☆☆ Que se passe-t-il quelques instants après la mort? Des étudiants en médecine se penchent sur la question dans le film de science-fiction d’horreur FLATLINERS (2017) / Lignes interdites (titre québécois) / L’Expérience interdite : Flatliners (titre français).
Il y a neuf ans, Courtney Holmes [Ellen Page] a causé la mort accidentelle de sa sœur cadette. Au présent, elle s’en veut toujours. Elle est une étudiante en médecine au Trinity Emmanuel et est fascinée par la vie après la mort. Elle souhaite mener une expérience extrêmement dangereuse sur elle-même afin de documenter au moyen d’une IRM cérébrale ce qui arrive lorsqu’une personne meurt. Elle provoquera son arrêt cardiaque pendant une minute pour faire l’expérience de l’au-delà et sera ensuite ramenée à la vie grâce à un défibrillateur cardiaque. Lors de l’expérience, ses deux collègues Jamie [James Norton] et Sophia [Kiersey Clemons] paniquent et sont incapables de la ranimer. Ils font appel à Ray [Diego Luna] qui se montre plus habile. Marlo [Nina Dobrev] arrive ensuite sur les lieux après avoir suivi Ray. Après s’être fait réanimer, Courtney leur fait part de son expérience. Le lendemain, ils constatent que son expérience de mort imminente a eu des effets positifs sur ses facultés intellectuelles et sa mémoire. Voulant devenir plus brillants, les collègues de Courtney tenteront l’expérience à tour de rôle, et ce, en prolongeant le processus de plus en plus longtemps. Ce qu’ils ne savent pas au départ est que l’expérience aura également des effets indésirables: chacun sera la proie de manifestations visuelles et auditives relativement à un événement de leur passé respectif...
Tout d’abord, contrairement à ce que plusieurs médias ont rapporté au cours des derniers mois, FLATLINERS (2017) est un REMAKE du film original et non pas une suite. J’ai vu les deux films pour la première fois hier et je peux confirmer que c’est bel et bien le cas. Kiefer Sutherland ne reprend pas son rôle dans cette itération de l’histoire: le prénom de son personnage n’est pas le même (on le constate en voyant le générique final du film). De plus, son rôle est très petit et n’a aucune incidence sur l’histoire.
L’expérience a comme un effet d’une drogue sur les personnages. Le spectateur a donc droit à des scènes inutiles où les personnages font la fête, une scène où un personnage détruit un mur de son appartement pour aucune raison, une autre où deux personnages ont une relation sexuelle très bruyante, etc. Comme les protagonistes se comportent comme des adolescents attardés au lieu d’agir comme des adultes dans la mi-vingtaine, il est impossible pour le spectateur de se soucier d’eux. Dans le film original, les personnages agissaient tous de manière décente et possédaient une certaine chimie entre eux, ce qui rend le film moins médiocre.
L’aspect le plus décevant de tout le film est son côté « horreur ». Le réalisateur Niels Arden Oplev semble être incapable de construire les séquences d’épouvante avec assez de suspense pour être intéressant. On passe de cliché en cliché: un « fantôme » qui apparaît derrière le protagoniste, une personne qui se fait tirer par une force inconnue, une radio qui joue quelque chose en lien avec un personnage, etc. Toutes des scènes qu’on a déjà pu voir dans d’autres films. Même les « jump scare » n’ont aucun effet. Au fur et à mesure que l’histoire avance, l’intérêt s’amenuise (le film devient de plus en plus monotone). La séquence d’action-horreur finale est particulièrement décevante, car on n’est aucunement investi dans le sort du personnage.
Bof. Ne faites pas la même erreur que moi en vous procurant un billet de cinéma pour voir ce navet. FLATLINERS, le film original de 1990 est un meilleur long métrage.
Tout d’abord, contrairement à ce que plusieurs médias ont rapporté au cours des derniers mois, FLATLINERS (2017) est un REMAKE du film original et non pas une suite. J’ai vu les deux films pour la première fois hier et je peux confirmer que c’est bel et bien le cas. Kiefer Sutherland ne reprend pas son rôle dans cette itération de l’histoire: le prénom de son personnage n’est pas le même (on le constate en voyant le générique final du film). De plus, son rôle est très petit et n’a aucune incidence sur l’histoire.
L’expérience a comme un effet d’une drogue sur les personnages. Le spectateur a donc droit à des scènes inutiles où les personnages font la fête, une scène où un personnage détruit un mur de son appartement pour aucune raison, une autre où deux personnages ont une relation sexuelle très bruyante, etc. Comme les protagonistes se comportent comme des adolescents attardés au lieu d’agir comme des adultes dans la mi-vingtaine, il est impossible pour le spectateur de se soucier d’eux. Dans le film original, les personnages agissaient tous de manière décente et possédaient une certaine chimie entre eux, ce qui rend le film moins médiocre.
L’aspect le plus décevant de tout le film est son côté « horreur ». Le réalisateur Niels Arden Oplev semble être incapable de construire les séquences d’épouvante avec assez de suspense pour être intéressant. On passe de cliché en cliché: un « fantôme » qui apparaît derrière le protagoniste, une personne qui se fait tirer par une force inconnue, une radio qui joue quelque chose en lien avec un personnage, etc. Toutes des scènes qu’on a déjà pu voir dans d’autres films. Même les « jump scare » n’ont aucun effet. Au fur et à mesure que l’histoire avance, l’intérêt s’amenuise (le film devient de plus en plus monotone). La séquence d’action-horreur finale est particulièrement décevante, car on n’est aucunement investi dans le sort du personnage.
Bof. Ne faites pas la même erreur que moi en vous procurant un billet de cinéma pour voir ce navet. FLATLINERS, le film original de 1990 est un meilleur long métrage.
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