⭐⭐⭐⭐ Tout le monde rêve de devenir un superhéros. Qu’arrive-t-il lorsqu’un adolescent obtient des superpouvoirs? C’est à découvrir dans SHAZAM! de David F. Sandberg.
L’histoire se déroule à Philadelphie. Les superhéros tels que Batman et Superman existent réellement. Billy Batson [Asher Angel dans son premier rôle au cinéma] a 14 ans et a passé une grande partie de sa vie en famille d’accueil. En arrivant chez la famille Vasquez composée de deux parents et de cinq enfants, la première chose qui lui vient à l’esprit est de fuguer et de tenter de retrouver sa mère biologique qui l’a abandonné il y a une décennie. Un jour, en tentant de protéger Freddy Freeman, le garçon avec qui il partage sa chambre dans le foyer d’accueil d’un groupe d’intimidateurs, il se retrouve dans une autre dimension, le Rocher de l’Éternité. Un sorcier [Djimon Hounsou] considère qu'il est l’élu et lui lègue des pouvoirs. Pour les activer, il n’a qu’à prononcer le mot : « Shazam! » (Un acronyme de Salomon, Hercule, Atlas, Zeus, Achille et Mercure.) Soudainement, son corps se transforme en celui d’un adulte [Zachary Levi] musclé portant un costume d’un héros en spandex et une cape. Ne sachant trop quoi faire, il demande l’avis de son ami Freddy [Jack Dylan Grazer], un superfan de DC qui l’aide à tester ses nouvelles habiletés telles que sa sagesse, sa force, son endurance, sa vitesse, son courage et le pouvoir de Zeus. Ces pouvoirs devront être rapidement maîtrisés si Billy veut vaincre le redoutable Dr Thaddeus Sivana [Mark Strong] et ses sept démons représentant les Sept Péchés Capitaux.
Le réalisateur David F. Sandberg à qui l’on doit Lights Out et Annabelle : Creation (ma critique ici) fait une incursion notable dans la comédie. Les scènes où Billy découvre ses nouveaux pouvoirs sont empreintes d’humour. Les blagues fonctionnent bien pour la plupart et ne sont pas forcées. Pour ma part, j’ai bien aimé la séquence où il tente d’arrêter des cambrioleurs. Bien sûr, SHAZAM! n’aurait pas pu être aussi intéressant sans la chimie entre les personnages. Billy qui se cherche une place dans le monde et une famille découvrira que les liens du sang importent peu. Une véritable complicité se développera entre lui/Shazam et Freddy dont tout oppose physiquement (Freddy est un handicapé). Leur relation est au cœur de l’intrigue. Tous les acteurs donnent une performance convaincante, mais il en revient à Zachary Levi, un acteur qui m’est peu familier, de porter le film sur ses épaules. En plus d’avoir subi un entraînement intensif pour sculpter son corps, il s’acquitte de son rôle avec un enthousiasme contagieux. L’âme juvénile et l’énergie du personnage le rendent attrayant et attachant aux yeux des spectateurs. Par ailleurs, le backstory de Dr Thaddeus Sivana, brillamment interprété par Mark Strong confère une certaine profondeur au vilain qui est motivé par bien plus qu’une soif de pouvoir. Les sept monstres qui ont été créés grâce aux effets numériques par ordinateur sont par contre peu développés. Toutes les fois qu’ils apparaissent, le ton du film change en un film d’horreur. Le film n’est donc pas recommandé aux jeunes enfants.
SHAZAM! une œuvre humoristique mêlant le passage à l'âge adulte et les séquences d'action est présentement à l’affiche.
Le réalisateur David F. Sandberg à qui l’on doit Lights Out et Annabelle : Creation (ma critique ici) fait une incursion notable dans la comédie. Les scènes où Billy découvre ses nouveaux pouvoirs sont empreintes d’humour. Les blagues fonctionnent bien pour la plupart et ne sont pas forcées. Pour ma part, j’ai bien aimé la séquence où il tente d’arrêter des cambrioleurs. Bien sûr, SHAZAM! n’aurait pas pu être aussi intéressant sans la chimie entre les personnages. Billy qui se cherche une place dans le monde et une famille découvrira que les liens du sang importent peu. Une véritable complicité se développera entre lui/Shazam et Freddy dont tout oppose physiquement (Freddy est un handicapé). Leur relation est au cœur de l’intrigue. Tous les acteurs donnent une performance convaincante, mais il en revient à Zachary Levi, un acteur qui m’est peu familier, de porter le film sur ses épaules. En plus d’avoir subi un entraînement intensif pour sculpter son corps, il s’acquitte de son rôle avec un enthousiasme contagieux. L’âme juvénile et l’énergie du personnage le rendent attrayant et attachant aux yeux des spectateurs. Par ailleurs, le backstory de Dr Thaddeus Sivana, brillamment interprété par Mark Strong confère une certaine profondeur au vilain qui est motivé par bien plus qu’une soif de pouvoir. Les sept monstres qui ont été créés grâce aux effets numériques par ordinateur sont par contre peu développés. Toutes les fois qu’ils apparaissent, le ton du film change en un film d’horreur. Le film n’est donc pas recommandé aux jeunes enfants.
SHAZAM! une œuvre humoristique mêlant le passage à l'âge adulte et les séquences d'action est présentement à l’affiche.