue, Mowgli entreprend une odyssée captivante sur la découverte de soi.
Basé sur les nouvelles de Rudyard Kipling, THE JUNGLE BOOK est un remake du film d'animation éponyme de Disney qui a pris l'affiche dans les cinémas en 1967. C'est le cinéaste Jon Favreau qui a pris les rênes de ce remake, mélangeant CGI et live-action.
Pour tout vous dire, je ne suis pas certaine d'avoir vu le même film que les critiques professionnelles. Je suis étonnée de la note de 100% sur Rotten Tomatoes et même celle de Metacritic qui est trop élevée à mon goût (Cette critique a été écrite le 11 avril.). Certes, le film est "bon", mais loin d'être excellent.
Contrairement à Maleficent, Alice in Wonderland et Cinderella qui ont réussi à amener quelque chose de nouveau et différent à l'histoire que l'on connaît déjà, le scénario de THE JUNGLE BOOK est beaucoup trop similaire à celui du film d'animation original pour justifier le remake. Celui-ci manque de profondeur. Plusieurs éléments sont à peine expliqués comme la haine que ressent Shere Khan envers Mowgli. De plus le personnage principal n'est pas suffisamment développé pour qu'on s'attache à lui. On reste donc indifférent lorsqu'il vit ses mésaventures.
Le film se prend beaucoup trop au sérieux au départ. Le charme habituel de Disney n'opère pas. Le manque d'humour ne plaira certainement pas aux enfants. Ce n'est qu'avec l'introduction de Baloo que l'atmosphère s'allège un peu grâce à la chanson Bare Necessities. Par contre lorsque King Louie se met à fredonner et chanter I Wanna be Like You dans une autre scène, cela m'a semblé étrange vu la situation dangereuse dans laquelle les personnages se trouvaient. Si vous voulez entendre d'autres chansons, dont une interprétée, par Scarlett Johansson, restez assis à votre siège durant le générique.
Le point positif le plus important à relever est l'utilisation des effets spéciaux. Le réalisateur a pu bénéficier de la même technologie que James Cameron a utilisée pour Avatar soit la Simulcam. Neel Sethi jouait devant un écran vert et Jon Favreau pouvait simultanément regarder son moniteur et le voir interagir carrément avec les animaux recrées par ordinateur. Ainsi ces animaux parlant deviennent presque réels. Beaucoup d'efforts ont été investis dans les décors. La jungle est particulièrement magnifique, on s'y croirait presque. Le réalisme des décors est enlevant et lorsque l’eau de la rivière gicle sur la caméra durant une scène, il est difficile d’imaginer que ç’a été créé par imagerie numérique.
Le nouveau venu, Neel Sethi est extrèmement habile sachant qu'il était seul dans toutes ses scènes lors du tournage. Physiquement, il a le profil parfait pour jouer le rôle de Mowgli. Par contre, en ce qui concerne son jeu, il est un peu moins convaincant lorsqu’il doit exprimer des émotions fortes, comme dans la scène où King Louie lui révèle quelque chose qu'il ignorait.
Le python Kaa (Scarlett Johansson, Ariane Moffat dans la version québécoise) est affreusement sous-utilisé. Le personnage n'apparaît que pour une durée de cinq minutes. Dommage. Elle a tout de même le rôle important de révéler à Mowgli (et au spectateur) son backstory. Les autres acteurs prêtant leur voix aux personnages le font avec aisance. J'ai visionné la version 3D du film. Le 3D n'amène rien et c'est seulement lors du générique final que j'ai remarqué les effets de relief et de profondeur.
Bref selon moi, THE JUNGLE BOOK s'adresse aux mêmes personnes qui ont encensé Avatar il y a plusieurs années: ceux pour qui la beauté des effets visuels l'emporte sur un scénario moins bon. Il s'adresse également aux fans du film d'animation original et pour qui ce remake pourra faire ressurgir un sentiment de nostalgie (par les chansons), ainsi qu'aux enfants qui ne sont pas familiers avec l'histoire. Selon moi, THE JUNGLE BOOK ne mérite pas l'éloge des critiques, Zootopia (lire ma critique) et Kung Fu Panda 3 (lire ma critique) sont de bien meilleurs films pour enfants.
Rappelons qu'une suite a déjà été annoncée. De plus, un autre Jungle Book, réalisé cette fois-ci par Andy Serkis et se basant uniquement sur les récits de Rydyard Kipling prendra l'affiche en 2018.
Pour tout vous dire, je ne suis pas certaine d'avoir vu le même film que les critiques professionnelles. Je suis étonnée de la note de 100% sur Rotten Tomatoes et même celle de Metacritic qui est trop élevée à mon goût (Cette critique a été écrite le 11 avril.). Certes, le film est "bon", mais loin d'être excellent.
Contrairement à Maleficent, Alice in Wonderland et Cinderella qui ont réussi à amener quelque chose de nouveau et différent à l'histoire que l'on connaît déjà, le scénario de THE JUNGLE BOOK est beaucoup trop similaire à celui du film d'animation original pour justifier le remake. Celui-ci manque de profondeur. Plusieurs éléments sont à peine expliqués comme la haine que ressent Shere Khan envers Mowgli. De plus le personnage principal n'est pas suffisamment développé pour qu'on s'attache à lui. On reste donc indifférent lorsqu'il vit ses mésaventures.
Le film se prend beaucoup trop au sérieux au départ. Le charme habituel de Disney n'opère pas. Le manque d'humour ne plaira certainement pas aux enfants. Ce n'est qu'avec l'introduction de Baloo que l'atmosphère s'allège un peu grâce à la chanson Bare Necessities. Par contre lorsque King Louie se met à fredonner et chanter I Wanna be Like You dans une autre scène, cela m'a semblé étrange vu la situation dangereuse dans laquelle les personnages se trouvaient. Si vous voulez entendre d'autres chansons, dont une interprétée, par Scarlett Johansson, restez assis à votre siège durant le générique.
Le point positif le plus important à relever est l'utilisation des effets spéciaux. Le réalisateur a pu bénéficier de la même technologie que James Cameron a utilisée pour Avatar soit la Simulcam. Neel Sethi jouait devant un écran vert et Jon Favreau pouvait simultanément regarder son moniteur et le voir interagir carrément avec les animaux recrées par ordinateur. Ainsi ces animaux parlant deviennent presque réels. Beaucoup d'efforts ont été investis dans les décors. La jungle est particulièrement magnifique, on s'y croirait presque. Le réalisme des décors est enlevant et lorsque l’eau de la rivière gicle sur la caméra durant une scène, il est difficile d’imaginer que ç’a été créé par imagerie numérique.
Le nouveau venu, Neel Sethi est extrèmement habile sachant qu'il était seul dans toutes ses scènes lors du tournage. Physiquement, il a le profil parfait pour jouer le rôle de Mowgli. Par contre, en ce qui concerne son jeu, il est un peu moins convaincant lorsqu’il doit exprimer des émotions fortes, comme dans la scène où King Louie lui révèle quelque chose qu'il ignorait.
Le python Kaa (Scarlett Johansson, Ariane Moffat dans la version québécoise) est affreusement sous-utilisé. Le personnage n'apparaît que pour une durée de cinq minutes. Dommage. Elle a tout de même le rôle important de révéler à Mowgli (et au spectateur) son backstory. Les autres acteurs prêtant leur voix aux personnages le font avec aisance. J'ai visionné la version 3D du film. Le 3D n'amène rien et c'est seulement lors du générique final que j'ai remarqué les effets de relief et de profondeur.
Bref selon moi, THE JUNGLE BOOK s'adresse aux mêmes personnes qui ont encensé Avatar il y a plusieurs années: ceux pour qui la beauté des effets visuels l'emporte sur un scénario moins bon. Il s'adresse également aux fans du film d'animation original et pour qui ce remake pourra faire ressurgir un sentiment de nostalgie (par les chansons), ainsi qu'aux enfants qui ne sont pas familiers avec l'histoire. Selon moi, THE JUNGLE BOOK ne mérite pas l'éloge des critiques, Zootopia (lire ma critique) et Kung Fu Panda 3 (lire ma critique) sont de bien meilleurs films pour enfants.
Rappelons qu'une suite a déjà été annoncée. De plus, un autre Jungle Book, réalisé cette fois-ci par Andy Serkis et se basant uniquement sur les récits de Rydyard Kipling prendra l'affiche en 2018.
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