⭐️⭐️⭐️ 28 YEARS LATER est majoritairement décevant pour moi, mais n’est pas catastrophique.
Cela fait près de trente ans que le Virus de la RAGE s’est échappé d’un laboratoire d’armement biologique. Alors qu’un confinement très strict a été mis en place, certains ont trouvé le moyen de survivre parmi les personnes infectées. C’est ainsi qu’une communauté de rescapés s’est réfugiée sur une petite île seulement reliée au continent par une route, placée sous haute protection. Lorsque l’un des habitants de l’île est envoyé en mission sur le continent, il découvre que non seulement les infectés ont muté, mais que d’autres survivants aussi, dans un contexte à la fois mystérieux et terrifiant…
28 YEARS LATER souffre du fait qu’on a beaucoup trop d’anticipation. Ceux qui s’attendent à un film typique d’horreur de « zombies » seront déçus. Le film commence très bien avec le personnage de Jamie incarné par Aaron Taylor-Johnson qui accompagne son fils de 12 ans Spike [Alfie Williams] hors de l’île où vit leur communauté pour son rite d’initiation. Les scènes d’actions et d’horreur sont bien construites et offrent une bonne tension. Si le film s’était arrêté là, on aurait eu droit à un excellent court-métrage. Mais malheureusement, il y a tout le reste du film. C’est lors du 2e acte que le film se gâte alors qu’il nous présente un drame familial. Aaron Taylor-Johnson disparaît complètement pour laisser la place à Jodie Comer qui incarne Isla, la mère de Spike. Le film devient alors très ennuyant et rien n’arrive à sauver cette partie. Et « ennuyant » n’est pas le qualificatif que je voudrais employer lorsque je vois un film de zombies. Par ailleurs, la dernière scène du film est complètement over-the-top et est complètement décalée de la réalité instaurée de la franchise. Au moins, elle est hilarante et semble introduire le 2e volet prévu.
Le long-métrage a été principalement filmé avec des Iphones 15 Max, ce qui est tout un exploit. Le film paraît très bien, que ce soit les paysages ou l’apparence des infectés. On aime également le nouveau concept des « alphas » qui sont des infectés grands et forts, difficiles à tuer.
Au niveau des acteurs, Aaron Taylor-Johnson et Ralph Fiennes sont sous-utilisés bien qu’on aime leurs personnages. Étant donné le scénario, le jeune Alfie Williams doit porter le film sur ses épaules, mais il fait un excellent travail malgré son jeune âge.
28 YEARS LATER prend l’affiche le 20 juin dans les salles en Amérique du Nord.
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