⭐⭐ Produit par Sam Raimi, le long métrage d'épouvante THE UNHOLY arrive en salles juste à temps pour Pâques. Croyez-vous aux miracles?
Le film est l'adaptation du roman Shrine écrit par James Herbert. L'histoire a lieu dans la localité de Banfield aux États-Unis. Le journaliste discrédité Gerry Fenn [Jeffrey Dean Morgan] doit faire un reportage sur une vache qui a été mutilée. Il trouve une étrange poupée datée de 1845 dans le creux d'un arbre et la brise pour inventer une histoire en lien avec la vache. Quelques temps plus tard, Alice [Cricket Brown] une jeune femme malentendante passe près de l'arbre et est soudainement guérie. Elle a non seulement regagné l'ouïe, mais peut maintenant parler sans problème d'articulation. Elle prétend avoir été guérie par la Vierge Marie et a maintenant le don de guérison. Il suffit d'y croire. La carrière du journaliste connaît un second élan grâce à ces miracles, mais ces derniers relèvent-ils du divin ou d'une source plus sinistre?
Avec THE UNHOLY le réalisateur Evan Spiliotopoulos signe son tout premier long métrage. Malheureusement, il n'a pas la chance du débutant, car le résultat laisse un peu à désirer. Le film est ennuyant, il ne se passe pas grand chose. Le scénario est linéaire, il n'y a aucune surprise. Les scènes d'horreur sont constituées de jump scare prévisibles. Au lieu d'utiliser des effets pratiques pour Mary, on fait usage d'effets par ordinateur peu travaillés ce qui enlève toute tension dans les scènes. Un des seuls avantages du film est la présence de Jeffrey Dean Morgan dans le rôle du protagoniste principal. Son personnage est un menteur qui a perdu toute sa crédibilité et tente de se racheter. Il est le premier à croire aux miracles, mais sa curiosité lui permettra de découvrir la vérité. Il est soutenu par les acteurs William Sadler dans le rôle du prêtre Hagan et Cary Elwes qui campe l'évêque Gyles. Le personnage d'Alice interprétée par Cricket Brown, une actrice qui m'est inconnue se trouve au cœur de l'histoire. L'actrice est très crédible dans le rôle.
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