⭐⭐🔸 Plus de 10 années se sont écoulées depuis qu'on a vu Hellboy au grand écran. Dans la seconde itération de l'œuvre de Mike Mignola, on retrouve cette fois-ci David Harbour sous les traits du protagoniste principal.
L'histoire débute en 517 sur Pendle Hill. Le roi Arthur parvient à l'aide d'Excalibur à vaincre Nimue la Blood Queen [Milla Jovovich]. Les morceaux de son corps sont ensuite disséminés dans les quatre coins du pays pour éviter qu'elle se rematérialise. Au présent, au Bureau for Paranormal Research and Defense (B.P.R.D.), on informe Hellboy qu'un monstre nommé Gruagach [Stephen Graham] s'est chargé de réassembler la reine. Hellboy fait alors équipe avec Alice [Sasha Lane] et l'agent Ben Daimio [Daniel Dae Kim] pour tenter de l'arrêter, car une fois la Nimue réassemblée, elle assouvira sa terrible vengeance...
Le réalisateur Neil Marshall à qui l'on doit le film d'épouvante The Descent nous offre un film passable sans plus. HELLBOY se démarque des œuvres de Guillermo Del Toro par l'utilisation presque abusive de gore et d'un langage grossier. La violence est omniprésente et ce n'est pas rare de voir un humain se faire démembrer ou le sang gicler. Comme le CGI est de piètre qualité, le spectateur s'en moquera plutôt que de s'en choquer. Bien sûr, le film offre des meilleurs moments. J'ai particulièrement aimé la confrontation entre Hellboy et le Baba Yaga. Celle-ci est malheureusement plus captivante que la confrontation finale entre Hellboy et Nimue. Milla Jovovich semble avoir été un mauvais choix pour interpréter la vilaine principale. Elle n'est aucunement menaçante. Les personnages sont par ailleurs très peu développés. Alice est censée être la meilleure amie de Hellboy, mais cela ne paraît pas du tout. Il n'y a aucune chimie entre les deux. Le faux accent anglais de l'actrice rend le personnage presque intolérable. David Harbour insuffle à Hellboy sa propre interprétation, mais ce n'est pas assez pour sauver le film.
HELLBOY comporte deux séquences supplémentaires.
Le réalisateur Neil Marshall à qui l'on doit le film d'épouvante The Descent nous offre un film passable sans plus. HELLBOY se démarque des œuvres de Guillermo Del Toro par l'utilisation presque abusive de gore et d'un langage grossier. La violence est omniprésente et ce n'est pas rare de voir un humain se faire démembrer ou le sang gicler. Comme le CGI est de piètre qualité, le spectateur s'en moquera plutôt que de s'en choquer. Bien sûr, le film offre des meilleurs moments. J'ai particulièrement aimé la confrontation entre Hellboy et le Baba Yaga. Celle-ci est malheureusement plus captivante que la confrontation finale entre Hellboy et Nimue. Milla Jovovich semble avoir été un mauvais choix pour interpréter la vilaine principale. Elle n'est aucunement menaçante. Les personnages sont par ailleurs très peu développés. Alice est censée être la meilleure amie de Hellboy, mais cela ne paraît pas du tout. Il n'y a aucune chimie entre les deux. Le faux accent anglais de l'actrice rend le personnage presque intolérable. David Harbour insuffle à Hellboy sa propre interprétation, mais ce n'est pas assez pour sauver le film.
HELLBOY comporte deux séquences supplémentaires.
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