⭐⭐⭐½ Le réalisateur Andy Serkis nous présente avec VENOM: LET THERE BE CARNAGE, la suite des aventures d'Eddie Brock et de son symbiote Venom.
Le film s'ouvre sur un flashback qui dépeint les origines du meurtrier en série Cletus Kasady aussi connu sous le nom de Carnage [Woody Harrelson] qu'on a vu pour la première fois dans la scène post-générique du premier film. En 1996, lui et Frances Barrison aussi connue sous le nom de Shriek tombent amoureux. Ils promettent qu'ils seront toujours dans leurs cœurs malgré que Shriek doit partir. Dans le temps présent, Shriek [Naomie Harris] est confiné dans le Ravencroft Institute for the Criminally Insane tandis que Cletus purge la peine capitale à San Quentin pour le meurtre de plusieurs personnes. Les deux tourtereaux vont-ils se retrouver? Par ailleurs, Eddie, sa réputation comme journaliste ternie, tente par tous les moyens de se reprendre en main. Une série d'entrevues exclusives avec Cletus devrait faire l'affaire. Durant son entretien final avec Cletus, Cletus le mord et se retrouve contaminé du sang d'Eddie/Venom. Tout comme Eddie, Cletus se trouve à être l'hôte d'un extraterrestre qui prend le sobriquet de Cletus, Carnage. Comme son nom l'indique, il montre un intérêt pour faire du carnage!
Comme on a pu le constater par son rôle double dans le film de gangster Legend, Tom Hardy est un acteur assez versatile pour camper deux personnages aux tempéraments différents dans un même film. Pour le premier opus et VENOM: LET THERE BE CARNAGE, l’approche a dû être différente, car les deux personnalités mi-humaine et mi-extraterrestre cohabitent dans un seul et même corps. L’acteur se glisse encore une fois aisément dans la peau des deux, délaissant son accent anglais pour celui américain. Lorsqu’il est Venom, il adopte un ton menaçant (et parfois affectueux lorsqu’il parle à Eddie). La relation entre les deux est parfaitement symbiotique, chacun influe sur le comportement de l’autre. Ils ont une belle complicité. Dans ce chapitre, les deux cohabitent dans le même corps et le même appartement. La seule règle : ne pas manger les humains, chose que Venom trouve difficile. Il mange donc les têtes de poules. Les deux sont similaires à un vieux couple qui se chamaillent. Comble de malheur, ils vont se chicaner jusqu'à la rupture. Vont-ils se réconcilier à temps pour contrer le carnage de Carnage? En ce qui à trait à Carnage, c'est un personnage assez développé, même si on ne comprend pas ses motivations pour tuer. Shriek quant à elle est un personnage à une dimension.
VENOM: LET THERE BE CARNAGE est un amalgame parfait entre le drame, l'humour, a du coeur et l'action. Si vous avez aimé le premier opus, vous aimerez celui-ci aussi, le ton et l'action sont similaires. Les séquences d’action pour la plupart bien construites souffrent presque toutes du même problème : elles se déroulent sans tension ni suspense. La première apparition de Carnage est une séquence malgré tout notable. La dernière scène d'action qui met en scène Venom et Carnage est correcte, sans plus et met en évidence des effets spéciaux plus ou moins réussis.
Restez assis pour une scène mi-générique qui présente avec surprise l'avenir de la franchise Venom.