⭐⭐⭐ Alors que les superhéros dominent l’univers de la pop culture, le producteur James Gunn nous propose avec BRIGHTBURN /Brightburn: L’enfant du Mal un film d’horreur nouveau genre: le film d’épouvante de superhéros.
L’histoire se déroule dans la localité de Brightburn au Kansas. Le couple marié formé du fermier Kyle Breyer [David Denman] et de l’artiste peintre Tori [Elizabeth Banks] ont depuis longtemps tenté d’avoir un bébé sans succès. Un soir, un vaisseau spatial s’écrase près de leur ferme. Trouvant miraculeusement un nouveau-né à bord, ils décident de l’adopter. Douze ans plus tard, Brandon [Jackson A. Dunn] est en apparence un garçon normal. Lorsque son comportement change, ses parents mettent cela sur le dos de la puberté. Les ennuis commencent lorsque Brandon découvre ses pouvoirs surnaturels et s’en prend aux gens de son entourage.
Réalisé par David Yarovesky qui nous offre ici son second film en carrière, BRIGHTBURN est un long métrage plus ou moins efficace avec juste assez de sang pour plaire aux amateurs du genre. La scène où une femme essaie d’enlever un éclat de verre de son œil fera grimacer certains (les effets spéciaux pour réaliser cette scène sont par ailleurs très convaincants). Comme c’est le cas pour plusieurs films d’horreur, la présence de « jump scare » ridicules malgré une trame sonore qui augmente d’intensité vient gâcher le tout. D’une durée de seulement 90 minutes, le film n’est pas assez long pour développer les personnages et les relations entre eux. On ne peut donc pas se soucier d’eux. La confrontation finale entre Brandon et son père ou celle entre lui et sa mère qui sont censées être crève-cœur ne le sont pas. Heureusement, tous les acteurs tiennent bien leurs rôles respectifs. Jackson A. Dunn insuffle à son personnage juste assez de calme et il a le visage impassible pour la majorité du récit, ce qui le rend « creepy ».
En ce qui concerne les éléments de films de superhéros, le scénario de Brian et Mark Gunn (le frère et le cousin de James Gunn) fait plusieurs parallèles avec Clark Kent/Superman tant au niveau de ses superpouvoirs que de son origin story qu’on pourrait presque crier au rip-off.
Même s’il est loin d’être parfait, BRIGHTBURN mérite d’être vu pour sa prémisse originale. Le film est actuellement à l’affiche.
Réalisé par David Yarovesky qui nous offre ici son second film en carrière, BRIGHTBURN est un long métrage plus ou moins efficace avec juste assez de sang pour plaire aux amateurs du genre. La scène où une femme essaie d’enlever un éclat de verre de son œil fera grimacer certains (les effets spéciaux pour réaliser cette scène sont par ailleurs très convaincants). Comme c’est le cas pour plusieurs films d’horreur, la présence de « jump scare » ridicules malgré une trame sonore qui augmente d’intensité vient gâcher le tout. D’une durée de seulement 90 minutes, le film n’est pas assez long pour développer les personnages et les relations entre eux. On ne peut donc pas se soucier d’eux. La confrontation finale entre Brandon et son père ou celle entre lui et sa mère qui sont censées être crève-cœur ne le sont pas. Heureusement, tous les acteurs tiennent bien leurs rôles respectifs. Jackson A. Dunn insuffle à son personnage juste assez de calme et il a le visage impassible pour la majorité du récit, ce qui le rend « creepy ».
En ce qui concerne les éléments de films de superhéros, le scénario de Brian et Mark Gunn (le frère et le cousin de James Gunn) fait plusieurs parallèles avec Clark Kent/Superman tant au niveau de ses superpouvoirs que de son origin story qu’on pourrait presque crier au rip-off.
Même s’il est loin d’être parfait, BRIGHTBURN mérite d’être vu pour sa prémisse originale. Le film est actuellement à l’affiche.