Ancien tueur à gages prolifique pour la mafia irlandaise, Jimmy Conlon n'a qu'une seule nuit pour s'interroger sur sa loyauté : soit vis-à-vis son fils Mike, la cible de la mafia qu'il n'a pas vu depuis des années ou son meilleur ami et chef de la mafia Shawn Maguire qui veut se venger de la mort de son fils.
Après nous avoir donné UNKNOWN et NON-STOP (lire ma critique ici). Le réalisateur Jaume Collet-Serra nous revient avec RUN ALL NIGHT un film à la hauteur de son talent. Pour ce drame d'action, il fait de nouveau équipe avec l'acteur Liam Neeson dans le rôle du protagoniste principal Jimmy Conlon.
Jimmy Conlon, autrefois reconnu sous le nom de Gravedigger, est un ex-assassin travaillant pour la pègre. Il est un homme sans le sou, vivant seul dans un appartement minable sans chauffage, il est hanté par ses crimes passés et sa seule source de réconfort semble être le whisky. Sa vie est remplie de regrets en particulier envers son fils Mike (Joel Kinnaman) qui a rompu les liens familiaux. Il a tout à envier à son fils qui a une femme et deux enfants et un emploi comme chauffeur de limousine. Leurs chemins se croiseront lorsque Jimmy sauve la vie de son fils après que ce dernier ait été témoin d'un meurtre commis par le fils de Shawn. Ce faisant, il devient l'homme le plus recherché de Brooklyn. Le détective John Harding (Vincent d'Onofrio) qui tente de l'arrêter depuis plus de 30 ans et la mafia dont l'assassin Price (Common) seront à ses trousses.
Contrairement à Non-Stop où le réalisateur devait tourner des scènes dans un endroit très restreint, l'action du film se situe dans divers lieux de la ville de New York. Que ce soit la poursuite à pieds dans le métro ou dans la foule à la fin du match Rangers contre Devils dans l'amphithéâtre du Madison Square Garden; la poursuite de voitures dans les rues de New York ou la bataille à mains nues dans un bâtiment en feu, le film en offre plein la vue. La trame sonore frénétique composée par Junkie XL accompagne bien ces séquences. Par contre, le mouvement de la caméra est parfois saccadé et l'utilisation de close-ups nous empêche parfois de bien suivre ce qui se passe.
Le scénario tient en haleine malgré qu'il comporte peu de rebondissements. Le ton général du film est presque dépressif, mais contient tout de même de l’humour noir. Cela est probablement dû au fait que le scénariste est Brad Ingelsby, est le même qui a écrit Out of the Furnace (lire ma critique ici). N'attendez donc pas à être aussi excité durant le film que lors de John Wick par exemple.
Outre les scènes d'action, le film s'attarde également aux relations difficiles entre Jimmy et Shawn qui sont presque comme des frères avant que tout chamboule et entre Jimmy et Mike qui ne veut rien savoir de lui. Ed Harris est bon dans son rôle. Il arrive à se montrer intimidant. À force de le voir dans des rôles similaires, Liam Neeson parvient sans effort à nous convaincre qu'il est un dur-à-cuire et sa performance éclipse celle de Joel Kinnaman. Common qui joue un personnage complètement à l'opposé de celui dans Selma est crédible dans le rôle du tueur à gages. Il est un adversaire redoutable. Genesis Rodriguez a tellement peu à faire dans le film qu'il est difficile de juger son interprétation du personnage.
Malgré tout, RUN ALL NIGHT est un bon film. Pour ceux qui l'ont vu, il est définitivement meilleur que Taken 3.
Jimmy Conlon, autrefois reconnu sous le nom de Gravedigger, est un ex-assassin travaillant pour la pègre. Il est un homme sans le sou, vivant seul dans un appartement minable sans chauffage, il est hanté par ses crimes passés et sa seule source de réconfort semble être le whisky. Sa vie est remplie de regrets en particulier envers son fils Mike (Joel Kinnaman) qui a rompu les liens familiaux. Il a tout à envier à son fils qui a une femme et deux enfants et un emploi comme chauffeur de limousine. Leurs chemins se croiseront lorsque Jimmy sauve la vie de son fils après que ce dernier ait été témoin d'un meurtre commis par le fils de Shawn. Ce faisant, il devient l'homme le plus recherché de Brooklyn. Le détective John Harding (Vincent d'Onofrio) qui tente de l'arrêter depuis plus de 30 ans et la mafia dont l'assassin Price (Common) seront à ses trousses.
Contrairement à Non-Stop où le réalisateur devait tourner des scènes dans un endroit très restreint, l'action du film se situe dans divers lieux de la ville de New York. Que ce soit la poursuite à pieds dans le métro ou dans la foule à la fin du match Rangers contre Devils dans l'amphithéâtre du Madison Square Garden; la poursuite de voitures dans les rues de New York ou la bataille à mains nues dans un bâtiment en feu, le film en offre plein la vue. La trame sonore frénétique composée par Junkie XL accompagne bien ces séquences. Par contre, le mouvement de la caméra est parfois saccadé et l'utilisation de close-ups nous empêche parfois de bien suivre ce qui se passe.
Le scénario tient en haleine malgré qu'il comporte peu de rebondissements. Le ton général du film est presque dépressif, mais contient tout de même de l’humour noir. Cela est probablement dû au fait que le scénariste est Brad Ingelsby, est le même qui a écrit Out of the Furnace (lire ma critique ici). N'attendez donc pas à être aussi excité durant le film que lors de John Wick par exemple.
Outre les scènes d'action, le film s'attarde également aux relations difficiles entre Jimmy et Shawn qui sont presque comme des frères avant que tout chamboule et entre Jimmy et Mike qui ne veut rien savoir de lui. Ed Harris est bon dans son rôle. Il arrive à se montrer intimidant. À force de le voir dans des rôles similaires, Liam Neeson parvient sans effort à nous convaincre qu'il est un dur-à-cuire et sa performance éclipse celle de Joel Kinnaman. Common qui joue un personnage complètement à l'opposé de celui dans Selma est crédible dans le rôle du tueur à gages. Il est un adversaire redoutable. Genesis Rodriguez a tellement peu à faire dans le film qu'il est difficile de juger son interprétation du personnage.
Malgré tout, RUN ALL NIGHT est un bon film. Pour ceux qui l'ont vu, il est définitivement meilleur que Taken 3.
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